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Professeur Larbi Abid
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Histoire de l'Algérie médicale

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BELKHODJA Janine-Nadjia

Professeur Janine-Nadjia BelkhodjaCette dame au caractère bien trempé, fait partie de ces icones que l’Algérie s’enorgueillit d’avoir enfantées un jour. Née à Alger un 2 avril de 1928, elle a brisé tous les tabous. D’abord celui des enfants nés de mariages mixtes, de militante communiste avec l’étiquette étriquée d’apostasie- « Je suis profondément croyante »- chose qu’elle affirme dans l’émission radiophonique « J’avoue que j’ai vécu » de Malika Lafer, celui de l’étudiante indigène qui ne pouvait prétendre qu’au concours d’externat et enfin celui du planning familial lancé à la fin des années 60, une fois la souveraineté nationale recouvrée.

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La Médecine Arabe dans l’Algérie médiévale

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Algérie Les tests PCR hors de portée

Le jeune indépendant | Algérie | 18/11/2020 | Lire l'article original

Au moment où l’Algérie fait face à une crise sanitaire sans précédent, impactant fortement son système de santé déjà fragilisé, les laboratoires d’analyses privés profitent, sans scrupule, du manque de tests PCR de dépistage de la Covid-19 dans les structures de santé pour doubler, voire tripler, leurs prix.

Ces laboratoires ont demandé, au début de la pandémie du nouveau coronavirus, des agréments pour effectuer des tests de dépistage afin d’aider le secteur public dépassé par le flux de malades, mais leur politique humanitaire n’a pu résister à la tentation de s’enrichir au détriment de la santé publique.

Pour passer immédiatement un test PCR, le citoyen doit débourser jusqu’à 25 000 DA. « Un service VIP », explique au Jeune Indépendant Yasmine Snouci, 28 ans, atteinte du nouveau coronavirus depuis près d’une semaine.

« A l’hôpital, il y avait beaucoup de monde et j’étais très affaiblie pour attendre », raconte Yasmine qui a préféré recourir à un laboratoire d’analyses privé.
« J’ai contacté plusieurs laboratoires d’analyses privés où les tests PCR étaient disponibles, mais la liste d’attente était longue. Aussi, pour ne pas attendre deux ou trois jours, j’ai dû payer 25 000 DA au lieu de 18 000 DA », affirme la jeune femme, indiquant qu’à ce prix, le prélèvement a été effectué chez elle.

Rappelant que les tests ne sont pas remboursables par la sécurité sociale, elle s’est inquiétée qu’« un service aussi onéreux ne puisse être accessible à tout le monde alors qu’il le devrait. Le droit à la santé est un droit fondamental ». Il convient de noter que les prix des tests de diagnostic virologique ou PCR varient entre 11 000 et 25 000 DA.

Plusieurs laboratoires, contactés par le Jeune Indépendant, ont justifié les prix pratiqués des tests PCR par leur non-disponibilité et aussi par le service qu’ils proposent, à savoir le déplacement à domicile pour effectuer le prélèvement aux patients, à n’importe quelle heure de la journée. Ils se garderont toutefois d’apporter plus de détails sur les écarts importants des tarifs d’un laboratoire à un autre. Beaucoup d’Algériens n’ont pas les moyens pour une telle dépense, et certains ont perdu des êtres chers faute de diagnostic adéquat dans les hôpitaux, où les tests sérologiques utilisés pour le diagnostic de la Covid-19 ne sont fiables qu’après dix jours de contamination du patient, ce qui l’expose au risque de complications et favorise la transmission du virus à autrui. Cette situation a été vécue par Salim, un jeune étudiant de 20 ans qui a perdu récemment sa maman, âgée de 52 ans, des suites de la Covid-19. « Ma mère n’a pas été admise à l’hôpital car les résultats du test sérologique étaient négatifs. De jour en jour, son état se détériorait et nous sommes restés impuissants », a déclaré Salim, le cœur serré. Il indique qu’elle a rendu l’âme 24 heures après son hospitalisation, et ce après un deuxième test positif.

De son côté, l’ancien biologiste et chercheur en virologie, le Dr Mohamed Melhag, estime que les laboratoires qui proposent les tests PCR à des prix exorbitants ont contourné l’objectif de l’approbation dans un contexte critique, qui demande l’implication de tout un chacun pour éradiquer cette pandémie ou, du moins, limiter les pertes qu’elle peut engendrer. « Les tarifs des tests PCR de la Covid-19 appliqués par les laboratoires privés doivent être plafonnés afin de les rendre accessibles à tous les citoyens », estime le virologue.

Qualifiant d’« exorbitants les tarifs appliqués par des propriétaires de laboratoires, mus par le gain rapide en cette situation particulière », il déplore l’absence, au niveau du ministère de la Santé, d’un service en charge du fonctionnement et de l’organisation des laboratoires d’analyses médicales privés. « Pour mettre un terme à ces pratiques et, en même temps, mener une lutte efficace contre la Covid-19, il est impératif de généraliser le dépistage », indique le Dr Melhag.

Le TDM (scanner tomodensitométrie) utilisé dans les hôpitaux, à défaut de PCR, n’est qu’un examen d’orientation et non de confirmation de contamination, insiste le chercheur, ajoutant que l’OMS ne le considère pas comme une technique de diagnostic de la Covid-19. Quant au test sérologique, le chercheur fait savoir qu’il n’est fiable qu’après le dixième jour de contamination, ce qui cause beaucoup de problèmes de diagnostic.
Pour le spécialiste, l’Algérie dispose des moyens nécessaires pour faire plus de tests, mais le manque d’outils comme les réactifs ou encore le risque de pénurie d’écouvillons pour les tests posent un sérieux problème. « Pour augmenter nos capacités de tests, nous devons réfléchir à l’approvisionnement et aux équipements en moyens de dépistage », signale-t-il, faisant savoir que généraliser le dépistage demande un système beaucoup plus complexe et une vraie organisation. Selon lui, il est du devoir de l’Etat de garantir ces dépistages jusqu’aux villages les plus reculés.

Mohamed Mecelti

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