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Maroc Rétro-Verso : Il y a 28 ans, la première transplantation cardiaque 100% marocaine

L'Opinion | Maroc | 20/09/2023 | Lire l'article original

Le 24 septembre 1995, le Maroc réussissait sa première transplantation cardiaque. À l’approche de cette date qui évoque la foi en la science et en l’humanité, et tandis que le Maroc vient d'enregistrer sa première greffe d'un cœur artificiel, nous avons tendu le micro au Pr Wajih Maazouzi, le chirurgien pionnier à l’origine de ce succès qui a résonné bien au-delà de nos frontières.

Comment s’est déroulée la première greffe que vous avez réalisée le 24 septembre 1995 ?

J'ai eu l'honneur de diriger une équipe pluridisciplinaire dans l'optique de réaliser une opération de transplantation cardiaque à partir d'un mort cérébral. Ce fut la première dans l'Histoire du Maroc. Cette équipe, composée de plusieurs chirurgiens, cardiologues, spécialistes en rythmologie, en pharmacologie, biochimie, entre autres, s'est sacrifiée pendant de nombreux mois pour étudier à la seconde près l'exécution minutieuse et de concert d'une opération à très haut risque. Il y a eu d'abord au Maroc un travail en amont et en aval quant à la sensibilisation au don d'organes et à la transplantation d'organes.

D'ailleurs, suite à cette opération réussie, au lendemain de cette date, nous avons donné plusieurs conférences de presse, ici et ailleurs, pour donner de l'espoir à toutes les familles qui ont un parent ou un proche souffrant et qui hésitent à sauter le pas. Seulement voilà, depuis cette date, nous avons constaté qu'il ne fallait pas seulement sensibiliser l'opinion publique et les familles concernées quant aux conditions de réussite d'une telle intervention mais aussi les praticiens qui peinaient ou peinent encore à sortir de leur zone de confort. Je voudrais, dans ce sens, citer le Pr Christian Cabrol, le chirurgien français qui a réalisé la première transplantation cardiaque en France et en Europe. Il disait qu'une greffe d'organe est un échange entre la mort de quelqu'un programmé pour vivre longtemps (puisque c'est un accident en général) et la vie d'un autre individu programmé pour partir tôt (c'est-à-dire un malade atteint de cardiopathie, par exemple).

Ce fut tout de même audacieux car à la date dont vous nous parlez, il n'y avait pas de législation en matière de greffe d'organes humains. Qu'est-ce qui a changé depuis ?

L'audace est un devoir professionnel lorsqu'il s'agit de maladies graves. Aux yeux de l'éthique et de la déontologie, un chirurgien doit faire tout ce qu'il a à faire pour que progressent ses moyens d'actions. Bien sûr, tout cela dans le respect entier de la profession.

Aux États-Unis d'Amérique, les transplantations d'organes étaient déjà répandues dans les années 1990. Il s'agissait d'un simple contrat entre le donneur et le receveur. De plus, dans ce pays du globe, la législation le permet aisément. Il s’agit donc d’une opération normalisée depuis des générations. Un mort avec un cœur vivant permet à une personne qui tient à la vie de continuer à exister. De ce fait, lorsque dans une salle de réanimation il y a un mort cérébral entouré de sa famille, des chirurgiens engagés pour la cause de la réussite de la transplantation des organes à travers le pays font tout ce qu’ils peuvent pour convaincre les membres de cette famille, après la mort de leur proche, de sauver une autre personne qui vacille entre la vie et la mort. Une façon, humaine et poétique, de voir un organe de leur proche vivre dans le corps d’une autre personne.

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