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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


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Des médecins cubains en Algérie
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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BELABBES Abdelkader

Docteur Abdelkader BELABBESMédecin mécène, philosophe et homme de science. Abdelkader Belabbes est né le 6 septembre 1915 à Béjaïa dans une famille relativement aisée pour l’époque. Son père Ahmed habitait l’actuelle rue Allaoua Touati (en haut du lycée Ibn Sina). Après avoir terminé l’enseignement primaire, il ira à Alger et plus précisément au lycée de Ben Aknoun où il décrochera son bac en 1933, à l’âge de 18 ans. Voulant devenir médecin, il ira en France, à Tours plus exactement, où il effectuera sa médecine et obtiendra son doctorat en 1940.

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Naissance de la médecine algérienne

Premières journées médicales maghrébines

Trois ans après l'indépendance de l'Algérie, le corps médical des pays du Maghreb, par l'intermédiaire de ses sociétés savantes, a décidé d'organiser annuellement une rencontre scientifique dans l'un des trois pays pour débattre de leurs problèmes médico-chirurgicaux. Les premières journées médico-chirurgicales maghrébines ont eu lieu du 5 au 8 mai 1965 à Casablanca (Maroc). Elles ont été organisées par les sociétés savantes des 3 pays maghrébins qui étaient alors dirigées par...

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Revue de presse

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Algérie Noureddine Zidouni, professeur en pneumologie au Chu Beni Messous : “la vigilance reste de mise pour éviter une catastrophe sanitaire”

Liberté-Algérie | Algérie | 03/05/2021 | Lire l'article original

Le pneumologue recommande la mise en place de multiples “mesures urgentes et appropriées” pour parer à une éventuelle propagation rapide et incontrôlée de l’épidémie.

Liberté : Le taux des contaminations est en progression. Que faut-il redouter ?

Noureddine Zidouni : Après une période de stabilisation de l’épidémie marquée récemment par une diminution de l’intensité de la circulation virale traduite par une diminution des contaminations prouvée par le nombre de consultants dans les unités dédiées à la Covid, une diminution des hospitalisations, une diminution du recours aux unités de soins intensifs et de réanimation, ainsi qu’une diminution du nombre de décès, l’on assiste effectivement à un rebond marqué depuis trois semaines par une recrudescence de l’épidémie qui se manifeste par une augmentation des cas infectés, une augmentation du nombre d’hospitalisations et du nombre de décès.
Il faut craindre une propagation rapide de l’épidémie si des mesures urgentes appropriées ne sont pas mises en œuvre, sur les plans individuel et collectif, dans tous les aspects curatifs, à savoir chez le patient infecté, préventif chez son entourage, et communautaire au sein de la population. C'est-à-dire le traitement précoce du cas infecté, l’enquête épidémiologique chez son entourage et le respect absolu des mesures barrières pour la population que je résume par le triptyque “Mètre, Masque, Mains”, désigné par l’acronyme 3M.

J’insiste aussi sur la réalisation immédiate de l’enquête épidémiologique autour du cas diagnostiqué et mis sous traitement selon les directives du comité scientifique du ministère ainsi que sur l’accélération et l’intensification du programme de vaccination des personnes cibles dans les délais les plus proches possibles à des niveaux décentralisés de la pyramide des soins avec l’implication active des personnels de santé pour la mise en œuvre de ce programme d’action sanitaire éminemment prioritaire.

Comment mettre en œuvre efficacement ces mesures ?

Ces mesures nécessitent une approche pluridisciplinaire et ne doivent pas être limitées au seul ministère de la Santé. Elles concernent l’ensemble des membres de l’Exécutif dans leurs départements respectifs, avec une mention particulière aux structures chargées de la communication pour la mise en place rapide d’actions de sensibilisation auprès de la population pour le respect des mesures barrières. L’apport d’organisations de la société civile proches de la population est souhaité, de même que l’implication de leaders d’opinion dans les divers domaines culturels et sociétaux.
Parallèlement à ces larges actions de sensibilisation, des mesures coercitives doivent être envisagées envers les contrevenants qui ne respectent pas les mesures barrières par des contraventions ou autres mesures laissées à l’appréciation des services concernés.

Le pays n’a enregistré jusqu’à présent que les variants britannique et nigérian du coronavirus. Doit-on s’inquiéter de l’arrivée aussi du variant indien, qualifié de “double mutant” ?

La recrudescence de l’infection au Sars-Cov2 coïncide avec l’apparition de variants de la souche initiale ou virus de Wuhan.
En effet, le séquençage de souches virales a révélé la présence plus d’une centaine de variants, et qui concerne exclusivement les variants anglais et nigérians, avec une légère prédominance du variant anglais. Il est important de noter que ces données sont liées au nombre de séquençages réalisés, donc il est permis de penser que ces données seraient majorées si les examens de séquençage étaient plus nombreux. La particularité constatée chez les cas récemment infectés réside dans la sévérité de l’expression clinique de la maladie avec des tableaux radio-cliniques plus sévères, survenant également chez des adultes jeunes.

