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Maroc Plusieurs carences nutritionnelles enregistrées

Le matin | Maroc | 17/10/2006 | Lire l'article original

C'est aujourd'hui que le Maroc célèbre officiellement la Journée de l'alimentation. Une occasion pour souligner les problèmes nutritionnels qui restent prévalents de façon très importante. Selon l'Unicef, bon nombre de carences sont enregistrées au Maroc. Au niveau national, le retard de la croissance et l'insuffisance pondérale chez les enfants de moins de cinq ans ont, certes, baissé mais la malnutrition aiguë a triplé entre 1987 et 2003.

Quant à l'obésité, elle touche deux fois plus de femmes urbaines que rurales (13.8 % contre 6.5 %). La carence en micro-nutriments affecte les enfants et les femmes en âge de procréer. La carence en iode s'avère très dangereuse.

Elle touche 22 % des enfants en âge scolaire entre 6 à 12 ans. " Une étude menée par l'Unicef estime que la carence en iode coûte au Maroc l'équivalent de 1.48 % du PIB, soit 3.7 milliards de DH. "
L'anémie aussi est fort présente au Maroc. La carence en fer est, en effet, enregistrée en milieux urbain et rural. 31.5 % des enfants de moins de cinq ans sont anémiques tandis que 32.6 % des femmes en âge de procréer sont atteintes. Ce chiffre s'élève à 37.2 % pour les femmes enceintes. Par contre, 41 % des enfants âgés entre six mois et six ans souffrent d'une carence en vitamine A.

Celle-ci est présente dans la viande, le foie, les produits laitiers, les oeufs, les fruits, les carottes, les légumes verts et l'huile de palmier rouge. “ Ce micro-nutriment joue un rôle essentiel en renforçant le système immunitaire. Si les enfants souffrent de carence en vitamine A, ils sont beaucoup moins résistants à des maladies comme la diarrhée, la rougeole et les infections respiratoires aiguës. Accroître la consommation de vitamine A des populations atteintes d'avitaminose A peut permettre de diminuer de 23 % les décès d'enfants dus à ces maladies.

A titre d'exemple, les décès provoqués par la rougeole peuvent être réduits de 50 % et ceux dus à la diarrhée peuvent être réduits de 40 % ”, explique docteur Mohamed Lardi. Ainsi, les décès peuvent être réduits de 25 % sans parler du nombre d'enfants qui évitent ainsi d'être hospitalisés et de manquer l'école.
L'Organisation mondiale de la santé et l'Unicef ont réitéré que durant les six premiers mois, l'enfant doit être exclusivement nourri au sein pour une croissance optimale.

Une tendance constante à la baisse de la pratique de l'allaitement maternel est enregistrée. " La mise au sein précoce a évolué positivement, passant de 49 % à 52 %, tandis que l'allaitement maternel exclusif durant les 6 premiers mois a baissé de 51% à 32% entre 1987 et 2003. " Nombreuses sont les causes de la malnutrition au Maroc.

Quand la femme enceinte ne suit pas un régime alimentaire et des soins de santé adéquats, elle donne des naissances de faible poids et par conséquent vulnérables au décès infantile précoce. C'est surtout dans le milieu rural que le phénomène est présent.

Les problèmes nutritionnels varient selon les régions. " Le pourcentage de carence en iode varie d'une région à une autre, de même pour le taux de goitre GR dans la plaine, 19 % contre 44 % dans la montagne." Certains endroits, notamment, à Marrakech ont gardé le chiffre national de malnutrition d'il y a 18 ans. Le retard est plus accentué en milieu rural à l'instar des autres indicateurs sociaux quoiqu'une légère amélioration soit enregistrée. En 2005, le sel iodé est consommé par 60 % des ménages au niveau national. Un chiffre qui reste encore insuffisant par rapport aux besoins.

Selon l'Unicef, la pauvreté et l'analphabétisme demeurent des phénomènes déterminants à considérer, mais ce n'est pas la seule explication, une bonne partie est liée au problème de comportement individuel. Parmi les défis au Maroc : " la faiblesse du cadre juridique pour la fortification de la farine ". Un grand effort est réalisé mais les textes pour le sel iodé attendent encore approbation par le gouvernement.

Jihane Gattioui

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