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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
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Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
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Le professeur Mohamed Aboulola est né à Ghardaïa le 19 septembre 1929. Après avoir suivi des études primaire à Guelma où il fut témoin des massacres de 1945 perpétrés par l’armée coloniale, il rejoint Alger pour effectuer ses études secondaire. Il part par la suite à Lyon poursuivre ses études en médecine. Il fut externe puis interne des hôpitaux de Lyon où il a exercé auprès de maîtres illustres de la chirurgie générale et pédiatrique dont les professeurs Mallet Guy, Marion et Jaubert de Beaujeu, ce dernier l’orientant vers la chirurgie pédiatrique qu’il développera par la suite à son retour en Algérie.
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Il est difficile de faire une approche sélective de l’histoire maghrébine et de traiter séparément telle ou telle région suivant le concept géopolitique actuel, car le Maghreb tout au long de cette période qui a duré sept siècles a vu des empires, des royaumes et des dynasties se faire et se défaire. Depuis que Okba Ibn Nafaa a étendu l’Islam au Maghreb et fonda la ville de Kairouan en 670, les changements politiques ont été nombreux au Maghreb.
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El Moudjahid | Algérie | 12/02/2020 | Lire l'article original
Les femmes et les filles de la communauté scientifique jouent un rôle essentiel dans le développement et l'innovation dans divers secteurs, et elles sont 60% à exercer dans le domaine de la recherche en Algérie.
L'Université des sciences et technologies Houari-Boumediène (USTHB) de Bab Ezzouar a organisée, hier, une cérémonie en leur honneur, et ce dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des femmes et des filles de science. Cette journée a été instituée par l'Organisation des Nations unies en 2015, vu le nombre insignifiant de filles dans les domaines des sciences techniques, de l'ingénierie et des mathématiques, a souligné la présidente du comité d'organisation, Mme Schehrazad Selmane. Elle précise que « nous avons organisé cette journée dans le but de se défaire de ce stéréotype qui dit que la place de la fille est dans la cuisine et à la maison. Nous voulons les inciter à poursuivre leurs études et leurs recherches dans le domaine de la médecine et de la science, en général ». Elle ajoute : « Nous avons décidé d'engager des actions visant à encourager les femmes à aller de l'avant vers les sciences et les technologies ».
Elle a précisé que l'Algérie, à l'instar des autres pays du monde, souscrit à cet objectif d'encourager la femme dans le domaine de la recherche scientifique. « J'invite les jeunes chercheures, qui œuvrent dans un milieu scientifique (santé, biologie, chimie, physique, technologie, etc.), à faire connaître leurs recherches et à partager ce qu'elles réalisent », mentionne-t-elle. Intervenant le 11 février de chaque année, cette journée internationale est célébrée avec la création de l'Association algérienne des femmes et des filles de sciences en 2019, afin de promouvoir l'accès et la participation pleine et équitable à la science. Cette journée permet de rappeler que les femmes jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique, et que leur participation doit être renforcée.
La cérémonie a permis d'honorer une dizaine de femmes et filles exerçant dans les domaines de la science et de la recherche du Centre, de l'Est et de l'Ouest, en récompense de leurs efforts et de leur labeur. Parmi celles qui ont été honorées, citons, entre autres, les professeures Miriem Aissi, Zihad Bouslama, Fattoum Kharch et Fatma-Zohra Nouri. Mme Schehrazad Selmane fait savoir qu'il faut encourager cette jeune génération à aller de l'avant et à cro»re en ses capacité et savoir, regrettant toutefois qu'un grand nombre de filles, à l'USTHB plus exactement, abandonnent leurs études après la licence, pour des raisons personnelles.
« Notre rôle est de sensibiliser les générations futures par l'organisation de conférences, de workshops et autres activités de conseil et d'orientation », tient- elle à préciser. Pour sa part, le recteur de l'USTHB, M. Cherif Benali, a précisé que « bien que la femme dans la société algérienne affronte de nombreux défis, la science et l'égalité entre les sexes sont indispensables pour réaliser les objectifs de développement durable dans tous les domaines ».
Il souligne que d'« importants efforts sont entrepris pour promouvoir la participation des femmes et des filles dans le domaine de la science ». Pour preuve, à l'USTHB, 50% des étudiants sont des filles. Il explique qu'il faut « s'éloigner des préjugés et des stéréotypes éloignant les filles et les femmes des domaines liés à la science », car elles ont bien témoigné de leurs capacités, à l'instar d'Assia Djebar.
Kafia Ait Allouache
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