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Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


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Abdelkader BOUKHROUFAL'Algérie et la médecine algérienne ont perdu le 23 mars 2004 un de ses valeureux enfants : le professeur Abdelkader BOUKHROUFA.

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Les 40 ans de néphrologie dialyse en Algérie : un point de vue sur l’historique de l’évolution de la néphrologie dialyse en Algérie

La néphrologie a contribué au progrès de la médecine en Algérie particulièrement dans les domaines de la médecine interne, la technologie, la formation, l'organisation sanitaire et la réflexion éthique (don d'organes). Les obstacles rencontrés pour faire reconnaître cette discipline comme spécialité médicale et universitaire ont été fort nombreux. La ténacité des néphrologues à partir de 1977 a porté ses fruits. Ainsi, l'enseignement de la néphrologie en Algérie a débuté en 1988. Le Comité Pédagogique Régional de Néphrologie a été constitué à Alger en 1988 et le Comité Pédagogique National en 1989.

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Revue de presse

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Algérie Dr Abdelouahed Kerrar. Président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) : « La meilleure façon de réduire la facture en devises est de promouvoir la production nationale »

El Watan | Algérie | 18/10/2020 | Lire l'article original

Le marché du médicament connaît actuellement une forte perturbation dans une conjoncture marquée par une crise sanitaire et économique. Rupture de produits essentiels et annonce de nouvelles mesures restrictives pour l‘importation et la production nationale. Le président de l’Union nationale de opérateurs de la pharmacie (UNOP), le Dr Abdelouhed Kerrar revient dans cet entretien sur les inquiétudes, les incompréhensions et les attentes des opérateurs quant au développement de ce secteur qui fait face à d’énormes difficultés.

De nombreux médicaments sont actuellement en rupture au niveau de la PCH et des pharmacies d’officine. Les autorités sanitaires évoquent la pandémie de Covid-19. Quelles sont, d’après vous, les raisons de ces tensions ?

La question des ruptures des produits pharmaceutiques est récurrente dans notre pays depuis de très longues années déjà. Les causes sont bien connues et l’UNOP n’a cessé de les exposer publiquement. Un document exhaustif des causes et des conséquences a été communiqué en novembre 2018 au ministère de la Santé.
Elles se rapportent principalement aux perturbations qui affectent de manière cyclique la programmation des importations aussi bien des produits finis que des intrants destinés à la production locale. Elles se rapportent également aux déficiences liées à la régulation de notre système de distribution et à l’absence de maîtrise des statistiques de consommation.

Et pour le cas présent, on ne peut pas nier que la pandémie de la Covid-19 a compliqué singulièrement la situation chez nous comme dans de nombreux pays à travers le monde. A tout cela s’ajoute le changement majeur avec la création d’un ministère spécialement dédié au développement de la production pharmaceutique nationale.
On a bien vu à quel point la naissance de cette structure ministérielle a été dystocique avec les remous qu’elle a soulevés, ce qui n’est pas fait pour faciliter la prise en main des problèmes qui durent depuis plus de deux années. Nous ne pouvons pas ignorer les contraintes que la crise financière impose actuellement à l’ensemble de notre économie.

Pour le cas particulier de la filière pharmaceutique, alors même que toute forme d’ajustement par les prix est proscrite (du fait qu’ils sont fixés administrativement et figés sur une période de cinq années), il lui est demandé de faire dans l’immédiat une économie substantielle sur la facture à l’importation.
Cela étant, et même si le phénomène des ruptures touche y compris les pays les plus développés, il reste que toutes les explications que l’on peut donner ne doivent pas faire oublier le climat anxiogène auquel des malades peuvent se trouver exposés. Cela décuple la responsabilité qui pèse sur tous les intervenants de la chaîne pharmaceutique.

L’instauration d’une attestation de régulation a été mal accueillie par les opérateurs de la pharmacie qui estiment qu’elle accentuera les pénuries de médicaments. Etes-vous d’accord, et est-ce que cette mesure est réellement nécessaire puisque les programmes prévisionnels à l’importation pour 2020 ont été déjà soumis au préalable par le ministère de la Santé pour validation ?

Les importations du secteur pharmaceutique – produits finis et intrants –, à la différence de tous les autres secteurs de notre économie, sont étroitement encadrées depuis longtemps. Elles obéissent à des programmes annuels, les intervenants sont des professionnels et sont bien identifiés et les prix sont contrôlés d’un bout à l’autre de la chaîne d’approvisionnement et de distribution.
On comprend donc que les opérateurs concernés soient surpris et ne saisissent pas vraiment la signification d’une nouvelle autorisation administrative qui vient se surajouter à des procédures antérieures déjà bien établies et éprouvées de longue date.
Apparemment, le ministère de l’Industrie pharmaceutique dont les prérogatives viennent d’être publiées et auquel le Conseil des ministres a demandé publiquement de réaliser une économie substantielle et immédiate, de l’ordre de 30%, sur la facture de l’importation de produits pharmaceutiques, a décidé de procéder à un audit des décisions prises jusque-là, avant qu’il ne prenne lui-même en main la direction des opérations.

