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Tunisie Médicaments : Vers la légalisation de la substitution des princeps par les génériques

Le Quotidien Tunisie | Tunisie | 29/03/2007 | Lire l'article original

Le ministère de la Santé publique prépare actuellement un projet de décret qui permettra au pharmacien de substituer les médicaments princeps par les « copies » bon marché ayant perdu la protection de leurs brevets. L’objectif est de diminuer de 30% le coût de l’ordonnance dans le cadre du nouveau régime d’assurance-maladie.

De leur côté, les pharmaciens revendiquent une marge bénéficiaire identique à celle des médicaments sous brevet Deux modifications réglementaires devraient faire du pharmacien d’officine le pivot de la distribution des génériques. La première stipule que le pharmacien sera autorisé à remplacer des médicaments princeps (fabriqués sous brevet par un grand laboratoire pharmaceutique après des recherches très onéreuses et, par conséquent, vendus à un prix élevé pendant une période de protection allant de 8 à 20 ans) par leurs génériques.

Fini donc le respect à la lettre de l’ordonnance. Les génériques sont des copies des médicaments dont les brevets sont tombés dans le domaine public. Selon un communiqué publié le 16 mars par l’Organisation de la Défense du Consommateurs (ODC), leurs prix relativement moins chers permettent de diminuer le coût de l’ordonnance de 30%. Autant dire qu’ils contribueront efficacement à préserver les équilibres financiers de la Caisse Nationale d’Assurance-Maladie.

Marge préférentielle

La deuxième modification est revendiquée par le syndicat des pharmaciens d’officine. Il s’agit d’une marge bénéficiaire préférentielle sur la vente des génériques. «La marge de l’officine devrait être au moins identique à celle d’un médicament sous brevet», explique Chedly Fazâa, secrétaire général du syndicat. Et de renchérir : «Les pharmaciens n’accepteront en aucun cas la baisse de leur chiffre d’affaires. Ils ne doivent pas être le bouc émissaire». En d’autres termes, si le princeps est vendu à 20 dinars et la copie de la molécule qui a perdu la protection de son brevet à 15 dinars, la marge du pharmacien devrait être égale. C’est le cas de tous les pays où les médicaments génériques connaissent une ascension irrésistible. En France, ces médicaments ont enregistré une croissance de 14% en 2006 et de 30% en 2005. En Allemagne, au Royaume-Uni et au Danemark, les génériques représentent entre 30 à 55% du marché des médicaments en valeur.

En Tunisie, leur utilisation se situe entre 11 et 25% dans le secteur privé (les officines) entre 1995 et 2005. Au niveau des hôpitaux, l’usage des molécules de substitution a régressé passant de 40,5% en 1995 à 32% en 2005. C’est dire que beaucoup reste à faire pour maîtriser les frais de soins et faire bénéficier la sécurité sociale des avantages des génériques.

Dans un récent sondage sur les connaissances et les attitudes des Tunisiens à l’égard des génériques, réalisé récemment par L’ODC, 69,5% des personnes interrogées ont affirmé avoir entendu parler de ce type de médicaments, 22% en ont été informées par les pharmaciens et 21% par leurs médecins, 10% l’ont connu après avoir constaté la baisse des prix de certains médicaments.

En ce qui concerne les prix, 25% seulement des 370 personnes, appartenant au milieu urbain, interrogées ont estimé que les prix des génériques ne sont pas élevés.

Pour ce qui est de l’efficacité de ces médicaments, 66,8 % croient qu’ils ne diffèrent pas des princeps et 27,6% ont noté qu’ils sont carrément inefficaces.

Walid KHEFIFI

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