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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
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Médecin mécène, philosophe et homme de science. Abdelkader Belabbes est né le 6 septembre 1915 à Béjaïa dans une famille relativement aisée pour l’époque. Son père Ahmed habitait l’actuelle rue Allaoua Touati (en haut du lycée Ibn Sina). Après avoir terminé l’enseignement primaire, il ira à Alger et plus précisément au lycée de Ben Aknoun où il décrochera son bac en 1933, à l’âge de 18 ans. Voulant devenir médecin, il ira en France, à Tours plus exactement, où il effectuera sa médecine et obtiendra son doctorat en 1940.
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La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes : le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d'information ; la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu'au recouvrement de l'indépendance, marquée par la marginalisation progressive de la population locale et l'accès de quelques musulmans aux études médicales.
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El Moudjahid | Algérie | 25/04/2021 | Lire l'article original
« Zéro paludisme ! Je m'engage » l'Algérie certifiée libre du paludisme : préservons cet acquis » est le thème de la journée de lutte contre le paludisme, organisée hier à Alger, à laquelle ont pris part d’éminents professeurs et spécialistes de cette maladie qui cause jusqu’à aujourd’hui des milliers de morts dans le monde, particulièrement en Afrique.
Les efforts du secteur de la Santé dans sa lutte contre le paludisme ont apporté leurs fruits de fait que l'Algérie a été certifiée exempte de paludisme en 2019, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après 5 années consécutives sans enregistrement de cas locaux. «La lutte contre le paludisme a été et restera une priorité de la politique nationale de santé, de grands progrès ont été accomplis dans la lutte contre cette maladie», a déclaré à cette occasion le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Abderrahmane Benbouzid, considère que l'obtention d'un certificat OMS est un atout supplémentaire pour renforcer les interventions de surveillance et de prévention de manière intégrée à travers la mise en œuvre du Plan national de prévention de la repropagation du paludisme 2019-2020, qui vise à maintenir l'Algérie exempte de paludisme.
« Nous avons tracé trois objectifs stratégiques pour ce plan. Il s’agit de maintenir une stratégie de vigilance efficace pour traiter immédiatement tout cas de paludisme importé. Il s’agit aussi de mettre en œuvre des interventions spécifiques pour prévenir et contrôler le paludisme de manière intégrée avec le système de santé national et de renforcer la capacité du système d'évaluation et de gestion des risques de propagation du paludisme », a-t-il expliqué. Il souligne que la pandémie de la Covid-19 a perturbé les services de santé et menacé les progrès réalisés au cours des 20 dernières années en matière de santé et de développement. Et d’ajouter : «La célébration de la Journée mondiale de Lutte contre le paludisme vise à confirmer le succès et les progrès réalisés dans la lutte contre cette maladie, en plus de la sensibilisation et du rappel de l'importance de la surveillance et de la vigilance, en particulier dans le contexte actuel de la pandémie de la Covid-19, qui ne devrait pas affecter l’évolution réalisée dans le domaine de ladite lutte».
De son côté le représentant de l’Organisation mondiale de la santé en Algérie qui a lu le message de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique soulignera qu’il est crucial de maintenir les efforts destinés à prévenir, à détecter et à traiter le paludisme en appliquant les «meilleures pratiques» pour protéger les agents de santé et les communautés de l’infection par le virus de la COVID-19. Elle dira que le thème « zéro palu ! Tirer un trait sur le paludisme » a été retenu pour l'édition de cette année en partant du principe que chaque cas de paludisme est évitable et chaque décès lié au paludisme est inacceptable. Selon des statistiques qu’elle a présentées, le continent africain concentrait entre 2000 et 2019 quelque 94% des 229 millions de cas et des 409.000 décès imputables à cette maladie dans le monde, en dépit des « progrès appréciables » réalisés dans la riposte au paludisme dans la région. « L'incidence du paludisme a baissé de 29% et le nombre de décès a diminué de 60% durant la même période.
Du coup, plus de 1,2 milliard de cas et 7,1 millions de décès ont été évités dans la région », a-t-elle révélé en affirmant que le paludisme fait perdre à l'Afrique, chaque année, en moyenne 1,3 point de pourcentage en termes de croissance économique. « Cependant, a-t-elle nuancé, 36 des 44 pays de demie palustre de la région n'ont pas atteint ces étapes intermédiaires. Dans l'ensemble la région n'était pas sur la bonne voie pour atteindre les cibles en matière d'incidence et de mortalité, fixées respectivement à 37% et à 25% », a-t-elle précisé. Pour ce qui est de la situation de paludisme en Algérie, Djamila Hammadi, médecin spécialiste en parasitologie et responsable du Service de référence national de Paludisme à l’Institut national de santé publique (INSP) a confié que notre pays a déploré en 2020 plus de 2725 cas et causé 3 décès. 90% des cas sont observés au sud du pays et les wilayas les plus touchées par cette pathologie sont Tamanrasset avec 83,7% des cas détectés, Adrar (10,4%), Illizi (6,7%) et Ghardaïa (1,4%).
Mohamed Mendaci
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