Accueil Santemaghreb.com Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE



Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.

> Voir le bloc-notes


Informations Hospitalo-universitaires

Programme d'études

> Consulter tous les programmes


Documentation

> Consulter toute la documentation


Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BENZERDJEB Benaouda

BENZERDJEB BenaoudaLe martyr, BENZERDJEB Benaouda naquit le 9 janvier 1921 à Tlemcen où il grandit dans un milieu populaire modeste. Il fit ses études au collège Ibn Khaldoun et obtint le diplôme du baccalauréat en 1941, ainsi que le premier prix de langue allemande. Ses idées nationalistes, contribuèrent à la formation, chez lui, d'un sens politique qui le poussa à s'engager dans les rangs du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD).

> Consulter toutes les biographies


Naissance de la médecine algérienne

L'enseignement de la pharmacie en Algérie (durant la période coloniale)

L'intendant civil Genty de Bussy, qui avait la responsabilité de l'hygiène et de la santé dans la Régence, signa, le 12 septembre 1832, un décret instituant à Alger un jury de médecine appelé à examiner et à recevoir les candidats français et étrangers aspirant à devenir pharmaciens. Ce jury, composé d'un médecin, d'un chirurgien et de trois pharmaciens militaires, pouvait délivrer un diplôme de pharmacien permettant d'exercer la pharmacie dans la Régence d'Alger.

> Consulter toutes les rétrospectives

Revue de presse

Il y a actuellement 17958 articles disponibles dans la Revue de presse

Algérie Le Dr Abdelhafid Kaïdi, spécialiste en maladies infectieuses : «Le comportement du citoyen entrave la lutte contre la pandémie »

El Moudjahid | Algérie | 30/06/2020 | Lire l'article original

Le docteur Abdelhafid Kaïdi, spécialiste des maladies infectieuses à l’EPH de Boufarik (Blida), ne cache pas sa déception devant le comportement de beaucoup de citoyens qui ne contribuent pas à la lutte contre la Covid-19 et assure que les statistiques sont effarantes.

« Le nombre de cas de contamination augmente chaque jour. Nous sommes sur le terrain et nous le ressentons à travers les patients que ne recevons. Quand on était en période d’accalmie, on travaillait plus ou moins à l’aise et on avait des lits disponibles », explique-t-il.

Il affirme que durant cette période d’accalmie, les autorités sanitaires avaient décidé même d’hospitaliser les formes mineures de la Covid-19 pour pouvoir les explorer et rechercher les sujets contacts. « Aujourd’hui, ajoutera-t-il, nous sommes revenus aux formes sévères et des malades qui viennent avec une dyspnée d’efforts, c’est-à-dire une gêne respiratoire, une forte fièvre et une asthénie intense et nous avons très peu de lits d’hospitalisations disponibles ».

Le Dr Kaïdi soulève le manque de disponibilité des lits d’hospitalisation et soutient que le phénomène est lié au fait que durant la période d’accalmie, les unités qui ont été mises à disposition pour la prise en charge des cas de coronavirus ont été rouvertes pour qu’elles reprennent leurs activités et prendre en charge les autres pathologies. En parallèle, il y a eu augmentation des chiffres des sujets porteurs de virus.

S’exprimant sur l’augmentation des cas de contamination, il déclare que les causes sont connues et pointe du doigt le relâchement des citoyens quant au respect des mesures de prévention. « Le déconfinement était inévitable car les citoyens ne pouvaient pas rester confinés chez eux indéfiniment », souligne-t-il. Il a insisté sur le respect des mesures barrières et le port du masque, rendu obligatoire pour endiguer les risques de propagation du coronavirus.
Il lance un appel à tous les citoyens qui doivent être conscients de la situation et contribuer à l’effort de lutte contre cette maladie en respectant les mesures de prévention et les gestes barrières.

A propos d’un éventuel retour au confinement, le spécialiste des maladies infectieuses à l’EPH de Boufarik estime que de telles décisions sont « difficiles à prendre » et fait savoir que plusieurs wilayas sont concernées par la remontée du nombre de cas à Sétif, Tipasa, Batna, Sétif, Ouargla, Blida et Alger. « La véritable problématique qui se pose actuellement est de savoir si les citoyens se sentent concernés par ce qui se passe actuellement dans leur pays », mentionne-t-il, confirmant que les services de la Covid-19 enregistrent de plus en plus de cas de formes sévères de la maladie.
« Le virus est le même sauf que nous avons remarqué que beaucoup de sujets sont porteurs de co-morbidités.
Les diabétiques, les hypertendus, les cardiopathes, les asthmatiques et les personnes âgées sont des sujets qui présentent une certaine fragilité vis-à-vis du coronavirus et, donc, décompensent rapidement
», indique-t-il.

Il fera part de l’existence de certains cas de malades qui évoluent rapidement vers la sévérité sans que l’on sache le pourquoi de la chose.

Ouvrant une petite parenthèse, il précisera que le recours actuellement à la corticothérapie en soins intensifs a permis de donner de meilleurs résultats chez les sujets en décompensations et en dessaturation en oxygène.
« Nous avons pu récupérer pas mal de patients avec une corticothérapie à forte dose et de courte durée en maintenant la bithérapie, à savoir l’hydroxychloroquine et l’azithromycine », révèle le Dr. Kaïdi qui met l’accent sur la disponibilité du traitement adéquat pour assurer la prise en charge des malades. Évoquant l’impact de l’épidémie sur le personnel en charge de la Covid, l’infectiologue affirme que la charge de travail, la pression et la peur d’être contaminés constituent de sérieux facteurs qui jouent énormément sur le moral de la troupe.

« Trop de charge de pression sur le personnel médical »

« Je constate sur le terrain que mon équipe commence à s’épuiser. Au fur et à mesure qu’on avance, on perd des confrères et d’autres tombent malades.
Il y a des personnes qui ne tiennent pas le coup. Il est nécessaire de les mettre un petit peu au repos et penser à faire tourner les effectifs même s’ils sont réduits
», plaide-t-il.

Toutefois, le Dr. Kaïdi relève l’engagement et la détermination du personnel médical à poursuivre sa lutte contre le coronavirus et se montre rassurant à propos des moyens de protection.

« Sur ce point, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Nous travaillons actuellement avec les moyens de protection qui sont fournis régulièrement. Nous sommes plutôt préoccupés par le comportement du citoyen qui fragilise toute cette volonté de casser l’épidémie », conclut-il.

Kamélia Hadjib

Lire l'article original

Retour



CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !