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Algérie Oran : la radiothérapie, le maillon faible dans la prise en charge du cancer du sein

Algérie presse service | Algérie | 19/10/2021 | Lire l'article original

ORAN - La wilaya d’Oran enregistre chaque année entre 300 et 400 nouveaux cas de cancer du sein et la grande majorité des femmes atteintes subissent une ablation totale du sein, à cause du manque des possibilités de bénéficier d’une radiothérapie.

Au niveau de l’Etablissement hospitalo-universitaire "1er novembre" d’Oran, les deux tiers des femmes atteintes du cancer subissent une ablation totale du sein. "Il est impossible d’envisager une ablation partielle ou une chirurgie conservatrice sans la garantie d’une suite avec une radiothérapie dans les délais", explique le Pr Faiza Bereksi Reguig, chef de service d’oncologie au niveau de cet établissement.
Pour sa part, le Pr Hassan Boucherit, chef de service de gynécologie au niveau du même EHU, reconnait que "la préservation de la vie de la patiente impose le recours à l’ablation totale car, une ablation partielle sans radiothérapie comporte de grands risques de récidive".

Ainsi, les spécialistes recourent souvent, à contre cœur, à la mastectomie, ou chirurgie mammaire non conservatrice. Un choix souvent vécu comme un drame par les femmes qui le subissent. La disponibilité de la radiothérapie est le seul garant pour renverser la donne et baisser le nombre des ablations totales à Oran.

Un seul accélérateur pour toute la wilaya

C’est une réalité qui perdure depuis des années. La capitale de l’ouest, avec une population de plus de deux millions d’habitants, n’est dotée que d’un seul accélérateur linéaire, mis en service au niveau du Centre anti-cancer "Emir Abdelkader" de Messerghine.
"Un accélérateur surexploité qui prend en charge jusqu’à 120 malades par jour alors que ses capacités n’en permettent que 40 ou 45 patients", souligne la chargée de communication du CAC, Nesrine Benatig.
Le CHU d’Oran "Docteur Benzerdjeb" a arrêté, quant à lui, d’assurer la radiothérapie en 2018. Ses deux accélérateurs linéaires datant des années 1980, sont devenus "obsolètes", explique le directeur général de l’établissement Hadj Boutouaf.
Les démarches pour l’acquisition de deux accélérateurs linéaires de dernière technologie ont été entamées il y a quelques années. Toutefois, la situation traversée par le pays et la crise sanitaire de la Covid19 n’ont pas facilité les choses, mais les choses ne tarderaient pas à se débloquer, selon le même responsable.
"Les démarches ont été récemment relancées. Nous espérons pouvoir acquérir les deux accélérateurs prochainement", souligne M. Boutouaf.
Le CAC de Messerghine espère également recevoir prochainement un nouvel accélérateur dont il a entamé les procédures d’acquisition depuis quelques années.

Les malades transférées vers d’autres wilayas

Alors que la wilaya d’Oran enregistre chaque année entre 300 et 400 nouveaux cas de cancer du sein. Le bilan pour les 9 mois de l’année en cours fait ressortir que le service de radiothérapie du CAC "Emir Abdelkader" n’a pris en charge que 41 femmes ayant subi des ablations partielles du sein.

En attendant de recevoir les nouveaux accélérateurs linéaires, les malades traitées à Oran sont transférées à Tlemcen et surtout Sidi Bel-Abbès, qui possède quatre accélérateurs.
Les spécialistes des trois établissements d’Oran, le CHU, l’EHU et le CAC, parviennent à décrocher des rendez-vous dans les hôpitaux de Tlemcen et de Sidi Belabès, mais la démarche demeure solidaire. De plus, le déplacement sur près de 100 kms peut être une contrainte majeure pour un nombre de femmes.
Yamina, une cinquantenaire native d’Oran a subi une mastectomie à l’EHU d’Oran. Elle précise avoir opté pour une ablation totale plutôt qu’à une partielle qui nécessitait des déplacements de plusieurs jours hors wilaya. "Mon mari s’est trouvé contraint de vendre sa voiture durant cette crise sanitaire et mon état de santé ne me permet même pas d’envisager de faire le voyage jusqu’à Bel-Abbès en taxi", dit-elle.

Malgré une certaine tristesse qu’elle parvient difficilement à dissimuler lorsqu’elle évoque son expérience, cette mère de cinq enfants, qui vient de perdre "une partie d’elle", se dit optimiste. "Je reste contente d’être toujours en vie", dit-elle, estimant, qu’elle peut "pleinement vivre sa vie sans son sein".
Le Pr Boucherit s’est voulu également optimiste, car pour lui "le plus important est de préserver la vie de ces femmes", en attendant d’avoir plus de choix : opter pour des chirurgies conservatrices.

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