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Algérie Un an après la première greffe du visage : Bientôt une nouvelle opération

La nouvelle république | Algérie | 26/11/2006 | Lire l'article original

L’équipe médicale à l’origine de la première greffe mondiale du triangle nez-lèvres-menton, confortée par le succès de l’opération pratiquée il y a un an sur Isabelle Dinoire, compte rééditer une intervention du même type dans les semaines qui viennent. «J’espérais en pratiquer une avant la fin de cette année, parce que nous avons des candidats potentiels. Pour des raisons administratives, on va être obligé de décaler à l’année prochaine», indique Bernard Devauchelle, chirurgien à l’hôpital d’Amiens, interrogé au téléphone par l’AFP.

Avec son confrère lyonnais Jean-Michel Dubernard, en charge du traitement anti-rejet, le Pr Devauchelle avait pratiqué le 27 novembre 2005 (bien 2005) cette intervention spectaculaire, qui a suscité de nombreuses interrogations éthiques mais aussi les applaudissements de la communauté scientifique. L’équipe du professeur Laurent Lantieri à Paris a reçu des pouvoirs publics français l’autorisation et les financements pour pratiquer cinq greffes de ce type dans les trois ans. De son côté, l’équipe du professeur Devauchelle doit soumettre une demande d’autorisation pour cinq nouveaux patients à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

Comme pour Isabelle Dinoire, la prochaine opération sera probablement une greffe partielle nez-lèvres-menton. «C’est la meilleure indication parce qu’on n’est pas capable aujourd’hui de reconstituer des lèvres. En revanche, il existe d’autres possibilités de reconstruction faciale pour d’autres parties du visage qui font appel à des techniques éprouvées», relève le Pr Devauchelle.

Le médecin amiénois se montre assez critique envers les projets britanniques de transplantation d’un visage complet pour deux raisons : que faire en cas de rejet, toujours possible, du greffon ? On ne sait pas non plus comment refaire fonctionner les paupières après une transplantation. Or derrière les paupières, il y a les yeux qu’il importe de protéger, relève-t-il.

«Je ne suis pas sûr que la séquelle de brûlures soit la meilleure indication», ajoute-t-il enfin, en référence à l’hypothèse privilégiée par les chirurgiens britanniques. Isabelle Dinoire, dont l’évolution «est allée au-delà des espérances», avait pour sa part été défigurée par son chien.

La greffe pratiquée en Chine à la mi-avril est en revanche assez similaire à l’opération française, même si les conditions de prélèvement étaient différentes (sur un cadavre, probablement d’un criminel exécuté). «L’opération est semblable et le traitement anti-rejet assez classiquement l’est aussi, sauf qu’ils n’ont pas utilisé de cellules souches», relève-t-il. Pour le Pr Devauchelle, les greffes de visage devraient rester très rares, à l’instar de celles de la main. Leur nombre ne dépasse pas aujourd’hui la trentaine, alors que la première transplantation de main remonte à 1998, à l’initiative, déjà, du Pr Dubernard. «Les indications resteront exceptionnelles et je doute fort qu’en France on arrive au bout des dix pour les délais (trois ans) qu’on s’est donné».

Reste aussi à régler le coût, considérable, de telles opérations. «Est-ce que la solidarité nationale acceptera de payer des traitements (à vie) contre le rejet pour des transplantations du visage ?», se demande-t-il.

F. G.

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