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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


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Des médecins cubains en Algérie
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Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
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ABID Abdelkader (1950-2016)

Dr. Abid AbdelkaderLe docteur Abdelkader Abid est né à 1950 à Ain Témouchent dans une famille de commerçants aisés et lettrés. Ce n’est pas un hasard s’il fut prénommé en l’honneur de l’émir Abdelkader symbole de la résistance algérienne dans cette famille révolutionnaire de l’ouest.

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Naissance de la médecine algérienne

L'enseignement de la pharmacie en Algérie (durant la période coloniale)

L'intendant civil Genty de Bussy, qui avait la responsabilité de l'hygiène et de la santé dans la Régence, signa, le 12 septembre 1832, un décret instituant à Alger un jury de médecine appelé à examiner et à recevoir les candidats français et étrangers aspirant à devenir pharmaciens. Ce jury, composé d'un médecin, d'un chirurgien et de trois pharmaciens militaires, pouvait délivrer un diplôme de pharmacien permettant d'exercer la pharmacie dans la Régence d'Alger.

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Revue de presse

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Algérie Des spécialistes pensent à une mutation du virus : Des formes graves chez les jeunes

El Watan | Algérie | 15/11/2020 | Lire l'article original

Des complications graves et précoces chez les patients Covid-19 de forme modérée à sévère. Un phénomène inquiétant pour les spécialistes, qui pensent à une mutation du virus. Relativement épargnés depuis le début de la pandémie, les jeunes sont de plus en plus touchés, dont des formes graves qui les mènent jusqu’à des opérations de réanimation intensives et parfois au décès.

La courbe haussière de l’épidémie de Covid-19 avec une tendance de cas d’infections graves, dont l’évolution est imprévisible, inquiète les spécialistes.
L’hospitalisation en réanimation au cours de ce mois de novembre a connu une nette augmentation comparativement aux derniers mois. Selon l’étude de l’INSP, la région Centre a enregistré 196 hospitalisations en réanimation au 7 novembre, ce qui représente 5,8% de l’ensemble des hospitalisations.

Au niveau national, ce pourcentage est de 6,5%. Les hospitalisations en unite´s de soins intensifs ont progressé de 17,6%, le nombre quotidien moyen de patients en réanimation est passe´ de 147,3 à la dernière semaine d’octobre a` 173,1 la première de novembre.

Ainsi, une progression des hospitalisations aussi bien a` l’échelle nationale qu’au niveau de la région Centre a été enregistrée, avec des hausses quotidiennes, selon le bulletin de l’INSP.
« 5831 patients sont hospitalisés, dont plus de la moitié (soit 57,7%) sont au niveau de la région Centre », précise l’équipe de rédaction de l’INSP. L’âge des patients hospitalisés en réanimation diffère, selon les spécialistes, de celui des personnes qui l’ont été au début de l’épidémie. La majorité ont moins de 70 ans, affirme-t-on.

Ainsi, la pression sur les services hospitaliers ne cesse de croître, avec des cas de Covid en détresse respiratoire aiguë. « Actuellement, nous observons effectivement des formes sévères de Covid-19 différentes de celles que nous avons hospitalisées au début de l’épidémie, dont des malades chroniques et des personnes âgées qui finissent en réanimation. Des patients décèdent dans le service avant même l’admission en réanimation », signale le Dr Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l’EPH de Boufarik. Il explique que « de nombreux patients arrivent avec des atteintes pulmonaires importantes, d’où la détresse respiratoire aiguë.
Ce qui nécessite des quantités importantes d’oxygène vu l’étendue de l’infection dans les poumons. Lorsque cela ne suffit pas, ils passent en réanimation et à l’intubation. Nous procédons à des évacuations tous les jours. Comme nous enregistrons des décès avant même l’évacuation », a-t-il ajouté. Et de signaler que le nombre de décès n’est pas aussi important que la première phase de l’épidémie, mais les patients qui décèdent sont plus jeunes et parfois sans maladies chroniques.

« Aujourd’hui, nous avons acquis une expérience dans la prise en charge des patients atteints de la Covid-19, surtout avec l’introduction de nouvelles molécules au protocole thérapeutique, selon les directives nationales. Ce qui permet d’éviter de plus en plus de complications. Les patients sont âgés entre 25 et 60 ans », a-t-il souligné.
Le Pr Chrouat Sbaïhi, chef de service de médecine légale à l’hôpital de Rouiba, met en avant la virulence du virus et son action sur l’organisme. « Il détruit tous les organes nobles », a-t-elle souligné.
Elle estime qu’il est aujourd’hui important d’assurer une prise en charge sérieuse des formes mineures de Covid-19, car son évolution est imprévisible. « Nous avons des cas qui désaturent rapidement, vu les atteintes pulmonaires, même s’ils arrivent avec un pourcentage de l’étendue ne dépassant pas les 25%. L’évolution est tellement rapide que la mort l’est aussi pour certains », s’alarme-t-elle.

« Beaucoup de personnes peuvent présenter, en premier lieu, des troubles digestifs et ces troubles peuvent être pris pour autre chose. Suite à cela, l’état des patients se dégrade et des invaginations intestinales ont été constatées et parfois la paroi de l’intestin grêle s’amincit jusqu’à la déchirure. Bien avant cette déchirure, les bactéries migrent du tube digestif pour envahir tout le corps. Une prolifération de ces bactéries provoque des petits foyers qui s’attaquent à tout le corps.
Ce qui induit une mort rapide », a-t-elle décrit. Elle signale également que « nous avons constaté une rapidité de la diffusion du virus qui nous pousse à penser que probablement il a muté. Nous avons de nombreux cas familiaux. Il est important de prendre en charge tous ces cas avec un suivi et un contrôle, même en cas de formes mineures ».
Elle appelle à l’ouverture des unités de consultations Covid en dehors des hôpitaux et assurer un suivi rigoureux avec des examens complémentaires, tels que « le dosage des D-Dimères qui doit être systématique chez des patients prédisposés aux complications d’embolies.
C’est l’unique moyen d’éviter à tous ces cas d’arriver à l’hospitalisation, à la réanimation, voire à l’intubation suite à un processus inflammatoire intense, voire les complications chromogènes. Nous avons constaté chez des patients autopsiés suite à une mort subite, un phénomène de coagulation impressionnant. D’où l’intérêt du suivi et du contrôle des patients Covid-19 même en ambulatoire.

D’autant que nous ne disposons pas de suffisamment de plateaux techniques pour la prise en charge de ces cas, qui présentent des complications graves ». Et d’insister sur le respect des gestes barrières, notamment le port du masque, et éviter les regroupements, tout en estimant que «le confinement n’est pas la seule solution».

Les complications cardiovasculaires ont été également constatées chez les patients jeunes atteints de la Covid-19, hospitalisés ces derniers jours. Le Pr Djamel Nibouche, chef de service de cardiologie au CHU Nefissa Hamoud (ex-Parnet), soutient que les complications cardiovasculaires surviennent chez des patients lors de l’infection et deux à trois mois après avoir été contaminés.

Djamila Kourta

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