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Maroc Polyarthrite rhumatoïde : Les femmes sont les plus touchées

Le matin | Maroc | 28/11/2006 | Lire l'article original

Le diagnostic précoce permet de stabiliser la maladie. Véritable problème de santé publique, la polyarthrite rhumatoïde est une maladie rhumatismale qui s'attaque aux articulations. Elle est occasionnée par un dérèglement du système immunitaire et survient quand le liquide synovial, qui agit comme un lubrifiant sur les articulations, est déficient. C'est alors que les mouvements deviennent source de frottements et que les cartilages articulaires s'usent et finissent par se détruire complètement. «L'inflammation provoque aussi la dégradation de l'os, des tendons et des ligaments», nous apprennent les spécialistes.

«Si cette affection n'est pas prise en charge, elle risque d'évoluer d'une simple douleur légère diffuse, s'accompagnant de gonflement, vers des douleurs intenses et handicapantes», met en garde le Dr Noufissa Lazrak, rhumatologue au CHU Ibn Sina de Rabat et présidente de la Société marocaine de rhumatologie.

Il arrive également que ces symptômes soient accompagnés de fièvre et de fatigue.Dans des cas rares, d'autres organes peuvent en être affectés notamment les yeux, le cœur, les poumons, les nerfs ou les vaisseaux. Contrairement aux idées préconçues, la polyarthrite rhumatoïde (PR) n'affecte pas uniquement les personnes âgées. Elle peut survenir entre 30 et 45 ans et même toucher les enfants en bas âge. De 0,25% à 1 % de la population sont concernés par cette maladie qui n'épargne pas les pays développés.
Au Maroc, ils seraient entre 87.000 et 350.000 à en souffrir dont 75% sont des femmes.

Cette maladie inflammatoire chronique n'est pas une fatalité. S'il n'existe pas de remède miracle à cette pathologie, il est des traitements qui permettent de la contrôler, d'en soulager la douleur, d'en stopper l'évolution et d'améliorer la qualité de vie des patients (kinésithérapie, chirurgie ou ergothérapie).
Dans de rares cas, la maladie disparaît d'elle-même. Le cas échéant, les traitements doivent être pris à vie.

A côté des traitements symptomatiques classiques agissant sur la douleur, il y a ceux dits «de fond», capables d'enrayer l'évolution de la PR. Le méthotrexate reste celui de référence. Toutefois, la biothérapie est considérée comme la grande révolution thérapeutique. Nouvellement mis sur le marché, les anti-TNF alpha ont prouvé leur efficacité.

Dernièrement, une molécule, anciennement utilisée pour traiter certains cancers, vient d'être approuvée par les autorités marocaines dans le traitement de la PR, au vu d'études cliniques très probantes.
Cet anticorps monoclonal, le rituximab, commercialisé sous le nom de Mabthera®, s'est révélé très efficace et présente l'avantage de ne pas augmenter le risque de lymphome ou de tuberculose. Le véritable enjeu est qu'il soit accessible à tous.

Néanmoins, pour augmenter les chances de contrôler la maladie, rien ne vaut un diagnostic précoce. En démarrant les traitements dans les 6 premières semaines, il est possible de la stabiliser. «Il faut consulter à chaque fois qu'un problème se présente au niveau des articulations.

Aujourd'hui, il ne faut plus se résigner à voir le handicap gagner petit à petit», exhorte le Dr Fadoua Allali, trésorière de la Société marocaine de Rhumatologie. Et le Pr Lazrak de renchérir : «Il est primordial de sensibiliser les généralistes à la nécessité d'orienter les malades vers les rhumatologues.

Ils doivent arrêter de leur prescrire des anti-inflammatoires qui permettent à la maladie d'évoluer à bas bruit».
Un conseil à prendre très au sérieux.

Repères

Manifestations Articulaires

  • Les mains sont atteintes dans 90 % des cas
  • Les poignets : 90 % des cas.
  • Les pieds : 90 %.
  • Les genoux : 60 %.
  • Les hanches : 15 %.
  • Les coudes : 40 %.
  • Les épaules : 50 %.
  • Le rachis cervical : 50 %

Des retentissements multiples

Il faut savoir que cette pathologie réduit de 10 ans l'espérance de vie des malades. Une personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde n'a forcément pas la même vie que les autres. Sa maladie aura à coup sûr des répercussions sur son mode de vie et ce, sur les plans professionnel, économique et familial. Une étude réalisée à l'hôpital El Ayachi de Salé auprès de 100 femmes atteintes de PR met en évidence cette réalité.

Au travail, 100 % d'entre elles pâtissent de retards, d'absentéisme et d'irrégularité, alors que 50 % finissent par arrêter de travailler au bout de 5 ans et 8,7 % au bout de 2 mois Cette maladie handicapante ne manque pas d'affecter l'entourage des malades. 57 % des patientes ont une réaction positive vis-à-vis de la part de leurs conjoints, 10 % sont victimes de divorce et d'agressivité physique ou morale alors que 8 % voient leur maris convoler en secondes noces.

Sur le plan familial, les enfants souffrent également de la maladie de leur maman. L'abandon scolaire est assez fréquent et survient chez 19 % des enfants pour des raisons financières dues à la lourdeur du traitement de leur mère. 17 % quittent l'école pour veiller sur leur parent malade.

Quant aux activités journalières, la PR est très handicapante. Le seul point positif relevé lors de cette étude est l'esprit de solidarité familiale qui nous distingue des communautés occidentales. Véritable baume au cœur.

Kenza Alaoui

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