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Maroc Prise en charge des cas Covid-19 : Pourquoi l’implication du privé est décisive

L'économiste | Maroc | 16/09/2020 | Lire l'article original

Le gouvernement a multiplié les mises en garde. La tendance haussière du nombre des cas de contamination est en train de venir à bout des ressources du système sanitaire public. Khalid Ait Taleb l’avait clairement souligné à la veille du renforcement des restrictions au niveau du Grand Casablanca.

Le ministre de la Santé a été on ne peut plus clair en précisant que si cette situation persiste, «nous risquons d’être submergés». D’où l’importance de l’implication des professionnels du secteur privé dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19. « Plusieurs chefs d’Etat avait utilisé l’expression de guerre contre le Coronavirus. Donc, peut-on mener une guerre sans la moitié des ressources ? », s’est interrogé Dr Allal Amraoui, chirurgien et parlementaire de la ville de Fès. Il a déploré qu’en dépit des défaillances du système public de santé, « nous n’avons pas réussi à faire adhérer les professionnels du privé ».

Certains médecins se sont mobilisés et ont sollicité les responsables régionaux du ministère de tutelle pour être impliqués dans cette lutte, fait-on savoir. Surtout que « nous disposons d’une armada de médecins généralistes, qui peuvent constituer le premier rempart dans cette bataille, particulièrement dans les grandes villes », a estimé Amraoui. Ceci est d’autant plus important que plusieurs professionnels ont pointé un véritable besoin en ressources humaines. « Ce n’est pas uniquement une question de structures. Nous avons aussi des ressources humaines de qualité », a noté pour sa part Dr Hanane Laaraj, pneumologue allergologue.

Pour différents intervenants, le personnel du secteur public a été mobilisé durant la première phase de la lutte contre la Covid-19, notamment durant la période du confinement, au point qu’il est actuellement épuisé. « Durant la première phase, l’Etat a bien réagi en essayant de protéger la vie des gens et en mettant le système public à la disposition des citoyens dans les domaines du dépistage et de la prise en charge. Mais après le déconfinement, l’Etat a continué à vouloir prendre en charge les patients uniquement dans le public. Nous nous sommes retrouvés dans une situation où le système est complètement débordé », a expliqué Pr Jaafar Heikel, épidémiologiste, spécialiste des maladies infectieuses. Il a déploré l’absence du cadre nécessaire au partenariat entre le public et le privé. Mais l’idée n’est pas d’ouvrir la voie n’importe comment à la prise en charge des patients de la Covid-19. « Les cliniques privées doivent disposer de circuits adéquats », selon Dr Laaraj.

Aujourd’hui, plusieurs professionnels pointent l’absence de cadre juridique pour favoriser l’implication du privé dans cette bataille. Concrètement, « sur le plan légal, l’Etat n’a jamais empêché le privé de participer », a précisé Pr Heikel. Aucun texte de loi n’interdit par exemple à une clinique privée de prendre en charge les patients Covid-19.

C’est dans ce cadre que « nous nous sommes mobilisés, avec l’Association nationale des cliniques privées, pour la prise en charge des cas positifs, en appliquant le protocole thérapeutique, délivré gratuitement par l’Etat », a expliqué Pr Heikel. La clinique dirigée par Pr Heikel étant agréée par l’Etat pour la prise en charge des cas Covid-19. Même son de cloche du côté du Dr Mounir Mikou, réanimateur, membre de la société marocaine d’anesthésie et de réanimation.
Pour lui, « force est de constater que dans le secteur privé, nous sommes obligés de prendre en charge les cas atteints de la Covid-19 parce qu’ils ne trouvent pas de place à l’hôpital », explique Dr Mikou, qui exerce à Fès. Celui-ci, à l’instar d’autres professionnels, suivent également des patients traités à domicile. Ce suivi est d’autant plus important pour prévenir les risques d’automédication, en l’absence de chloroquine dans le circuit des pharmacies. « Qu’on le veuille ou pas, le secteur privé est actuellement impliqué dans la gestion de cette pandémie », a-t-il noté.

Parcours de soin

Pour différents intervenants, l’actuelle pandémie est une occasion pour lancer le chantier de réforme en profondeur du système de santé au Maroc. L’un des principaux objectifs est de jeter des ponts entre les systèmes public et privé. « Nous pouvons suspendre cette segmentation, et permettre, dans tout le Maroc, que les médecins du privé puissent travailler avec ceux du public, un centre de santé avec des cabinets médicaux, dans le cadre d’un réseau ambulatoire, ou encore un hôpital avec des cliniques dans le cadre d’un réseau curatif », selon Pr Jaafar Heikel. Celui-ci a plaidé pour la mise en place de « parcours de soins ». Même son de cloche du côté du Dr Allal Amraoui, qui insiste sur l’urgence de jeter les ponts entre les deux systèmes. Les différents intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de se diriger vers un système d’accréditation des cliniques privées. Actuellement, la gestion de ce dossier n’est pas uniformisée au niveau national. « Chaque territoire gère les moyens dont il dispose à sa façon », fait-on savoir.

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