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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


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Des médecins cubains en Algérie
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Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BOURGEON René (1912-1996)

René BourgeonLe Doyen René Bourgeon nous a quittés le 4 novembre 1996. Chacun ici l'a connu et en garde un vivant souvenir, souvenir au moins de ces dernières années... Je dois d'être ici devant vous à l'affection de Marie Laure et d'André Bourgeon.
Etudiant anonyme de 1ère année de Médecine en 1950 à Alger, la providence m'a placé sur la route du professeur Bourgeon et celui-ci m'a accordé le privilège d'un parrainage dont la sollicitude ne s'est jamais démentie. Près de cinquante années ont passé. Vous comprendrez mon émotion et je vous demande de me la pardonner.

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Naissance de la médecine algérienne

Femmes et médecine

Le corps médical algérien est aujourd'hui largement féminisé. Dans le secteur public, toutes filières et grades confondus, le taux de femmes est légèrement supérieur à la moitié : 50,93 % exactement selon les statistiques du ministère de la santé. La santé est le domaine où la parité est atteinte, à la différence des administrations, des autres professions libérales, de l'industrie, des assemblées élues et des exécutifs.

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Revue de presse

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Algérie Diagnostic de la Covid-19 : Les laboratoires d’analyses saturés

El Watan | Algérie | 01/07/2020 | Lire l'article original

Les tests PCR sont le véritable talon d’Achille du secteur national de la santé, en butte au manque de réactifs. L’Institut Pasteur d’Algérie n’a, pour l’heure, réalisé que 100 000 tests, pour une population estimée à plus de 40 millions d’habitants.

L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a réalisé près de 100 000 tests PCR depuis le début de l’épidémie. Actuellement, le laboratoire ainsi que les autres centres répartis sur le territoire national sont submergés suite à la multiplication des enquêtes épidémiologiques autour des cas positifs, notamment les cas contacts à travers les wilayas du pays où le virus est actif.

Les trois annexes de l’IPA et les centres de diagnostic au niveau des CHU et des universités connaissent une forte affluence ; des centaines voire de milliers de prélèvements sont acheminés ces derniers jours pour le diagnostic de la Covid-19 dont la majorité représente les cas contacts asymptomatiques.

« Ce qui ressemble à un dépistage de masse, alors nous n’avons pas les moyens de le faire. Ce qui va pénaliser le dépistage des cas positifs et accentuer la surcharge sur les hôpitaux et les laboratoires de diagnostic », déplore-t-on.

Vu la charge de travail qui s’abat sur ces centres dont les capacités et la cadence sont réduites, fait que les résultats ne sont communiqués que deux à trois jours plus tard voire plus dans certaines wilayas. Un retard qui implique automatiquement des cumuls sur le bilan quotidien des cas positifs symptomatiques confirmés.

Comme cela impacte directement la fluidité dans les lits d’hospitalisation dans les hôpitaux publics où les services Covid-19 sont actuellement saturés. « Les services sont aujourd’hui complets. Sur les 135 lits dédiés à la Covid-19 dans notre hôpital, 75 sont toujours occupés en attente des résultats des prélèvements pour pouvoir libérer ces lits. Les cas répondent à la définition de Covid-19 et ils sont symptomatiques.
On ne peut pas les libérer tant que les résultats de la PCR ne sont pas communiqués. En attendant, d’autres cas arrivent tous les jours. Nous avons une moyenne de trente à quarante personnes qui arrivent chez nous tous les jours. Dès que les résultats sont transmis, ces lits sont rapidement occupés
», signale le Dr Mohamed Yousfi, chef de service d’infectiologie à l’EPH de Boufarik.

Le CHU de Blida, de Beni Messous, de Mustapha Bacha, CHU Parnet pour ne citer que ceux-là connaissant la même situation depuis près de trois semaines. Interrogé à propos des retards dans la remise des résultats, le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar affirme que « les centres de diagnostic répartis sur le territoire national dont les annexes de l’IPA sont submergées ces dernières semaines avec la recrudescence de nouveaux cas de Covid-19 après l’Aïd El Fitr, suite aux regroupements familiaux lors des mariages et de fêtes.

