Santé Maghreb au Maroc -


Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_crosspharm

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse

Revue de presse

Cancer et Covid-19 : Les centres d’oncologie sont au front aussi !

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 24/03/2020

Au Maroc, les oncologues s’affèrent pour limiter les risques de contamination de personnes à risques comme les maladesen cours de chimiothérapie.

La crise sanitaire bouscule les habitudes dans le monde. Pour les centres oncologiques aussi. Les recommandations de l’OMS ont été adressées et chaque pays les adapte en fonction de ses moyens. Au Maroc, les oncologues s’affèrent pour limiter les risques de contamination de personnes à risques comme les malades en cours de chimiothérapie. Les détails.

«Notre priorité est de continuer à traiter nos patients sans les exposer à un quelconque risque», déclare Dr Naoual Bouih, radio-oncologue au centre d’oncologie Kindy. Des mesures draconiennes ont été mises en place et les oncologues se réunissent très tôt le matin pour staffer (discuter les cas scientifiquement pour décider du protocole à suivre) tous les patients qui sont en cours de traitement pour voir s’ils peuvent ajuster leurs traitements.

«Le traitement curatif demeure mais on va essayer de limiter les chimiothérapies les plus agressives car elles sont des immunodépresseurs. De même pour la radiothérapie qui se fait de manière journalière, les protocoles sont changés dans la mesure du possible pour éviter les allers et venus des patients. Quand on peut augmenter les doses et diminuer le nombre de séances, on le fait», précise l’oncologue.

Les séances de radiothérapie, aussi toxiques pour le corps, pourront ou non, selon l’organe à atteindre, être condensées (augmentation du temps d’exposition aux rayons et diminution du nombre de séances) tout en respectant le protocole initial en fin de cure. «A titre d’exemple, dans le cas du sein, la démarche est tout à fait possible sans aucun problème de toxicité alors que pour l’appareil ORL, c’est impossible de prolonger les séances de radiothérapie», explique le médecin spécialiste.

Pour protéger les patients vulnérables, en cours de traitement, plusieurs décisions ont été prises dans le cadre de leur gestion quotidienne. «Déjà tous les rendez-vous pour les contrôles médicaux ont été arrêtés, ce qui fait que les salles d’attente, aérées, sont presque vides. Elles sont uniquement réservées aux urgences et aux patients en cours de traitement. Nous avons également espacé les rendez-vous pour la radiothérapie», poursuit le médecin.

Autre mesure pour protéger les malades vulnérables, l’interdiction d’accompagnateur à l’intérieur des espaces de soins. Dans la même logique, certaines portes d’accès à l’établissement ont été fermées pour canaliser les flux humains. Une seule porte où le patient est soumis au thermomètre à infra rouge. Si la température est normale, le malade rentre dans le circuit normal pour recevoir ses soins. Si au contraire, il a de la fièvre, il sera installé dans une salle d’attente, adaptée où un questionnaire envoyé par les autorités lui sera administré pour suivre la procédure adoptée dans le cas de cette pandémie.

Par ailleurs, les patients reçoivent tous des attestations de traitement pour pouvoir se rendre au centre oncologique et recevoir les soins mais ils doivent par la suite prendre les mêmes précautions de confinement que le reste de la population. L’oncologue attirera l’attention sur cet aspect dérogatoire qui ne doit pas laisser la liberté aux patients d’aller se promener après leur cure de traitement.

Pour l’heure les patients suivant leur traitement dans ce centre adhèrent complètement aux consignes. Car leur vie en dépend.

Dounia Essabban

Plus d'articles Marocain - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

MarocSanté Maghreb au Maroc
Le guide de la médecine et de la santé au Maroc


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !