Revue de presse

Le ministre de la Santé a annoncé, hier, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la rage, la mise en œuvre du plan national stratégique de lutte contre cette maladie pour la période 2023-2027.

Dans une allocution lue en son nom par le Dr Djamel Fourar, directeur de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, Abdelhak Saihi a indiqué que l’élaboration de ce plan, en collaboration avec le GARC (Global Alliance for Rabies Control), vise à optimiser les efforts en vue d’atteindre l’objectif zéro décès à l’horizon 2030.

Rappelant les réalisations qui ont été concrétisées en matière de lutte contre la rage, il a fait part, dans le sillage, de l’institution d'un comité multisectoriel de prévention et de lutte contre les zoonoses ainsi que le renforcement des capacités des intervenants en matière de prévention, de prise en charge et de sensibilisation du grand public.

« En dépit des progrès réalisés, des défis non insurmontables persistent, notamment dans l'accélération du plan stratégique mondial destiné à éliminer la rage humaine d'origine canine d'ici à 2030 », a-t-il admis.

Évoquant la situation mondiale de la rage, Saihi a indiqué qu’elle sévit dans plus de 150 pays dans le monde et cause le décès d’environ 60.000 personnes chaque année dans d'extrêmes souffrances, concentrées notamment en Asie et en Afrique. « Plus de 95 % des cas humains de rage sont dus à des morsures de chiens infectés et la majorité sont des enfants », a-t-il dit.

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