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Maroc Interview avec Samir Kaddar : « L’insuffisance rénale chronique reste un véritable problème au Maroc »

L'Opinion | Maroc | 30/05/2023 | Lire l'article original

Béni Mellal a abrité, les 12 et 13 mai, les travaux du 1er symposium international sur le don d’organes et la transplantation sous le thème « Greffe d’organes au Maroc : enjeux, défis et perspectives ». Le Dr Samir Kaddar revient sur les enjeux de la relance de la greffe d’organes, les défis et surtout les difficultés qu’il s’agit d’aplanir.

Vous avez participé, samedi 13 mai à Béni Mellal, au premier Symposium sur le don d’organes et la transplantation. Quelles en sont les principales conclusions ?

Ce Symposium s’est déroulé les 12 et 13 mai 2023 à la Faculté des Sciences et Techniques de Béni Mellal, sous la présidence du Professeur Mohamed Merzouki. C’était l’occasion pour mettre en exergue les différentes réalisations qu’a connues le Royaume dans ce domaine très pointu de greffe d’organes et des tissus, et surtout les difficultés que connaît cette discipline et comment peut-on les solutionner.

Ce Symposium a eu le mérite d’éclairer la communauté médicale et scientifique sur le statut de la loi marocaine à ce sujet ainsi que sur les dispositions du Conseil Consultatif de Greffe D’organes et des Tissus, émanant du ministère de la Santé pour un meilleur feed-back lors des différentes interventions de greffe et de don.

Les reins sont les organes les plus souvent transplantés, chez des patients souffrant d’insuffisance rénale terminale. Les autres organes les plus greffés sont le foie, les poumons et le cœur. L’intestin grêle et le pancréas peuvent également être greffés, et de nouveaux types de transplantation d’organes ne cessent d’être développés. Tous les organes peuvent être donnés après la mort. Les donneurs vivants peuvent faire don d'un rein ou d’une partie du foie.

Pensez-vous que la loi n°16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d’organes et de tissus humains permet-elle de sauver les personnes en attente de greffe ?

Il convient de noter que la loi actuelle reprend les grands principes de la loi française Caillavet de 1976, en lui apportant des modifications contenues dans les lois de bioéthique de 1994 relatives à la question des prélèvements dans un but scientifique, avec un rôle important pour la famille des défunts.

Cette loi est à mon sens exigeante. Le premier problème est le consentement présumé : le prélèvement d’organes est possible sur les défunts n’ayant pas exprimé leur refus de leur vivant, sauf opposition de la famille (conjoint, à défaut ascendants, à défaut descendants). Complexe ! Le second problème est que, selon l’article 36 de la loi 16-98 : « Quiconque effectue un prélèvement d’organes humains sur une personne décédée, sans que la personne concernée n’ait fait connaître sa volonté d’autoriser ce prélèvement dans les formes et conditions prévues à l’article 14 …, est puni de 2 à 5 ans d’emprisonnement... », ce qui ne laisserait subsister que le consentement explicite.

Au Royaume du Maroc, le don d'organes est autorisé selon plusieurs critères. Pour être donneur, il faut être adulte majeur, en bonne santé et avoir un lien familial avec le receveur. La loi autorise uniquement le père, la mère, le fils, la fille, le frère, la sœur, l'oncle, la tante, le cousin germain, la cousine germaine et le conjoint, lequel ne peut être donneur que si le mariage date de plus d’un an. Donc, ce n’est qu’après une évaluation minutieuse par une équipe spécialisée et autorisée que le don devient possible.

Quel que soit le lien entre donneur et receveur, toute forme de pression psychologique ou financière est strictement interdite par la loi. Le candidat au don doit également exprimer son consentement devant le président du tribunal de 1ère instance compétent à raison du lieu de résidence du donneur ou du lieu d'implantation de l'hôpital public agréé dans lequel le prélèvement et la transplantation seront effectués…On ne peut pratiquer le prélèvement et la greffe d’organes et des tissus qu’au sein des centres de soins agréés !

Quel état des lieux dressez-vous du don d’organes et de transplantation au Maroc ? Qu’en est-il de l’absence de prise en charge des donneurs vivants ?

Rappelons que la première greffe de rein au Maghreb a été réalisée en 1985 au CHU Ibn Rochd de Casablanca. Selon l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales, le Maroc n’a effectué que 630 greffes rénales, dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique, soit environ 17 greffes par million d’habitants, depuis 1990.
Une analyse élémentaire des données statistiques disponibles relatives à la situation, montre que 610 greffes de rein ont été réalisées en 36 ans au Maroc grâce à 1200 donneurs potentiels.
L’insuffisance rénale chronique reste un véritable problème de santé publique au Maroc. L’incidence et la prévalence de la maladie ne cessent d’augmenter année après année, ce qui entraîne de sérieux problèmes socio-économiques.

Le Maroc compte aujourd’hui plus de 320.000 patients atteints d'insuffisance rénale, avec une moyenne de 3.400 cas supplémentaires par an, selon le ministre de la Santé, Pr Khalid Ait Taleb.
4.000 patients sont dialysés et seuls 630 transplantés du rein, soit près de 1.200 dialysés par million d’habitants. Ces chiffres sont à la fois modestes en comparaison avec les pays développés et surtout par rapport à la demande croissante de greffes.

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