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Revue de presse

DSSB Stratégie de prévention et de lutte contre le cancer colorectal : Le cancer colorectal touche une population de plus en plus jeune

La presse | Tunisie | 31/05/2019

Le nombre de personnes atteintes de cancer colorectal a augmenté en Tunisie. Entre 2010 et 2018, 1.396 nouveaux cas ont été diagnostiqués au sein de la population masculine, tandis que ce nombre s’élève à 1.140 cas pour les femmes. Cette pathologie grave, dont l’évolution est lente, se caractérise par la mutation maligne de polypes tapissant la paroi du côlon.

L’évolution est généralement silencieuse et lente et se manifeste par des symptômes pouvant être assimilés à ceux de pathologies ordinaires, tels que les ballonnements, les spasmes intestinaux, l’alternance de périodes de constipation et de diarrhée…
C’est généralement à un stade tardif que cette maladie est souvent diagnostiquée, ce qui réduit considérablement le taux de survie des personnes qui en sont atteintes. En plus des facteurs héréditaires qui constituent un terrain favorable, les facteurs externes, tels que le mode de vie sédentaire, un régime basé sur des aliments transformés, riche en graisse et en charcuterie, en conserves et pauvre en fibres expliqueraient la hausse du nombre de cas atteints du cancer du côlon au cours des dix dernières années.

Alors qu’en 2010, il figurait au quatrième rang des pathologies cancéreuses les plus courantes chez la femme, il est actuellement à la deuxième place et vient tout juste après le cancer du sein, tandis qu’il représente le troisième cancer le plus courant chez l’homme après celui de la prostate et du poumon. Cette incidence élevée qui touche aujourd’hui une population de plus en plus jeune (les moins de 50 ans) à cause de la consommation importante de produits transformés issus de l’industrie agroalimentaire (conserves, surgelés, charcuteries…) risque de tripler d’ici 2024.

A la lumière des chiffres et des statistiques sur le cancer du côlon, le ministère de la Santé a décidé de mettre en œuvre une stratégie de prévention qui s’est étendue sur deux ans de 2014 à 2016. L’objectif étant de diagnostiquer le cancer du côlon chez le plus grand nombre de cas afin d’assurer une prise en charge précoce et améliorer ainsi l’espérance de vie des personnes qui en sont atteintes.

Ce programme a été déployé au début dans quatre circonscriptions : Msaken (Sousse), Médina Jedida (Sfax), Sijoumi et La Marsa, avant d’être généralisé en 2016 à tout le territoire. Des personnes âgées de cinquante ans et plus faisant partie d’un échantillon ciblé ont été sélectionnées pour faire un test colorectal dans les structures de première ligne afin de détecter l’éventuelle présence de sang dans les selles invisible à l’œil nu. Ceux pour lequel le test s’est avéré positif ont été directement orientés vers les structures de seconde et de troisième ligne pour subir une coloscopie. « En 2014, sur 4.149 cas diagnostiqués dans quatre circonscriptions, 22 souffraient de pathologies intestinales diverses, 19 avaient des polypes aux intestins, 11 étaient atteints d’adénomes malins et cinq étaient déjà à un stade avancé du cancer colorectal. Ceux pour qui le test est négatif devront le refaire dans deux ans », a souligné le docteur Soumaya Mansouri, chargée du programme cancer à la direction des soins de santé de base (DSSB). Selon cette spécialiste, le dépistage du cancer du côlon permettrait de réduire de 20 à 30% la mortalité à l’échelle nationale s’il cible au moins la moitié de la population concernée (<50 ans).

Imen Haouari

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