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Maroc Biomédecine : d’énormes opportunités à saisir

L'économiste | Maroc | 12/02/2018 | Lire l'article original

  • Un marché mondial de 140 milliards de dollars ;
  • Les industriels veulent se positionner sur les essais cliniques.

Avec un marché de 140 milliards dans le monde, la recherche biomédicale offre d’énormes opportunités que le Maroc ambitionne de saisir. C’est dans cet objectif que les industriels du secteur pharmaceutique se sont réunis, vendredi et samedi dernier à Rabat, pour « mener un débat de fond » sur les moyens d’attirer une partie des investissements mondiaux dans la recherche biomédicale. L’enjeu est de capter une partie des 80 milliards de dollars que draine « la sous-traitance de la R&D.

De ce total, les essais cliniques pèsent 54 milliards. Au Maroc, plusieurs études ont identifié un potentiel de près de 1 milliard de DH par an, sur les 10 prochaines années », selon Amine Benabderrazik, président de l’association « Les entreprises du médicament au Maroc », organisatrice du colloque. Ses membres sont majoritairement des filiales des big pharma.

L’ambition de l’association est de hisser le Maroc au top 3 en Afrique en matière de recherche biomédicale dans les 5 prochaines années. Le gouvernement a été interpellé sur d’éventuelles incitations à une activité à forte valeur ajoutée et créatrice d’emplois qualifiés. Aux Etats-Unis, la recherche biomédicale a permis de créer 900.000 emplois directs, avec un impact économique global de 1.200 milliards de dollars. Au Royaume-Uni, c’est 230.000 emplois directs et 90 milliards de dollars, relève Moncef Slaoui, président de Galvani Bioelectronics qui a mis l’accent sur une série de pré requis.

Il s’agit notamment de « la mise en place de stratégies intégrées en plus de l’élaboration de lois et réglementations stables, à long terme ». Le gouvernement semble sensible à ces attentes. Saâdeddine El Othmani, a reconnu « qu’il faut améliorer l’assise juridique de la recherche biomédicale et simplifier les procédures ». Toutefois, le Chef du gouvernement n’a pas expliqué comment il comptait s’y prendre.

Le nouveau ministre de la Santé, annoncé au départ de ce colloque, a finalement posé un lapin aux organisateurs. Dans un futur proche, un médicament sur trois sera biologique, fait remarquer Said Amzazi, ministre de l’Education nationale et la recherche scientifique. Cancer, diabète, tuberculose... Autant de maladies traitées grâce aux biomédicaments. Au niveau national, quelques initiatives ont permis d’aboutir à des résultats concluants.

C’est le cas notamment du laboratoire de biotechnologie relevant de la Fondation Mascir (voir notre édition du 10 février 2017). Toutefois, en dépit des efforts des différents centres de R&D, la valorisation des innovations reste encore un frein, comme l’a souligné Amzazi. Selon lui, « le Maroc dispose des atouts lui permettant de s’ériger en exportateur dans ce secteur ».

C’est le cas notamment de valorisation des plantes ou de l’extraction des molécules naturelles, a-t-il dit. La stratégie d’accélération industrielle a identifié la recherche biomédicale focalisée sur les essais cliniques en tant qu’écosystème. Les opérateurs « y croient fortement », selon Benabderrazik. Il a expliqué que c’est un créneau qui a « une valeur structurante, à la fois un mode d’accès à l’innovation thérapeutique, une source de formation continue et un accélérateur économique ».

Amzazi : « Il nous faut un comité national bioéthique »

Biologie moléculaire, séquençage du génome... Autant d’innovations qui transforment rapidement le domaine médical. L’approche curative devra être progressivement rattrapée par une autre plutôt proactive et préventive. Ce « changement de concept », selon le Chef du gouvernement, comporte des risques de dérapages. D’où l’importance de mettre l’accent sur les aspects déontologiques. Le ministre en charge de la Recherche scientifique est conscient du déficit dans ce domaine au Maroc. Seuls les comités éthiques dans les CHU permettent de combler le vide juridique, a rappelé Said Amzazi. Il est urgent dit-il, de se doter d’un vrai Comité national de bioéthique.

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