Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_biogaran

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Algérie Carte nationale Sanitaire - Professeur Bessaha : « Tenir compte des spécificités de chaque spécialité médicale »

El Moudjahid | Algérie | 02/09/2022 | Lire l'article original

La politique sanitaire est devenue, aujourd’hui, une affaire d’Etat, vu la grande importance du secteur de la Santé dans le maintien de la stabilité du pays mais aussi parce que le secteur a connu des lacunes, des défaillances et des maux de toutes sortes, appelés obligatoirement a disparaître si l’on veut arriver un jour à prendre en compte les besoins effectifs de chaque région en matière de santé suivant un diagnostic précis et des données objectives. Pour ce faire, «une carte nationale sanitaire sera créée, au titre de la restructuration du système national de santé, en vue de mettre en place de nouveaux mécanismes susceptibles d’assurer une meilleure gestion des structures de santé et promouvoir les prestations offertes au citoyen», lit-on dans le rapport final du dernier Conseil du gouvernement.

Cette carte prévoit la création d’une circonscription sanitaire dans chaque daïra, de sorte à regrouper les ressources humaines et financières et les structures disponibles, dans le but de revaloriser les prestations de santé et de mettre en place de nouvelles fonctions complémentaires inter-structures hospitalières et réunir les conditions nécessaires à une meilleure prise en charge de la santé du citoyen. Une carte sanitaire appelée à évoluer avec le temps selon différents critères dont la densité du nombre d’habitants et l’emplacement géographique.

Le professeur Madjid Bessaha*, chef de service de médecine légale au CHU de Béni Messous, affirme que « la mise en place de cette nouvelle carte sanitaire est une très bonne chose, mais elle restera sans efficacité si elle n’intègre pas le secteur privé, d’une part, et d’autre part, si on ne tient pas compte des spécificités de chaque spécialité médicale ». Pour le spécialiste, « parler de carte sanitaire n'est pas une nouveauté, mais pour plus d’efficacité il faut corriger l’échec des cartes sanitaires précédentes et les points positifs ce cette nouvelle carte dépendra de sa gestion ». Le spécialiste se pose, en effet, des questions importantes, à savoir comment mettre en place une carte sanitaire sans inclure les potentialités du secteur privé dans la démarche ? Et comment réussir une révision de la carte sanitaire sans une refonte plus globale orientée vers les sources de financement de la dépense de santé ? « Il faut intégrer les recettes colossales de la sécurité sociale, qui reste un secteur budgétivore dans son fonctionnement, sinon on tournera en rond avec des dépenses généreuses de l’Etat mais sans efficacité sur le terrain », estime le professeur.

A la question de savoir si cette carte sanitaire, élément essentiel de la nouvelle loi sanitaire, peut consacrer l'équité dans l'accès aux soins pour toute la population à travers toutes les régions du pays, le Pr Bessaha dira que « cela est impossible si on ne met pas en place une carte sanitaire spécifique par région et surtout par spécialité ». Pourtant, la carte sanitaire sur laquelle s'appuie le système national de santé vise à organiser et à planifier la répartition de l'ensemble des moyens, des ressources et des activités au niveau du territoire national, en tenant compte de l'inventaire et de l'évaluation des capacités existantes et en se basant, notamment, sur les données épidémiologiques, démographiques, géographiques et socio-économiques ainsi que les orientations du Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT).

Farida Larbi
(*) chef de service de médecine légale au CHU de Béni Messous


Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !