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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


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Des médecins cubains en Algérie
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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


FEYGUINE Abadie Hélène (1881-1964)

Hélène Feyguine AbadieHélène (Lola) Feyguine est née dans une famille juive de Samara le 21 mai 1881. La ville se situe au sud de la Russie près du Kazakhstan, sur les bords de la Volga. Ses parents, marchands de bois, migrent ensuite avec leurs enfants à Odessa, qui appartient alors à l’Empire russe. Plusieurs pogroms eurent lieu dans ce port situé sur la Mer Noire où se trouvait une population multiethnique comportant, outre les Russes et les Ukrainiens, des Juifs et des Grecs en conflit depuis le début du XIXème siècle. Vers 1890, l’émigration juive est importante. De plus, il existe un numerus clausus pour les étudiants juifs.

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Naissance de la médecine algérienne

Repères pour une histoire de la tuberculose en Algérie

Depuis l’antiquité, la tuberculose est présente dans le bassin méditerranéen : en témoignent les séquelles de tuberculose du rachis sur une momie égyptienne de la XXIème dynastie, ainsi que les traces d’établissement "sanatoriaux" pour phtisiques en Egypte 1000 ans avant l’ère chrétienne. Pendant toute la période qui s’étende du 8ème au 19ème siècle, les migrations humaines entre las pays du Maghreb et ceux du moyen orient, l’arrivée au Maghreb des réfugiés de l’Andalousie ont favorisé en Algérie à la fois l’entretien de la maladie et la diffusion des connaissances empiriques de l’époque.

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Revue de presse

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Algérie Déclaration du collectif des professeurs en sciences médicales : « Nous conjurons nos concitoyens à respecter toutes les mesures de distanciation »

El Watan | Algérie | 02/07/2020 | Lire l'article original

Les représentants du Collectif des professeurs en sciences médicales se sont réunis ce dimanche 21 juin 2020 pour étudier la situation née des derniers événements autour de la pandémie de coronavirus en Algérie :

  • la mise en place de la cellule d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologique ;
  • la création de l’Agence nationale de sécurité sanitaire ;
  • la polémique née de la fabrication locale des tests sérologiques ;
  • la recrudescence des cas positifs suite au déconfinement ;
  • l’imbrication de toutes ces institutions entre elles d’abord, avec le système national de santé piloté par le MSPRH ensuite…

Le Collectif s’incline d’abord devant la mémoire de toutes les victimes de la pandémie, à la mémoire de l’ensemble du personnel soignant décédé dans l’exercice de ses fonctions.

Notre contribution face aux nombreuses interventions de personnalités des milieux médicaux et scientifiques, plus ou moins au fait du système de santé algérien et de la réalité du terrain, se veut rassurante, souvent très pertinente, même si certains s’autoproclament unilatéralement spécialistes et observateurs avisés de nos systèmes de santé successifs.

Nous rappelons à tous nos compatriotes que les décisions prises en temps opportun par le MSPRH ont évité à notre pays l’hécatombe observée ailleurs.

A ce titre, les prises de position de nombreux collègues appelant à une profonde réflexion et à la refonte de notre système de santé nous paraît adéquate et nécessaire, et devrait, comme l’a envisagée Monsieur le Premier ministre lors de sa visite à Boufarik le 30 mars.

Aussi nécessaires soient-elles, elles ne pourront être abordées qu’une fois la pandémie vaincue.
Le Collectif veut rappeler d’abord les missions des uns et des autres, telles qu’annoncées à la création de ces institutions :

  • « L’Agence nationale de surveillance sanitaire est une institution d’observation, de concertation, de veille stratégique, d’orientation et d’alerte en matière de veille sanitaire » (article 3 du décret 20-638).
    Elle a donc pour mission de veiller contre toute menace sanitaire, quelle qu’en soit la nature, en tenant compte des connaissances actualisées de la médecine et de la réalité de notre système de santé.
  • La Cellule d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques, dont nous déplorons les années de retard prises pour sa création et à son installation, est chargée, quant à elle, des missions telles qu’annoncées le 10 juin 2020 par monsieur le Premier ministre : « Elle contribuera à l’avenir à consolider, évaluer et développer des stratégies de lutte contre la propagation d’épidémies dans notre pays.»

Ces missions ne souffrent d’aucune ambiguïté dans leurs objectifs. Les missions de cette Cellule d’investigation, dont le coordonnateur est membre de plein droit du Comité scientifique du MSPRH, allant dans le prolongement direct de celles de ce même CS.

Le Collectif rappelle que de nombreuses réflexions ont été menées par le passé, la dernière en date à laquelle ont participé de nombreux collègues, et qui remonte à une dizaine d’années, avait été pilotée pour le CNES, par notre collègue, feu le professeur P. Chaulet. Le Collectif déplore, par ailleurs, toute cette déperdition de temps et d’énergie, classée dans des tiroirs…

Pour ce qui est de la disponibilité des tests sérologiques, les missions de l’Agence nationale du médicament, comme celles de son bras technique (le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques), sont aussi claires.

Là aussi, certains évoquent l’enregistrement comme cause du retard de production, pendant que d’autres mettent ce retard sur le compte des agréments et autres validations. Il nous paraît utile de rappeler :

  • primo : le plus important aujourd’hui reste le résultat qui en est attendu, à savoir une sensibilité et surtout une spécificité au moins égale à 90%.
  • Secundo : l’Algérie a beaucoup plus besoin aujourd’hui du diagnostic des cas positifs par la technique de la PCR. Les tests rapides seront plus efficaces lors de la période post-Covid-19 pour le dépistage de masse et certaines études épidémiologiques.

