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Revue de presse

Le financement de la santé reste faible et les soins, chers

Albayane | Maroc | 16/07/2018

La santé est un bien précieux, qui coûte aussi bien à l’Etat qu’au citoyen. Au Maroc, la dépense totale liée au secteur de la santé est en nette augmentation, soit une dépense de santé par habitant en augmentation annuelle de presque 8%, a confié jeudi dernier, Hicham Nejmi, secrétaire général du ministère de la santé, qui était l’invité de la Chambre britannique de commerce.

A combien revient la santé pour l’Etat et le citoyen ? Au Maroc, la santé s’arroge 5,8% du PIB. Un taux jugé malgré tout insuffisant, puisqu’il est en deçà des 10 à 12% que recommande l’OMS. Sachant dans le même volet que les dépenses en santé au Royaume sont en nette augmentation, la dépense par habitant étant sujette à une augmentation annuelle de presque 8%. Ainsi, en 2013, les dépenses du secteur ont atteint 52 milliards de DH, soit 1578 DH par habitant, a confié Hicham Nejmi.

En ce qui concerne le financement dudit secteur, a expliqué Nejmi, il est assuré conjointement par l’Etat, les collectivités territoriales, l’Assurance maladie, la coopération internationale et les ménages. De manière concrète, le ministère de la santé contribue au budget de la santé à hauteur de 20%, l’assurance maladie (22,4%). La plus grande part est quant à elle assurée par les ménages, puisqu’ils payent 50,7%, sous la forme de restes à charge. Cet « out of pocket » est essentiellement effectué dans le secteur privé, à hauteur de 91%. Quant à la coopération internationale, elle n’est que de 1%. « Le niveau de financements reste faible et les soins restent chers. Le financement collectif ne dépasse pas les 44% du financement global. Il y’a nécessité à améliorer tout ce qui est mutuelle communautaire, en faisant participer les collectivités locales », a déclaré Nejmi.

Pour favoriser l’accès équitable à la santé, l’Etat a mis en place l’AMO et le RAMED et plus récemment, l’assurance maladie pour les indépendants, qui sera opérationnelle d’ici fin 2018. Celle-ci permettra de porter à 90% en 2021 le taux de Marocains assurés qui est actuellement de 60%. Le financement de cette couverture médicale est porté majoritairement par l’Etat.

Ainsi, le RAMED est financé à 75% par l’Etat, ce qui est énorme. Si les collectivités territoriales sont censées y participer à hauteur de 6%, malheureusement, note l’intervenant, leurs contributions ne sont pas toujours respectées ou honorées tardivement. Les 19% restants sont assurés par les personnes en situation de vulnérabilité, à hauteur de 600 DH par foyer.

En termes de paiement des prestataires de soins, c’est le secteur privé qui est en tête avec 90%; les hôpitaux publics ne bénéficiant à peine que de 10%.Une concertation serait à envisager avec le secteur libéral pour améliorer la régulation entre les deux secteurs et réfléchir à un éventuel accès des populations Ramédistes à certaines prestations dans le secteur libéral, comme la radiologie, la biologie..., a suggéré l’intervenant. « Ces chiffres sont à améliorer, même si je dirais que nous ne sommes pas dans une logique concurrentielle, mais bel et bien dans une approche complémentaire entre les deux systèmes », a-t-il déclaré.

Selon Hicham Nejmi, plusieurs pistes de réflexion permettraient de favoriser davantage l’accès équitable aux soins de santé et à un prix abordable. Entre autres, faire un plaidoyer pour augmenter le budget du secteur de la santé, mettre en place des mécanismes de financement innovant comme les mutuelles communautaires pour réduire le reste à charge payé par les citoyens. Cela, sans oublier d’assurer une équité en termes d’accès à la santé dans les différentes régions du Royaume. Il s’agirait donc à sons sens d’inciter les médecins du secteur libéral à aller s’installer dans les endroits les plus éloignés, mais avec un niveau et une qualité de soins égale à celle disponible sur l‘axe Kenitra- Safi où il y’a 48% des médecins.

De même pour faciliter une meilleure gestion du RAMED, un texte de loi serait en préparation pour mettre en place une agence dédiée exclusivement à la gestion de ce régime. De manière concrète, l’ANAM, qui gère actuellement le régime, sera désengagée de toute la partie logistique relative à l’édition et le ciblage des populations. Ceci étant, le ministère ne sera plus en même temps juge et partie ; il se limitera à sa mission de régulation.

La politique pharmaceutique 2015/2020 pour un accès à la santé à un prix abordable

L’objectif de la politique pharmaceutique 2015/2020 est d’assurer l’accès universel aux médicaments et aux produits de santé de qualité à un prix abordable pour toute la population marocaine, a affirmé Hicham Nejmi. Cette politique vise également à promouvoir l’usage des médicaments génériques de qualité avec un objectif de maximiser le rapport coût-efficacité des dépenses médicales de l’État et de l’individu et de renforcer l’industrie pharmaceutique nationale, a expliqué Nejmi. Il a, dans ce cadre, rappelé que le Maroc dispose d’une réglementation pharmaceutique, qui répond aux exigences et normes internationales, notamment celles de l’Europe et des USA, reconnaissant toutefois que le niveau de financement de la santé reste faible, les soins sont très chers et le tiers de la population n’est pas encore couvert par l’assurance maladie.

Danielle Engolo

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