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Algérie Maladie d’Alzheimer : 35 millions de personnes atteintes dans le monde, dont 100.000 en Algérie

El Moudjahid | Algérie | 15/01/2015 | Lire l'article original

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on estime aujourd'hui à 35,6 millions le nombre de personnes dans le monde atteintes de démences, et la maladie d'Alzheimer y est impliquée dans 60 à 70% des cas. En Algérie, près de 100 000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer. Étroitement liée au vieillissement de la population, la maladie d’Alzheimer est multifactorielle. Elle peut être due à de facteurs génétiques ou d’origine physiologique et environnementale.

L’Alzheimer est une maladie qui atteint la population âgée généralement de plus de 65 ans et se manifeste par de troubles évolutifs affectant la mémoire, le raisonnement, le comportement et l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes. Il s'agit d'une maladie neurologique qui évolue de façon progressive et de manière irréversible, à cause d'une dégénérescence du tissu cérébral, pour aboutir à un état de démence. La maladie d'Alzheimer dans sa forme la plus fréquente apparaît en général autour de 60 à 70 ans et n'est souvent même pas diagnostiquée. Une forme plus rare de la maladie se déclenche à un âge plus précoce aux alentours de la cinquantaine appelée la forme familiale due à une mutation génétique.

Selon les spécialistes, des facteurs propres à chaque individu pourraient être à l'origine de la maladie d'Alzheimer. Parmi les facteurs qui augmentent le risque de développer la maladie d'Alzheimer, notons : l'âge, les facteurs génétiques, les traumatismes crâniens, les maladies cardiovasculaires, l'obésité, le syndrome métabolique, l'hypertension non contrôlée et le diabète. A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement qui permette de guérir la maladie d’Alzheimer, cependant les quelques traitements existants agissent pour freiner l’évolution des symptômes, d’où l’intérêt du diagnostic précoce de cette pathologie chronique.

Grâce aux progrès de l’imagerie cérébrale, on sait maintenant diagnostiquer avec certitude la maladie et on sait aussi qu’en luttant contre certains facteurs de risques, il est possible de retarder l’apparition de cette pathologie qualifiée de « maladie de famille » par l’Alzheimer’s Association, car le déclin du patient affecte profondément tous ses proches.

En effet, de nouvelles approches thérapeutiques ont été mises en évidence visant à ralentir ou même stopper la progression de la maladie et prévenir la maladie avant même que les symptômes n’apparaissent.

On peut prévenir Alzheimer

Les chercheurs en sont désormais certains : on peut retarder de plusieurs années l'apparition des symptômes de cette maladie neurodégénérative, à défaut de la guérir. Une approche très prometteuse, développée dans le dossier de Sciences et Avenir 812.
Pour la première fois, les chercheurs commencent à parler de prévention, non pour empêcher la maladie, mais pour retarder le plus longtemps possible le déclenchement des symptômes.

En effet, les travaux de Deborah Barnes et ses collègues de l’université de Californie (San Francisco) ont étudié un grand nombre d’observations sur la maladie d’Alzheimer, ce qui leur a permis d’établir une liste de facteurs de risques qui pourraient être à l’origine du déclenchement de la maladie. La plupart d’entre eux sont liés au mode vie : alimentation, niveau d’études, activité physique, etc.

A travers ces travaux, les chercheurs ont établi que 19 % des cas d’Alzheimer dans le monde pouvaient être imputés au faible niveau d'instruction, 14 % au tabagisme, 13 % à l'inactivité physique, 11 % à la dépression, 5 % à l'hypertension, 2 % à l'obésité, 2 % au diabète.

Ainsi, selon l’équipe de Deborah Barnes, il serait possible de réduire de moitié le nombre de patients atteints de la maladie d’Alzheimer en modifiant seulement notre façon de vivre.

En effet, en réduisant de 25 % ces facteurs de risques, 3 millions de cas d'Alzheimer dans le monde pourraient être évités, d’après ces travaux de recherches.

Notons qu’avec l’augmentation de l’espérance de vie, la prévalence de la maladie d’Alzheimer ne cesse d’augmenter. Dans le monde, près de 35,6 millions de personnes vivent avec une démence. Cette prévalence devrait doubler d’ici à 2030 (65,7 millions) et tripler d’ici à 2050, dépassant les 110 millions de personnes atteintes.

