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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
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Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
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Mohamed Lamine Debaghine, né le 24 janvier 1917 à Alger, est issu d'une famille relativement aisée pour l'époque. Son père tenait un restaurant à Alger. Lettré en arabe, après des études secondaires, il obtient une bourse lui permettant de s'inscrire à la faculté de médecine où il obtiendra son doctorat.
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Tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle sont affectés. Le secteur de la santé ne fait pas exception. Médecins, professeurs d’Universités, personnels paramédicaux en majorité français quittent le pays. Les structures hospitalières publiques ou privées, la faculté de médecine, sont complètement désorganisés. De plus, nombreux bâtiments de soins ont été détruits par l’OAS* parfois avec la complicité de médecins. C’est le cas du service de neurochirurgie, installé à la «clinique Barbier Hugo». Le neurochirurgien et son équipe quittent les lieux après démolition par plastiquage des blocs opératoires. Il ne reste que quelques lits qui seront transportés à l’hôpital Ali Ait Idir : ils équiperont et pour longtemps le service de réanimation du nouveau service de neurochirurgie.
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Le quotidien d'Oran | Algérie | 26/07/2022 | Lire l'article original
Le Professeur Bendjaballah Saadoune, chef du service de chirurgie générale à l'Hôpital universitaire El Hakim Ibn Badis, s'est longuement exprimé hier, sur les ondes de radio Constantine, sur l'état de la greffe d'organes en Algérie, rappelant les premières opérations de greffes de morts à vivants menées depuis 2002.
Selon l'intervenant, l'Algérie détient désormais assez d'expérience pour « réussir à 100% les greffes de reins ». « A Constantine, nous avons été parmi les premiers à transférer et greffer des organes de morts sur des vivants depuis 2002. La situation était très difficile. Même les normes sanitaires scientifiques étaient inconnues en Algérie », a déclaré Pr Bendjaballah. « Mais ensuite l'amélioration est venue progressivement, notamment à travers les lois et règlements et la mise en place de l'Agence Nationale de Transplantation d'Organes », a-t-il ajouté. Concernant la «greffe de rein de mort à vivant en Algérie», cela «nécessite avant tout une sensibilisation et une prise de conscience pour inciter les citoyens à accepter la chose», affirme encore l'intervenant, rappelant que «par rapport aux pays étrangers, nous sommes encore au début» et même «très loin des développements» réalisés ailleurs.
Selon lui, «l'ablation technique et chirurgicale d'organes après la mort cérébrale est une opération facile», et «chaque chirurgien peut le faire avec une équipe médicale spécialisée». « L’importance réside dans le maintien de l'intégrité et la réanimation des organes, en particulier le foie, le pancréas, les reins et les poumons », précise Pr Bendjaballah, qui note qu'en Algérie « nous contrôlons dans une large mesure la transplantation rénale ». L'objectif est, selon lui, de développer la transplantation d'organes et la généraliser, faisant état au passage de «la peur et la méfiance à l'égard des médecins et des hôpitaux » en Algérie, qui sont parmi « les problèmes les plus importants ».
Il rassure que le système mis en place en Algérie « ne permet pas de manipuler ou de vendre des organes humains ». Et rassure également sur le strict respect du testament du défunt (donneur), sur notamment « les caractéristiques qui déterminent le type de destinataire ». « Par conséquent, nous rassurons tout le monde et appelons à une pleine confiance dans les médecins et les hôpitaux algériens », conclut Pr Bendjaballah.
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