Revue de presse

Les Marocains doivent continuer à donner du sang pour atteindre le taux minimum de 1% de donneurs recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Selon le Centre National de Transfusion Sanguine et d’Hématologie (CNTSH), le Maroc a besoin de 1.000 dons par jour pour assurer une autosuffisance.

A l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de Sang, célébrée le 14 juin, le CNTSH a rappelé que le Maroc avait besoin de 1.000 donneurs de sang chaque jour pour couvrir les besoins en produits sanguins labiles (PSL).

En 2022, au niveau national, le total de dons de sang a atteint le chiffre de 339.579, soit une augmentation de 6% par rapport à l’année 2021. Mais le Maroc reste encore loin des recommandations minimales de l’OMS qui stipulent qu’il faut qu’au moins 1% de la population donne du sang.

La moyenne actuelle au Royaume n’atteint pas cette barre symbolique des 1% et reste nichée à 0,92%.

« Cette situation impose un encouragement permanent du don de sang et la participation massive et collective de la population et des partenaires nationaux en collaboration avec les centres de transfusion pour pouvoir assurer la disponibilité permanente en PSL et la pérennité du système de don », indique le Centre National de Transfusion Sanguine et d’Hématologie.

Pour cela, le CNTSH déploie une nouvelle stratégie visant à multiplier les sites de prélèvement de sang afin de rapprocher le service de don de sang aux citoyens et les encourager par la même occasion.

Deux sites de prélèvement ont ainsi été inaugurés en mars 2023, notamment à la maison de don au sein du centre hospitalier Moulay Youssef à Rabat et à Bab Lamrissa à Salé qui entre dans le cadre du partenariat public privé.

L’ouverture des deux sites ainsi que le partenariat avec la fondation Mohammed VI des préposés religieux et le ministère des affaires islamique et des Habous et les associations de la société civile ont permis de réaliser une augmentation de 9% du total de don de sang du mois ramadan en 2023 par rapport à l’année 2022, indique le CNTSH.

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