Les 5 recommandations pour se protéger

Dans son dossier consacré à la neurologie, la revue Science et Avenir a mis en relief les cinq recommandations des spécialistes du domaine pour se protéger contre la maladie d’Alzheimer. Les cinq clés qui aident à repousser l’apparition de la maladie se résument en premier lieu au renforcement des neurones à travers la stimulation de sa mémoire. Outre les exercices connus pour se doter d’une meilleure mémoire, il est recommandé de faire des études, les plus longues possibles. « Passe ton bac, ton cerveau vieillira mieux », préconisent les scientifiques. Selon ces derniers, une scolarité longue conférerait en effet une protection contre les manifestations cliniques d’une démence ou d’Alzheimer.

Il y a lieu aussi d’entretenir son corps en pratiquant un sport régulier. Selon les spécialistes on doit consacrer entre 30 à 60 minutes d’activité physique quotidienne (marcher, monter les escaliers…) ou encore programmer des séances de 20 à 60 minutes d’exercices (randonnée, vélo), tel est la prescription des scientifiques pour un cerveau en pleine forme.

Les scientifiques appellent aussi à surveiller ses vaisseaux en soignant le cholestérol, l’hypertension et le diabète, car le traitement de ces pathologies permet de réduire le risque d’Alzheimer. La quatrième recommandation réside dans le fait d’optimiser l’alimentation équilibrée et saine en mangeant des fruits, des légumes, des céréales et des huiles riches en omégas. D’après une étude menée sur 2.000 personnes pour celle qui ont suivi ce régime, le risque de démence est diminué de 40% et la consommation régulière de poissons riches en omégas 3 réduirait ce risque dans les sept ans qui suivent. Enfin les spécialistes axent beaucoup sur la nécessité de stimuler son cerveau en choisissant des activités mentales variées. Sur ce volet, il est absolument recommandé de pratiquer des activités stimulantes et non répétitives qui doivent être développées et entretenues entre 20 et 60 ans, en vue de maintenir la réserve cérébrale en activant la plasticité du cerveau pour lutter contre la survenue de la maladie d’Alzheimer ou ralentir sa progression.

L’Alzheimer et les somnifères ne font pas bon ménage

D’après une étude franco-canadienne diffusée sur le site du British Medical Journal et rendue publique dernièrement, le fait de prendre des médicaments contenant des benzodiazépines, utilisés comme somnifères ou contre l'anxiété, multiplierait le risque d’être touché à l’avenir par la maladie d’Alzheimer.
Pendant six ans, les chercheurs ont étudié 1.796 cas d'Alzheimer répertoriés dans un programme d'assurance médicale canadien et les ont comparés à plus de 7.000 personnes en bonne santé, de même âge et de même sexe.

Cette étude montre que la prise de benzodiazépines durant plus de trois mois était associée à un risque accru d'Alzheimer pouvant atteindre 51 %. Plus la durée d’exposition à ce genre de médicaments est longue et plus le risque d’Alzheimer est élevé. Un risque également majoré en cas d'utilisation de benzodiazépines ayant une longue durée d'action.

Les auteurs de l'étude parmi lesquels des chercheurs de l'Inserm et de l'Université de Montréal rappellent que même si le lien de cause à effet n'est pas prouvé, l'association plus forte observée avec des expositions à long terme "renforce la suspicion d’un lien direct possible" entre prise de benzodiazépines et maladie d’Alzheimer. L’autre hypothèse serait que l’usage des benzodiazépines puisse être "un marqueur précoce d’un état associé à un risque accru de démence".

Un centre national de traitement prochainement en Algérie

Les malades atteints d'Alzheimer, dont le nombre est estimé à 100.000 en Algérie, bénéficieront prochainement d’un centre spécialisé pour les prendre en charge sur le plan sanitaire. Cette première fera certainement des heureux parmi les malades et leurs familles, notamment, qui trouvent des difficultés à s’occuper d’un proche atteint de cette pathologie aux lourdes complications. Considérée la deuxième du genre au niveau du continent africain après la Tunisie, cette structure qui sera implantée au niveau de l’enceinte du CHU Frantz-Fanon de Blida, et dont les travaux de réalisation ont été déjà lancés, aura pour mission d’assurer des soins adéquats aux personnes atteintes de cette maladie.

K. H.

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