Des signes extra-respiratoires peuvent initialement être décrits avant l’apparition du syndrome fébrile à localisation respiratoire, avec une fréquence plus élevée que lors des épisodes précédents de la pandémie. L’autre particularité réside dans la transmission plus rapide de cette souche, et une contagiosité plus élevée. Le variant indien présente deux mutations génétiques majeures par rapport à la souche initiale, se traduisant par une virulence et une contagiosité encore beaucoup plus élevée que la souche initiale et les variants anglais et nigérian. Concernant l’éventuelle présence de ce variant en Algérie, il est important de signaler que cette souche a été identifiée en Europe, donc chez nos voisins du Nord. Cette éventualité est cependant actuellement très improbable, en raison de la fermeture des frontières, mais le risque zéro n’existant pas, la vigilance reste de mise pour éviter une catastrophe sanitaire.

Recommandez-vous un nouveau confinement ?

Devant la dégradation rapide de la situation épidémiologique, toutes les actions de prévention et de diminution de l’intensité de la circulation virale doivent être envisagées, et parmi celles-ci les mesures de confinement.

Ces mesures ne consisteraient pas en un confinement généralisé comme cela a été entrepris en 2020, mais seraient plutôt des actions spécifiques et localisées à horaires variables, déterminées par la situation épidémiologique et l’offre de soins de la localité, qu’il s’agisse de la wilaya, de la daïra ou de la commune. Ces actions nécessitent l’adhésion de la population et doivent faire appel au sens civique de chacun.

L’Algérie a débuté sa campagne de vaccination en janvier dernier. Mais la cadence est trop lente par rapport aux objectifs fixés. Où se situe la faille ?

Concernant les vaccinations, notre pays a toujours adopté des mesures prudentielles et s’est conformé aux règles édictées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à savoir la certification de cet organisme avant d’entreprendre les modalités d’acquisition de tel ou tel vaccin.
Cette pratique est motivée par le souci constant de la protection sanitaire de la population et l’obtention des vaccins les plus sûrs et les plus efficaces ayant le meilleur rapport coût/efficacité et la meilleure tolérance. Ces mesures sont à l’origine du succès du programme élargi de vaccination de l’enfant (PEV) et d’autres actions de vaccination telle la vaccination anti-grippale.

Dans le cas du vaccin contre le Sars-Cov2, la même mesure a été envisagée au début de la pandémie, mais l’aggravation de la sévérité de cette pandémie à un niveau mondial a considérablement modifié les procédures d’achat des vaccins. De nouveaux vaccins basés sur des procédures de fabrication innovantes utilisant des méthodes inédites faisant appel à des méthodes de thérapie génique (utilisation de l’ARN messager) ou à des transporteurs de certains composants du coronavirus par d’autres virus (vecteur viral) ont été proposés à la commercialisation alors que ces vaccins étaient au stade de la recherche dans des essais cliniques dits de phase 3, sans autorisations de mise sur le marché (AMM) dans le pays d’origine, ni homologation ou certification par l’OMS.

Le risque d’une catastrophe sanitaire majeure rappelant d’autres pandémies mondiales, telle celle dite de la grippe espagnole de 1918, a incité les gouvernants de plusieurs pays, notamment les pays occidentaux, à ne pas attendre ou se conformer aux règles en usage avant d’entamer des actions de large vaccination dans leurs pays respectifs. Le retard mis par notre pays à disposer de vaccins se situe à cette période malgré de multiples contacts avec les firmes pharmaceutiques productrices de vaccins. La demande mondiale dépassait l’offre de production.
L’Algérie n’est pas assez compétitive par rapport à d’autres pays plus nantis, pour remporter des marchés pour l’achat des vaccins, ce qui expliquerait l’acquisition plus tardive des vaccins et son étalement dans le temps.

Était-ce une erreur de compter au début exclusivement sur le système Covax ?

Parallèlement à l’acquisition des vaccins sur fonds propres selon les conditions du marché, l’Algérie devait bénéficier du mécanisme Covax mis en place par l’OMS en direction des pays en développement.

Notre pays étant classé par les institutions financières internationales comme étant un pays à revenu intermédiaire, la disponibilité des vaccins par ce mécanisme devrait se concrétiser après celle des pays à faible revenus appelés également pays les moins avancés (PMA). Ce qui explique le retard à l’acquisition des vaccins par ce mécanisme.

Quelles pourraient être les conséquences immédiates d’une vaccination par petites fractions ?

La conséquence majeure de la lenteur de l’application du programme de vaccination par fractions ou épisodes répétés trop espacés touchant des catégories de population réduites serait le retard mis à obtenir l’immunité collective qui protégerait la population et diminuerait de façon drastique la circulation des virus dans la population.

Interview réalisée par : NISSA HAMMADI

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