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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 28/04/2023 | Lire l'article original
Etude : Selon les résultats d’une récente étude élaborée sur les services de santé VIH dans la région MENA, en particulier dans quatre pays de la région dont le Maroc, la pandémie a eu un impact significatif sur la fourniture de ces services, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins, la continuité des soins et la qualité des services.
« Le Maroc a été identifié comme l’un des meilleurs pays de la région MENA à faire face à l’épidémie de VIH sur la base de ses capacités de recherche, de ses systèmes de surveillance, de ses réponses fondées sur des preuves et éclairées». C’est ce qu’indique une nouvelle étude intitulée «Impact de la crise sanitaire de la Covid-19 sur l’accès aux services VIH ». Menée par le groupe d’ONG (ITPCMENA, Solidarité SIDA, AGD, ATP+, Al Shehab RdRMaroc et M-Coalition) dans quatre pays de la région Mena dont le Maroc, cette étude montre que le Maroc a réussi à maintenir la prévalence du VIH à un faible niveau dans la population générale. La couverture nationale de la thérapie antirétrovirale a également augmenté de 16% en 2010 à plus de 75% en 2020. «La prévalence du VIH reste cependant élevée parmi les populations clés, en particulier les utilisateurs de drogues injectables (7,9%), les femmes travailleuses du sexe (1,3%) et les migrants (3%)», lit-on dans l’étude.
Selon l’étude, les populations clés qui ont participé à l’enquête quantitative ont indiqué qu’elles avaient rencontré des difficultés à accéder aux services de dépistage pendant la pandémie. « Cela était en partie dû à une rupture de stock importante de kits de test qui a duré près d’un an et a entraîné un énorme retard dans les services de test», explique la même source. Cependant, des efforts bien coordonnés entre le ministère de la santé et les ONG locales comprenaient «la distribution de stocks de trois mois de seringues à usage unique et de remplacement de la méthadone aux clients dans les zones difficiles d’accès ». La même source indique que «des stocks de médicaments de 3 mois ont été livrés aux personnes vivant avec le VIH à domicile, soit par coursier, soit par l’intermédiaire d’ONG». D’autre part, les résultats de l’enquête quantitative auprès des personnes vivant avec le VIH ont révélé que le pourcentage de cette population a déclaré avoir eu « des difficultés qui à accéder à la thérapie antirétrovirale avant la pandémie a doublé pendant la pandémie ». L’étude montre que « près de 91% des personnes vivant avec le VIH qui avaient besoin de services médicaux pendant la pandémie n’ont pas pu y accéder par crainte de contracter le coronavirus, et près de 53% ont déclaré que les établissements étaient fermés ou n’avaient pas fourni les services dont ils avaient besoin pendant cette période ».
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