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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Le docteur Abdelkader Abid est né à 1950 à Ain Témouchent dans une famille de commerçants aisés et lettrés. Ce n’est pas un hasard s’il fut prénommé en l’honneur de l’émir Abdelkader symbole de la résistance algérienne dans cette famille révolutionnaire de l’ouest.
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Depuis l’antiquité, la tuberculose est présente dans le bassin méditerranéen : en témoignent les séquelles de tuberculose du rachis sur une momie égyptienne de la XXIème dynastie, ainsi que les traces d’établissement "sanatoriaux" pour phtisiques en Egypte 1000 ans avant l’ère chrétienne. Pendant toute la période qui s’étende du 8ème au 19ème siècle, les migrations humaines entre las pays du Maghreb et ceux du moyen orient, l’arrivée au Maghreb des réfugiés de l’Andalousie ont favorisé en Algérie à la fois l’entretien de la maladie et la diffusion des connaissances empiriques de l’époque.
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L'expression dz | Algérie | 11/07/2022 | Lire l'article original
Le classement de l'Algérie démonte les allégations qui font état d'un système de santé à la dérive et en phase d'implosion.
Le système algérien de santé est classé au 4e rang en Afrique après l'Afrique du Sud, le Kenya et la Tunisie. Il faut savoir que le premier pays africain dans ce domaine est l'Afrique du Sud avec un indice de soins de santé de 63,97. Le pays de Mandela est suivi par le Kenya, avec un score de 63,40 et la Tunisie qui a obtenu une note de 56,54. Les trois derniers pays du top 7 des meilleurs systèmes de santé en Afrique sont le Nigeria, l'Égypte et le Maroc, avec des indices de soins de santé inférieur à 50.
Une étude sérieuse réalisée par le Centre médical Andalou, prenant en compte des critères précis, comme l'aptitude et la compétence du personnel médical, la rapidité d'exécution des examens et des rapports, la modernité des équipements de diagnostic et de traitement ou encore l'exactitude et exhaustivité des rapports médicaux, accorde à l'Algérie la note de 52,88. Pour la classification des systèmes de santé en Afrique, le Centre médical Andalou, a également estimé l'amabilité et la courtoisie du personnel soignant, la réactivité (délais d'attente) des établissements médicaux, le coût des soins de santé et même la commodité de l'emplacement pour les patients. C'est dire que rien n'a été laissé au hasard.
Le classement de l'Algérie démonte les allégations qui font état d'un système de santé à la dérive et en phase d'implosion. D'ailleurs, la gestion de la pandémie de Covid-19 a montré, malgré quelque épisode de grande tension, une résistance appréciable dudit système qui a démontré son efficience face à un afflux massif de malades. Il reste qu'une lecture plus approfondie de l'indice de l'Algérie, fait ressortir deux aspects primordiaux. Il s'agit du coût de la santé en Algérie et des délais d'attente dans les établissements hospitaliers. On notera une grande satisfaction des citoyens concernant le coût des prises en charge médicales. Celle-ci a obtenu une note de 73 points de satisfaction. La gratuité des soins médicaux dans les établissements publics y sont certainement pour beaucoup. Cependant, le temps d'attente des soins est moins apprécié avec une note de 34 points de satisfaction. Pour le reste des indices les notes tournent toutes autour de la moyenne. Sur tous les critères, l'Algérien est donc pas très satisfait de ce qu'il reçoit comme soin, même si le système de santé de son pays est assez bien noté par une instance indépendante.
Il y a lieu de souligner, par ailleurs, que ce classement n'empêche pas les Algériens à se rendre à l'étranger, notamment en Turquie et en Tunisie où, visiblement sur certains indices, leur système de santé est plus performant. Les malades évoquent souvent le post-opératoire et les commodités qui ne sont pas aux standards internationaux dans les structures de santé publiques. Certains évoquent également les niveaux des prestations pratiquées par les cliniques privées algériennes qui ne seraient pas d'un bon rapport qualité/prix. Mais aux dires des professionnels, les différences entre l'Algérie et la Turquie est dans les aspects touristiques précédent et succédant l'acte chirurgical. En matière de compétence, la médecine publique et privée algérienne n'a rien à envier à celle de la Turquie ou de la Tunisie. Un petit effort « cosmétique » ferait gagner des points à l'Algérie.
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