A cela se sont ajoutés les cas suspects identifiés dans le cadre des enquêtes épidémiologiques dont la moitié sont asymptomatiques alors que l’instruction ministérielle n’autorise le prélèvement que pour les cas contacts symptomatiques », et d’expliquer que cette surcharge impacte sérieusement les délais des analyses et des résultats. « C’est ainsi que l’IPA s’est retrouvé à prendre en charge les analyses des échantillons pour toutes les wilayas concernées.
Nos équipes sont aujourd’hui au bout de l’épuisement. Elles travaillent 24H/24 et les week-ends. Actuellement, l’IPA réalise 2000 tests par jour. Il est normal d’avoir ce type de retard dans la remise des résultats vu les capacités et les moyens dont nous disposons. L’IPA accompagne aussi les autres centres qui viennent d’acquérir des machines PCR dans la formation.
Nous sommes actuellement dans une logique de préparation à tous les scénarios possibles puisque ce virus peut frapper à tout moment avec de nouvelles vagues de recrudescence
», a-t-il précisé et de signaler que « l’augmentation de la cadence nécessite des investissements supplémentaires dans les équipements.

Nous attendons justement l’acquisition de la nouvelle machine pour l’IPA », a t-il dit et de signaler que l’IPA dispose d’un stock de 60 000 tests PCR et de 200 000 kits de prélèvement. Pour le Dr Derrar, l’Institut Pasteur est à l’écoute de tous les autres centres de dépistage, qu’ils soient dans les CHU ou dans les universités.
« Nous les accompagnons dans toute la démarche pour le diagnostic de la Covid-19 et nous les dépannons lorsqu’ils sont en rupture de réactifs, mais l’IPA n’a pas vocation à fournir continuellement les consommables à ces centres. Les responsables des structures ainsi que les autorités sanitaires locales doivent s’impliquer pour aider ces centres dont les compétences sont à saluer », a-t -il ajouté.

Il est à signaler que les enquêtes épidémiologiques ont été lancées dès le début de l’épidémie dans la wilaya de Blida où les premiers cas de Covid-19 ont été enregistrés et dans d’autres wilayas du pays. Elles se sont intensifiées avec l’apparition des foyers épidémiques dans certaines wilayas du pays telles que Sétif, Oran, Constantine, Alger et Blida.

Ces localités, considérées désormais comme étant à forte cas de contamination, s’attellent à circonscrire les foyers et casser la chaîne de contamination selon les recommandations du conseil scientifique du suivi et de l’évolution de la pandémie ainsi que les dernières instructions du Premier ministère dont les enquêtes épidémiologiques à la recherche des cas contacts autour des cas positifs.
La cellule de suivi des études épidémiologiques sillonne depuis la semaine dernières les wilayas concernées. Après Sétif qui a réalisé 2000 enquêtes épidémiologiques depuis le début de l’épidémie, les responsables de la cellule se sont rendus hier à Oran dont le nombre de cas cumulés à ce jour est de 1523 cas confirmés, pour évaluation de la situation.

Selon le chargé de la prévention au niveau de la direction de la santé d’Oran M. Boukhari, 6133 enquêtes épidémiologiques ont été effectuées par les services d’épidémiologie et de médecine préventive Semep de la wilaya. « Des foyers d’infection sont détectés dans certains quartiers de la wilaya. Les enquêtes épidémiologiques sont toujours en cours avec une surveillance épidémiologique très rigoureuse.
Nous travaillons avec le mouvement associatif pour arriver à sensibiliser plus de personnes sur les dangers et les moyens de protection contre ce virus
», a-t-il expliqué et de préciser que toutes ces données sont transmises aux autorités locales qui sont habilitées à prendre les décisions qui s’imposent.

Djamila Kourta

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