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Algérie Condamnés et incarcérés pour vente de psychotropes : Les pharmaciens d’officine exigent la promulgation de la nouvelle loi

El Watan | Algérie | 21/05/2019 | Lire l'article original

Les pharmaciens d’officine sont passés à l’acte. Ils ont été nombreux à répondre à l’appel du Syndicat National des Pharmaciens d’Officine (SNAPO) et sont venus des différentes wilayas pour participer au rassemblement organisé hier devant le ministère de la Justice pour exiger la révision de la loi 04-18.

Une urgence pour ces professionnels de la santé qui estiment « ne plus pouvoir travailler dans la peur d’être tués au sein de leur officine ou condamnés injustement pour des motifs qui ne dépendent pas de notre responsabilité », a lancé Messaoud Belambri, président du Snapo, en revenant sur le motif de leur mobilisation, qui est lié à la gestion et la dispensation des psychotropes, pour lesquelles une vingtaine de pharmaciens ont fait l’objet de poursuites judiciaires, dont six ont été condamnés de cinq à dix ans de prison au cours de l’année 2018, alors que d’autres ont été victimes d’agression et même d’assassinat.

Une situation devenue « inadmissible », ont clamé hier les pharmaciens, dont la majorité étaient des femmes. Des pancartes et des banderoles ont été hissées, résumant leur désarroi, sur lesquelles on pouvait lire : « Profession menacée, publiez la liste », « Respect aux pharmaciens d’Algérie », « La loi doit protéger le pharmacien et non pas le condamner », « Pharmacien oui, dealer non, Lyrica égale prison », « Les pharmaciens, tous en liberté provisoire ».

Ils ont scandé : « Y en a marre de l’armoire », « Les barons sont en paix », « libérez, libérez Ryma, Oualid et Ahmed », leurs confrères de Mila, Blida et Adrar, tous les trois condamnés respectivement à 10, 2 et 5 ans de prison pour avoir dispensé des psychotropes (Lyrica et Tramadol, pourtant non classés comme psychotropes) sur ordonnances, qui se sont avérées être des ordonnances de complaisance. « Ce n’est pas de la faute du pharmacien.

Nous ne sommes pas responsables de la prescription et ce n’est pas de notre faute si ces produits ne sont pas reconnus à l’international et au niveau local en tant que psychotropes et surtout détournés de leur usage strictement thérapeutique », a souligné M. Belambri.

Et d’exiger la promulgation de la nouvelle loi portant révision de la loi 04/18, la publication du décret exécutif élaboré par le ministère de la Santé concernant les tableaux portant liste des psychotropes, tel que précisé par les articles 2 et 3, alors que l’arrêté ministériel visant leur classification existe depuis juillet 2015.

Au cours du rassemblement, une délégation de pharmaciens, à sa tête M. Belambri, a été reçue au ministère de la Justice et un communiqué a été déposé pour être remis au ministre. Une plateforme de revendications contient sept points – dont l’exigeance de la publication immédiate des tableaux des psychotropes dans le Journal officiel, l’arrêt des poursuites judiciaires contre le pharmacien d’officine dans des affaires liées à des produits non classés officiellement en tant psychotropes, de préserver les droits du pharmacien garantis par la loi dans les procédures, les enquêtes et poursuites (perquisitions, expertises, à savoir la non-poursuite dans les affaires liées aux psychotropes dans le cadre de la comparution directe), respect des dispositions réglementaires relatives à l’inspection dans l’officine et la publication immédiate du décret exécutif portant la gestion des psychotropes.

Rappelons que ce mouvement de protestation a été décidé à l’issue de la réunion du bureau national du Snapo, tenue le 13 mai, afin de faire aboutir ces revendications. Comme il a également été décidé d’observer une grève nationale des officines pharmaceutiques le 29 mai, et un appel à l’arrêt de dispensation des médicaments psychotropes par les pharmaciens n’est pas à écarter.

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