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Maroc La lithiase urinaire en 4 grandes questions, dans la revue de médecine pratique de janvier 2018

Santé 21 | Maroc | 09/02/2018 | Lire l'article original

Sous forme de 4 grandes questions sur la lithiase urinaire, la revue de médecine pratique (janvier 2018) avec l’équipe du service de néphrologie du CHU Hassan II de Fès, développe les différents modes de révélation de cette pathologie, les moyens diagnostiques, les explorations étiologiques, ainsi que la prise en charge thérapeutique à court terme mais aussi à long terme de cette pathologie hautement récidivante. Comment je pose le diagnostic ? Comment j’explorer ? Comment je traite ? Et Comment je préviens la récidive d’une lithiase urinaire ? Ce sont les principales questions auxquelles tout médecin doit se poser devant une lithiase urinaire.

Dans le dernier numéro de la revue de médecine pratique (janvier 2018/ N°74), Dr Nadia KABBALI, Professeur assistant au Service de néphrologie du CHU Hassan II – Fès, dirigé de main de maitre par Pr Tariq SQALLI HASSANI, la lithiase urinaire constitue un véritable problème de santé publique. Il s’agit d’une pathologie fréquente et récidivante, pouvant évoluer de longues années à bas bruit tout comme nécessiter un traitement en urgence et engager le pronostic vital.

Pour Dr Nadia KABBALI, la lithiase urinaire est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, souvent entre 20 et 60 ans. Elle touche le plus souvent le haut appareil urinaire, mais peut également se développer dans la vessie.

Au Maroc, pays en développement où l’accès aux soins n’est pas le même sur tout le territoire et où les habitudes alimentaires diffèrent d’une région à l’autre, le profil épidémiologique des calculs est différent d’une région à l’autre. La lithiase calcique représente plus de 80% des lithiases urinaires. Les autres types de lithiase urinaire sont les calculs d’acide urique (10%), les calculs infectieux (5%) et des calculs rares (cystine, xanthine, médicamenteuses...).

De nombreux facteurs nutritionnels doivent être étudiés, principalement la consommation habituelle de thé, de repas épicés, de produits riches en oxalate, en calcium et en protéines animales indique Dr Nadia Kabbali, dans l’éditorial de la revue de médecine pratique (janvier 2018/ N°74) consacré à la lithiase urinaire.

Cette spécialiste en néphrologie insiste sur le fait que la prise en charge de la lithiase urinaire est multidisciplinaire, intéressant urologues, néphrologue, endocrinologues, biologistes, radiologues et nutritionnistes.

Dr Anwar CHERKAOUI

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