Revue de presse

Depuis 2018, l’Algérie qui compte plus de 4.000 hémophiles, a « franchi un grand pas en matière de leur prise en charge », en adoptant une « stratégie nationale de prophylaxie chez les hémophiles ayant permis de leur assurer une éducation thérapeutique », a indiqué le docteur Ben Ahmed Bahri, médecin inspecteur en chef, coordinateur au niveau de la direction de la santé et de la population de Tiaret. Le professeur Messaoudi Reda a souligné dans ce sens au cours de ses ateliers organisés conjointement par la Direction de la santé et de la population de la wilaya de Tiaret, le CHU d’Oran, l’établissement hospitalier spécialisé en pédiatrie de Canastel, et l’Association de wilaya d’aide aux hémophiles, tenue à la salle des conférences de l’hôtel Tagdempt, que le ministère de tutelle adopte depuis 2018 une « stratégie nationale de prophylaxie chez les hémophiles ayant permis de leur assurer une éducation thérapeutique ».

Le même responsable a indiqué que l’éducation thérapeutique de ces patients constitue un critère d’accréditation pour les hôpitaux accueillant des patients atteints de maladie chronique. Elle comprend les activités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre les patients conscients et informés de leur maladie, des soins, de l’organisation et des procédures hospitalières, et des comportements liés à la santé et à la maladie. Cela a pour but de les aider (ainsi que leur famille) à comprendre leur maladie et leur traitement, collaborer ensemble et assumer leurs responsabilités dans leur propre prise en charge dans le but de les aider à maintenir et améliorer leur qualité de vie». Ces références aident à mettre en place des projets d’éducation thérapeutique des patients hémophiles au niveau des établissements hospitaliers spécialisés ou autres.

« D’après la répartition spatiale, émanant des services de l’unité d’hémophilie et de l’hémostase héréditaires, créée en 2021, au niveau de Zaaroura, Tiaret, compte 201 hémophiles recensés et enregistrés. Après Tiaret (chef-lieu), c’est Takhmaret qui enregistre le taux le plus élevé dans la wilaya, et ce, à cause des mariages consanguins, suivit de Sougueur, Ain Dheb, Aïn Kermes, Frenda, Rahouia et Ksar Chellala. 64% des cas sont de type A», nous a déclaré le Dr Bekki, cadre de la DSP.

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