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Algérie Vaccination contre le cancer du col utérin : Le débat au niveau des professionnels

El Watan | Algérie | 01/04/2007 | Lire l'article original

L’apport de la vaccination contre le cancer du col utérin en Algérie » a été le principal thème de réflexion du Séminaire de consensus sur la stratégie nationale de lutte contre le cancer du col utérin, ouvert mercredi à l’Institut national de santé publique (INSP). Organisé par le ministère de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Population, le séminaire a regroupé des professeurs de plusieurs spécialités et un expert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le séminaire constitue une occasion « pour connaître les derniers résultats en matière de vaccination contre le cancer du col utérin », selon les organisateurs de la rencontre.

« En fonction de ce qui en ressortira de ce séminaire, des moyens existants, de la couverture vaccinale et du poids du cancer du col utérin en Algérie, il sera possible de décider de l’opportunité ou non de l’introduction du vaccin anti-cancer du col utérin en Algérie », a affirmé le docteur Djamila Nadir, de la direction de la prévention au ministère de la Santé. Pour le docteur Terfani Youcef, la rencontre permettra de « discuter de la reconfiguration de la politique nationale de prévention et de lutte contre le cancer du col utérin en Algérie ».

Le cancer du col utérin est un problème de santé publique. Il est le deuxième cancer plus important chez la femme après celui du sein, selon les praticiens. « Le poids de ce type de cancer est important et pose un problème économique », ont-ils affirmé, précisant que la prise en charge d’une malade coûte 2,5 millions de dinars. « Une femme sur deux décède et l’espérance de vie ne dépasse pas cinq ans », ont-ils observé, faisant remarquer, toutefois, que ce type de cancer « peut-être curable si il est diagnostiqué à temps, c’est-à-dire dès l’apparition des cellules cancéreuses ». 29 089 cas de cancer ont été dépistés en 2002, dont 1200 cas de cancers du col utérin, a affirmé le professeur D. Hamouda qui a mis en garde contre son augmentation, en l’absence d’une stratégie de prise en charge.

« En 2012, ils seront 34 295 nouveaux cas de cancer, dont 16 880 nouveaux cas chez l’homme et 17 415 nouveaux cas chez la femme », a-t-elle averti. « La moyenne générale admise est de 15 nouveaux cas pour 100 000 femmes et le cancer du col utérin représente 50% des cancers chez la femme », a-t-elle indiqué. Avec une incidence très élevée, ce cas de cancer apparaît à des âges plus jeunes, « l’âge médian est de 54 ans, avec un premier cas de cancer à partir de 30 ans », a-t-elle ajouté. Selon une étude arabe, les pays maghrébins enregistrent l’incidence la plus élevée dans le monde arabe et en Afrique.

Ils viennent juste après la Somalie. L’incidence du cancer du col utérin est, en revanche, moins importante dans la région du Proche-Orient. Pour les praticiens, le vaccin va permettre de réduire le taux de prévalence de 70% en Algérie, justifiant que les essais vaccinaux donnent des résultats concluants de près de 100% (99%). « La vaccination s’avère être la meilleure stratégie, mais n’exclut pas le dépistage et n’éradique pas la maladie », ont-ils souligné ajoutant que pour éradiquer complètement la pathologie, « il faut penser également à vacciner les garçons ». Relevant l’insuffisance des unités de dépistage et du personnel soignant à répondre à un dépistage massif, les praticiens estiment que la vaccination contre le cancer du col utérin, ciblant les adolescentes (âgées entre 9 et 13 ans), reste l’alternative. Le vaccin est appliqué aux Etats-Unis et dans les pays nordiques.

Il est en cours en France (achat libre dans les pharmacies, remboursé à 80%) et beaucoup de pays ont enregistré le vaccin, comme le Maroc, le Togo, le Mali, le Tchad, a affirmé le professeur Keïta Namorey, expert à l’OMS. « Sans effets secondaires, les études ont prouvé l’efficacité du vaccin à 95%, voire à 100% », a-t-il dit. Le seul inconvénient, selon d’autres praticiens, est son prix qui reste cher, environ 360 dollars US pour trois doses. Par ailleurs, le professeur Bouzid du Centre Pierre et Marie-Curie (Alger) a souligné qu’il faut régler le problème pour les générations futures, en faisant remarquer que l’Algérie « a les moyens » pour procéder à la vaccination contre le cancer du col utérin.

Djamila Kourta

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