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Maroc Grosses tensions au CHU

L'économiste | Maroc | 18/01/2017 | Lire l'article original

  • Grèves en série des infirmiers et malades laissés pour compte ;
  • Les corps hospitaliers se déchirent entre eux ;
  • Las, les médecins chefs de service menacent de démission.

Au CHU Mohammed VI, ce sont des clans, des tensions, des grèves presque chaque mois. Cela va même jusqu’à des poursuites judiciaires entre corps hospitaliers. En tout cas, ceux qui payent les pots cassés sont bien sûr les malades qui, ne sachant à quel saint se vouer, préfèrent graisser la patte s’ils veulent être soignés correctement. A vrai dire, personne ne connaît l’origine de ces tensions. Certains avancent le changement des statuts du corps hospitalier, d’autres mettent en avant la surcharge de travail et le manque d’effectif. Du côté du corps infirmier, tous les prétextes sont saisis pour mener une grève ou un sit-in. C’est dire le peu de cas accordé aux malades de l’hôpital. Le dernier conflit en date est celui qui a opposé la major au chef du service ORL, boycotté depuis plus de deux semaines par les infirmiers de son service. Motif : le médecin boycotté a eu la mauvaise idée de demander un planning des infirmiers en service. Ce qui n’a pas plu à la major, indique le professeur Abdelaziz Raji. Ce bras de fer a atteint son summum, d’après le professeur, lorsque l’infirmière-major a agressé la secrétaire du praticien et occupé pendant plus de 45 minutes son bureau. Le chef de service a d’ailleurs déposé plainte et compte poursuivre la chef infirmière devant les tribunaux de Marrakech.

A coup de communiqués placardés partout dans l’hôpital, le syndicat (Fédération démocratique du travail) s’en prend au médecin et a organisé un arrêt de travail de plusieurs heures le 2 janvier dernier. Une grève qui a entraîné l’annulation de plusieurs opérations chirurgicales prévues ce jour-là. Le bureau syndical régional de la FDT exige une intervention rapide des autorités locales pour régler ce conflit et « mettre fin aux agissements despotiques du médecin chef de service ». De leur côté, les médecins enseignants appuyés par le Syndicat national de l’enseignement supérieur menacent aussi de grève et de démission si les conditions de travail au sein de CHU ne s’améliorent pas. « Comment voulez-vous que l’on puisse former les futurs praticiens dans un climat de tension? ».

Pour les praticiens, ce conflit n’est pas le premier. Tout au long de 2016, les services de cardiologie et de radiologie ont été pris en otage par les infirmiers et les techniciens. Face à cette tension, c’est le silence radio auprès de l’administration du CHU et la délégation de la santé.

Badra BERRISSOULE

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