Revue de presse

Les familles doivent débourser en moyenne entre 2.500 et 12.000 DH par mois

Droits: A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril 2023, l’Association Vaincre l’autisme appelle à l’élaboration d’une stratégie nationale de prise en charge de l’autisme. Une étude épidémiologique doit être diligentée pour déterminer le nombre de personnes affectées par ce trouble au niveau national.

L’Association Vaincre l’autisme poursuit son combat pour la prise en charge des personnes autistes au Maroc. L’association interpelle une fois de plus le gouvernement pour la mise en place d’une politique réelle de santé publique avec une stratégie de prise en charge qui permettrait aux enfants autistes d’accéder à leurs droits fondamentaux afin d’être soignés et éduqués. L’Association fait remarquer que dans la majorité des cas, les enfants atteints de ce trouble sont pris en charge par leurs parents qui s’épuisent à trouver des solutions pour permettre à leurs enfants de se développer, et à faire en sorte de ne pas laisser l’autisme dégrader leur état de santé. Les prises en charge qui sont coûteuses, fragilisent économiquement les familles. « Les estimations varient entre 25.00 et 12.000 DH par mois », note l’association.

Les familles restent seules et isolées face à l’autisme de leur enfant. L’association révèle que l’autisme touche 680.000 personnes au Maroc dont 216.000 enfants. Ce trouble neurodéveloppemental touche 12.800 naissances par an au Maroc, ce qui représente 35 naissances par jour. Ces chiffres sont les prévalences internationales que Vaincre l’autisme annonce depuis 2013 en l’absence de chiffres précis jusqu’à ce jour. C’est pourquoi l’ONG appelle à la digitalisation d’une étude épidémiologique pour savoir précisément combien de personnes sont affectées par l’autisme. L’association note que l’absence totale des données épidémiologiques sur l’autisme illustre le flou.

A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril 2023, l’association relève qu’il est urgent que le ministère de la santé, le ministère des affaires sociales , le ministère de l’éducation nationale et le ministère de l’enseignement supérieur s’attaquent à ce problème et annoncent leur stratégie pour l’autisme. Plusieurs initiatives ont été mises en place par les associations de parents pour tenter de sauver leur enfant.

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