Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_strides

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions


Revue de presse

Trier les actualités par :

Algérie Éthique médicale : L’enseignement est encore insuffisant

El Watan | Algérie | 31/03/2007 | Lire l'article original

Trois thèmes d’actualité – la transplantation d’organes, le diagnostic anténatal et les essais cliniques – ont été au centre des débats, jeudi dernier, à l’occasion du premier séminaire algéro-français sur l’éthique médicale, organisé au Palais de la culture par la Faculté de médecine d’Alger, en collaboration avec la Faculté de médecine d’Amiens, le Conseil national d’éthique des sciences de la santé et la Ligue internationale d’éthique médicale.

L’objectif de cette rencontre de deux jours, selon le doyen de la faculté, le Pr Arrada, est pédagogique. « Notre souci est d’arriver à faire connaître aux étudiants en médecine les règles qui régissent l’exercice des professions médicales. Le médecin est partout et en toute circonstance le défenseur de la vie. Parler d’éthique médicale, c’est parler de l’étude des principes directeurs permanents de notre attitude dans notre métier de médecin », a-t-il souligné, précisant que l’enseignement de l’éthique qui est assuré en première année « reste encore insuffisant en volume horaire et en qualité ».

C’est pourquoi, a-t-il ajouté, la faculté de médecine a choisi, dans son programme d’action pédagogique et scientifique pour l’année 2007, d’aborder ce sujet en faisant appel à des experts nationaux et internationaux de l’éthique médicale. « Nous pensons que la période est féconde pour la réflexion et la remise en discussion de certains grands principes issus de périodes de transition. » Il est clair, selon lui, que « la pratique médicale doit être suivie d’une morale médicale qui est une nécessité pour notre pays ». Pour le doyen de la faculté de médecine, le thème de l’éthique est important à aborder en premier, car « en tant que premier responsable de la formation, il fait agir pour éviter les dérives constatées ». En matière de prise en charge de certaines maladies, telles que les maladies congénitales, le Pr Arrada a estimé qu’il est temps de réfléchir à des stratégies de prévention afin de réduire au mieux le nombre de cas qui est en augmentation.

« Il est aujourd’hui possible de diagnostiquer les malformations et mettre en application les règles permettant une interruption thérapeutique de grossesse », a-t-il précisé. S’agissant de la transplantation d’organes, tel le rein, le président du Conseil national de l’éthique des sciences de la santé recommande la révision et l’enrichissement des textes de loi afin d’élargir la possibilité d’avoir des greffons. « Nous proposerons d’autres textes », a-t-il souligné. Ce séminaire constitue, selon le doyen, un « premier jalon pour amorcer le débat sur l’éthique médicale, au stade des balbutiements, en Algérie afin d’élaborer au plus vite un code de l’éthique médicale ».

Le professeur Bernard Nemitz, doyen de la Faculté de médecine d’Amiens (France), a de son côté expliqué que l’essor de la médecine dans les pays développés a suscité une réflexion sans précédent sur l’éthique médicale qui occupe une place considérable dans la politique de santé des pays européens. Pour ce professeur, l’éthique médicale « n’est ni une science médicale ni une philosophie, mais un trait d’union entre les sciences médicales et les légitimités sociales (religions, cultures,...) » Elle est, a-t-il expliqué, « un questionnement approfondi devant toutes les décisions ». Dans les pays développés, les comités d’éthique médicale ont tranché sur moult questions (euthanasie, diagnostic anténatal,...). Il a cependant relevé qu’il reste d’autres thèmes qui « nécessitent une réflexion approfondie, dont l’éthique médicale face au clonage, à la douleur, aux médecines douces, aux soins palliatifs ».

Djamila Kourta

Lire l'article original

Toute l'actualité


CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !