Revue de presse

La machine d'approvisionnement en médicaments pour hémophiles grince. Les malades atteintes de cette maladie font face ces derniers mois à des ruptures qui affectent la stabilité de leur traitement. Les parents d'enfants hémophiles crient leur détresse. «La prophylaxie devient un luxe et un quota d'urgence doit être dégagé au niveau des structures de soins», lance un parent, présent à la soirée de sensibilisation organisée par les Laboratoires Roche, ce 17 avril, à Alger, à l'occasion de la Journée mondiale de l'hémophilie.

Face à ces inquiétudes, la directrice des programmes de soins, de l'éthique et de la déontologie médicale au ministère de la Santé, Dr Leïla Benbernou, rassure et donne rendez-vous aux malades après le mois de Ramadhan. «Nous avons présenté récemment à monsieur le ministre de la Santé la problématique de la rupture du traitement des hémophiles. Il s'est montré très sensible et nous a assurés que cette question sera examinée après le mois du Ramadhan», a-t-elle déclaré lors de cette soirée de sensibilisation. «L'hémophilie est une urgence, et le ministre porte un regard très sensible sur les préoccupations et le vécu des hémophiles», a-t-elle poursuivi en évoquant «certains problèmes de fournisseurs à l'international» qui ont grippé la chaîne d'approvisionnement en médicaments. Et de préciser: «Ce n'est pas au ministère de la Santé d'engager toutes les procédures commerciales...».

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