Nos entreprises sont échaudées par les errances de la gestion bureaucratique qui a marqué, des années durant, leur activité. Elles se méfient donc de toutes mesures impromptues qui ne vont pas clairement dans le sens de la prise en charge des problèmes concrets qu’elles vivent sur le terrain et au quotidien. Nous espérons que l’autorité compétente prendra soin de dissiper leur légitime inquiétude au cours des tout prochains jours.

L’un des arguments avancés à travers cette attestation est la réduction de la facture d’importation et la protection des médicaments fabriqués localement. Qu’en pensez-vous ?

L’UNOP s’est positionnée à de multiples reprises et depuis longtemps à ce sujet. Nous sommes conscients que notre pays traverse une crise financière sévère et nous comprenons donc parfaitement que le gouvernement veuille réduire l’importation de produits pharmaceutiques. Mais cela ne devrait pas se faire au détriment de la prise en charge de la demande de soins.

Il s’agit selon notre compréhension de rationaliser et non de rationner. Les restrictions sur l’approvisionnement en produits pharmaceutiques ne devraient intervenir que bien après d’autres besoins moins prioritaires.
On oublie souvent que les importations d’un produit aussi nocif que le tabac ne sont soumises à aucune restriction et qu’elles coûtent au pays des centaines de millions de dollars chaque année. Elles bénéficient même de quotas en exonération de droits de douane dans le cadre de l’accord avec l’Union européenne.

Par ailleurs, nous attirons l’attention du gouvernement sur la nécessité de tout faire pour ne pas pénaliser les importations d’intrants destinés à la fabrication locale.
C’est sur ce point que nos adhérents sont dubitatifs. En effet, la meilleure façon de réduire durablement et efficacement la facture en devises, c’est de promouvoir la production nationale. Par rapport à son équivalent importé, le produit local génère une économie moyenne en devises qui fluctue d’un médicament à un autre dans une fourchette allant de 30 à 80%. L’orientation à imprimer à la politique publique dans ce domaine est donc tout à fait évidente.

Enfin, pour cette nouvelle exigence d’une attestation de régulation, nous voudrions être rassurés quant à son caractère ponctuel et provisoire. Le ministre a parlé d’une mesure transitoire qui devrait disparaître au bout de trois mois. Il serait souhaitable que cela soit confirmé avec force et très rapidement.

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a affirmé que cette nouvelle mesure est un moyen d’instaurer une meilleure régulation du marché. Ne pensez-vous pas que cette mesure jugée « bureaucratique » aura un impact sur le projet phare du gouvernement qui est de développer la fabrication locale et l’exportation ?

A l’UNOP, nous nous étions réjouis de la création d’un département ministériel dédié à l’industrie pharmaceutique, de même que nous sommes alignés sur le plan d’action approuvé par le gouvernement.
Il faut reconnaître qu’à la différence de ce qui se passait auparavant, nous sommes maintenant consultés sur les projets importants touchant à la modernisation du cadre réglementaire de notre filière, au système de fixation des prix et à l’enregistrement des produits pharmaceutiques fabriqués localement.

Cela étant, nous n’avons pas donné de chèque en blanc et nous sommes attentifs à la rapidité dont celles-ci vont se traduire sur le terrain. Nous avons été confrontés dans le passé à l’énorme fossé qui séparait souvent les intentions louables affichées par nos gouvernants des dures réalités auxquelles été confrontées nos entreprises.

Nos attentes les plus urgentes sont concrètes. Il s’agit de résorber rapidement le passif des demandes d’enregistrement en attente pour certaines depuis trois années. La réponse à une demande d’enregistrement ne devrait pas, à l’avenir, dépasser les six mois. Les prix de nos produits devraient être ajustés régulièrement pour tenir compte de l’inflation des coûts internes et de l’érosion du taux de change.
Les procédures régissant l’acte d’exportation doivent sortir du carcan bureaucratique actuel pour être alignées sur les normes mondiales. Plus généralement, nous devons prendre conscience que notre économie est connectée au monde. Le besoin de performance ne concerne pas que nos entreprises, les administrations qui régulent nos activités devraient elles-mêmes être beaucoup plus réactives.
Les projections de consommation de produits pharmaceutiques au cours des prochaines années devraient prendre en compte l’impact d’une croissance démographique annuelle à 2% sur nos dépenses de soins, la transition épidémiologique budgétivore, ainsi que tous les arbitrages fins qu’il convient d’opérer en termes de politique de santé publique.

Malheureusement, ce type de débat pourtant vital n’a pas encore droit de cité chez nous. Il serait temps de s’en soucier pour donner à notre pays les moyens d’appréhender l’avenir dans la confiance et la sérénité.

Djamila Kourta

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