Ceci pour dire combien le sujet est complexe, et que l’Institut Pasteur, qui abrite la plupart des centres de recherche, dont le centre de référence des infections respiratoires, semble le mieux indiqué pour l’agrément des techniques de production et la validation des lots produits.

Nous avons entendu, la semaine passée, l’impatience des Algériens devant l’absence de remontée des résultats de la Cellule d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques.

Nos compatriotes doivent avoir à l’esprit qu’il s’agit d’une nouvelle institution et que ses responsables ont certainement une vision pleine et entière de leurs missions. La mise en place d’une telle structure n’est pas aisée et nécessite aussi bien des réseaux pour la remontée des infos, que des logiciels pour le traitement des données.

Sur le terrain, les réseaux du MSPRH existent : chaque DSP veille sur ce qui se passe dans sa wilaya, les cellules Covid-19 existent au niveau de chaque structure hospitalière et les Semep sont également en place.
Il suffit d’une coordination étroite entre ces structures du ministère de la Santé et la Cellule de veille, pour en voir les résultats

Restent les ressources humaines et les personnes appelées à gérer ces nouvelles institutions.

Pour mener à bon terme sa fonction sécuritaire dans les meilleures conditions, l’Agence nationale de sécurité sanitaire doit obligatoirement s’inscrire dans les fondamentaux de notre système de santé.

Il ne nous semble pas qu’à travers ses premières déclarations, le directeur de cette ANSS en prenne la mesure. Lorsqu’il promet aux Algériens :

  • la construction d’un hôpital ultra moderne dédié à la Covid-19, il s’attribue ainsi les prérogatives de monsieur le ministre de la Santé.
  • Une refonte du système de santé, il récidive.
  • En faisant appel aux compétences médicales algériennes à l’étranger pour venir encadrer les formateurs algériens, il méprise avant tout les collègues qui ont formé tant de générations de médecins, ces mêmes médecins qui font face à la prise en charge sanitaire de la population.
  • Plus grave encore, il promet de revaloriser les salaires du corps médical, s’octroyant ainsi (pour ne pas écrire : usurpant ainsi) les pouvoirs régaliens de monsieur le président de la République.

Le Collectif note ainsi une totale méconnaissance de notre système de santé, allant jusqu’à l’occultation d’une loi sanitaire dûment promulguée et figurant pourtant dans les attendus du décret de création de l’Agence.
Le Collectif considère qu’il est nécessaire, voire indispensable, de veiller à la bonne qualification et à la réelle compétence des personnes appelées à la gestion de cette agence :

  • la qualité première d’une personne appelée à assumer la responsabilité de cette mission si importante pour notre pays est une connaissance parfaite de notre système de santé.
  • La seconde qualité exigée est d’être une personnalité de la famille des sciences médicales, reconnue par ses pairs et aux qualités éthiques irréprochables. Une personnalité scientifique de haut niveau, validée selon les critères universels.
  • Enfin, la troisième qualité est que cette personnalité ait un CV qui ne souffre d’aucun manquement éthique dans son parcours professionnel.

Pour en terminer avec le quotidien de cette pandémie, seul le respect des mesures d’hygiène et de distanciation permettra à notre pays d’y mettre fin.
Depuis 18 mois, le peuple algérien fait preuve d’une discipline remarquable, ayant conquis le respect de l’ensemble de la planète.

Depuis le début de l’année 2020, et face aux dangers de la pandémie, nous avons constaté cette même discipline.
Nous avons été profondément touchés par l’élan de solidarité émanant de l’ensemble du territoire national envers les wilayas les plus marquées, les plus touchées par la pandémie.
Le Collectif se félicite de l’attitude engagée et responsable de la population de façon générale.
Le Collectif rappelle que de nombreux Algériens ont anticipé les mesures de confinement officielles, et se les sont appliquées bien avant qu’elles ne soient décrétées.

Par ailleurs, le Collectif comprend parfaitement l’impatience de nos compatriotes, enfermés depuis plus de trois mois pour certains, parfois à plusieurs dans des conditions inappropriées.

Malheureusement, la décision de déconfinement, prématurée, peut-être même précipitée, a entraîné un relâchement de la population et par ricochet un rebond très significatif de la pandémie.
Nous restons face à un confinement indispensable que nous nous devons de respecter. Nous sommes appelés à quelques sacrifices supplémentaires pour mettre à l’abri nos familles, nos collègues de travail, nos amis.
Le Collectif appelle solennellement tous nos concitoyens à adhérer et respecter les mesures d’hygiène et de distanciation, telles que préconisées par le conseil scientifique et la Cellule de veille.

Le Collectif appelle les responsables de notre pays au respect et à l’application de ce qui est consacré par l’article 66 de la Constitution :
« Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé. L’Etat assure la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques.»
Pour cela, il est indispensable :

  • d’associer l’ensemble des citoyens aux mesures de prévention et de distanciation ;
  • de faire adhérer les citoyens à l’ensemble des mesures de prévention et de distanciation ;
  • de mettre à la disposition des citoyens les moyens de se prémunir contre cette pandémie : offrir gratuitement, et au quotidien, des bavettes aux citoyens.

Le Collectif appelle et conjure tous nos concitoyens, au nom de l’intérêt suprême, à respecter toutes les mesures de distanciation, aussi bien dans les moments de fête, que dans le deuil.

Les conditions dans lesquelles se trouvent notre pays et notre population peuvent remettre en cause la survie de la nation algérienne, si nous n’agissons pas tout de suite.

P./ le Collectif, Pr M. Bessaha, Pr M. Brouri, Pr K. Kezzal, Pr M. Reggabi, Pr M. Semrouni, Pr N. Zidouni

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