Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_ferrer

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Maroc Exploit de l’équipe de chirurgie vasculaire de l’hôpital Ibn Sina ) : La réimplantation d’une main totalement sectionnée par un sabre

L'Opinion | Maroc | 31/03/2007 | Lire l'article original

Fin février 2007, un jeune nigérian a eu la main totalement sectionnée par un sabre (photo1), suite à une agression dont il a été victime à Salé. Il mets sa main coupée dans sa poche et se présente aux urgences de l’hôpital Ibn Sina de Rabat Et c’est le branle bas de combat qui commence. Toute une organisation et toute une logistique se mettent en place. Trois équipes de spécialistes vont se succéder avec un seul objectif, réimplanter cette main complètement isolée de l’avant bras. Cela a été obtenu avec succès au bout de douze (12) heures (photo2).

D’abord une équipe de traumato-orthopédistes, pour rétablir la continuité des os et leur fixation par des broches. Ensuite les chirurgiens plasticiens et neurochirurgiens pour la réparation des principaux nerfs qui commande la fonctionnalité. Et enfin le travail minutieux, sous microchirurgie, de l’équipe de chirurgie vasculaire, pour suturer les artères et les veines qui vont assurer la revascularisation.

Cette grande première pilotée par l’équipe du Pr. Younes BENSAID, chef du service de chirurgie vasculaire, a nécessité le concours de 20 spécialistes, médecins, chirurgiens, orthopédistes, anesthésistes réanimateurs, infirmiers et gestionnaires.

Autant le Pr. Bensaid et son équipe ressentent une fierté quant au résultat obtenu, autant ce professeur émérite en chirurgie vasculaire, dénonce le fait que le Maroc, ne dispose que d’un seul service de chirurgie vasculaire, celui de l’hôpital Ibn Sina. Et pour étayer ses propos, il donne l’exemple de tous ses victimes des accidents de la voie publique, qui ont des fractures multiples avec atteinte artérielle aboutissant à des ischémies aigues et donc à l’arrêt de la vascularisation. Tous ses malades, qu’ils soient d’Oujda ou de Dahkla, n’ont que six heures (délai maximum toléré pour un arrêt vasculaire aigu) pour arriver à Rabat, afin d’espérer sauver leur membre d’une amputation.

Cela est inadmissible, s’indigne Pr. BENSAID. Cependant, ajoute-t-il, le ministère de la santé est conscient de ce problème vital. C’est dans ce sens qu’il coordonne avec le Wali de Mekhnès et surtout grâce à la générosité d’une femme de confession juive, pour l’ouverture en avril 2007 d’un service de chirurgie vasculaire à l’hôpital Mohammed V de Mekhnès.

La chirurgie vasculaire est d’un grand apport thérapeutique, tient à rappeler Pr. Younes BENSAID, en cas d’anévrysme de l’aorte, d’atteintes des artères rénaux, digestifs ou cérébraux, mais surtout en cas d’atteints des artères des membres inférieurs chez les diabétiques présentant des gangrènes. La chirurgie vasculaire est la seule technique thérapeutique pouvant sauver un pied ou une jambe de l’amputation. La nécessité pour la mise en place de services de chirurgie vasculaire dans d’autres provinces du Royaume trouve une autre justification, auprès des malades souffrant d’insuffisance rénale terminale et dont le seul recours la dialyse rénale.

Car, pour bénéficier de cette épuration artificielle, ces malades doivent d’abord passer par un service de chirurgie vasculaire pour la confection d’une fistule artério-veineuse, préalable indispensable. Et 99% de ces fistules se font dans le seul service disponible au Maroc, celui de l’hôpital Ibn Sina. Aujourd’hui, le Maroc dispose d’une vingtaine de spécialistes en chirurgie vasculaire, une dizaine d’autres sont en formation, de quoi faire fonctionner de nouveaux centres, d’autant plus que l’investissement n’est pas très lourd, tient à préciser Pr. Bensaid.

Dr M.R.

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !