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Algérie Réduction de la mortalité maternelle : Un objectif des ODD non encore atteint

El Watan | Algérie | 21/07/2019 | Lire l'article original

En 2013, 99% des 289 000 décès maternels dans le monde se sont produits dans les pays en développement. La promotion et l’amélioration de la santé maternelle, inscrites comme cinquième Objectif du millénaire pour le développement (ODD) pour lesquels des Etats se sont engagés, demeurent encore une priorité, vu les résultats jugés insuffisants par rapport à l’objectif fixé.

La mesure et cible de cet objectif consistait à réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle et à rendre l’accès à la médecine procréative universel à l’horizon 2015. En 2013, 99 % des 289 000 décès maternels dans le monde se sont produits dans les pays en développement. Selon l’OMS, chaque jour, environ 800 femmes perdent la vie avant, pendant ou après leur accouchement.

Selon l’OMS, « le taux de mortalité maternelle est une estimation du risque de décès maternel à chaque naissance, ce risque étant amplifié à chaque grossesse. Comme les femmes des pays pauvres ont davantage d’enfants, dans des conditions plus risquées, le risque de décès au cours de leur vie peut être au moins 100 fois plus élevé que pour les femmes des pays à revenu élevé ».

Et de signaler que l’amélioration des systèmes de soins et la baisse des taux de fécondité ont réduit ce risque dans toutes les régions. La réduction de la mortalité maternelle nécessite une approche globale de la santé génésique des femmes, en commençant par la planification familiale et l’accès à la contraception, a préconisé l’OMS.

Nombre de problèmes de santé qui touchent les femmes enceintes sont évitables ou traitables par le biais de consultations prénatales auprès de professionnels de la santé qualifiés.

L’un des aspects essentiels de la réduction de la mortalité maternelle est de fournir du personnel de santé qualifié pour assister les accouchements et d’améliorer l’accès aux soins en milieu hospitalier. Vingt-cinq ans après la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) tenue au Caire en 1994, où un plan d’action portant toutes ces recommandations a été retenu et adopté par 179 pays, dont l’Algérie, qu’en est-il aujourd’hui chez nous pour ce qui est de la santé maternelle, et surtout des décès évitables ?

Le point a été fait le 11 juillet dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, à travers une journée de sensibilisation organisée par le ministère de la Santé, en collaboration avec ses partenaires des Nations unies, en l’occurrence l’UNFPA.

« L’Algérie est parmi les pays ayant fait d’énormes investissements et d’importants progrès dans le cadre de la promotion de la santé et du bien-être de la femme et du couple, avec un Indice conjoncturel de fécondité (ICF) passant de 4,5 en 1990, à 3.0 en 2018, et un taux de mortalité passant de 117.4, en 2000, à 57.7, en 2016 », a souligné Mme Sekani Ouahiba, représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), tout en réitérant l’engagement de son organisation à continuer à soutenir les actions menées par l’Algérie en vue de répondre aux besoins des femmes et des couples à planifier une famille.

Concrètement, tous les indicateurs de la santé nécessitent une meilleure performance, car « il reste encore un long chemin à parcourir pour respecter les promesses faites au Caire », a-t-elle indiqué.

Outre les déclarations officielles, la réalité est toute autre. Des parturientes sont souvent confrontées, durant le moment le plus intense de leur vie, à toutes les difficultés pour accéder aux soins dans les structures hospitalières publiques largement dépassées.

La femme enceinte tente tant bien que mal d’organiser son accouchement, et le choix de la clinique privée, malgré les prix exorbitants pratiqués dans ces établissements, est souvent avancé pour accoucher dignement.

Les structures publiques souffrent sérieusement du manque de places, de l’absence de gynécologues, du refus d’hospitalisation, des évacuations injustifiées. Ce sont autant d’obstacles qui font de cet événement heureux une situation malheureuse, engendrant d’ailleurs des drames au sein des familles.

Des dysfonctionnements qui compliquent la situation de ces femmes, d’autant plus que le taux de natalité atteint en 2018 est de 24,39 % et que le nombre de naissances vivantes enregistrées la même année est de 1 038 000. Un effectif qui semble avoir diminué par rapport à 2017 de 2%, mais les moyens mis en place demeurent encore très insuffisants, d’où les mauvaises conditions dans lesquelles se retrouvent ces femmes.

D’ailleurs, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis en place un réseau spécialisé dans la prise en charge de la femme gestante, conformément à un guide élaboré à cet effet à partir des établissements de santé de proximité jusqu’aux services de maternité, et ce, en vue de réduire la surcharge qui pèse sur ces services, notamment en été.

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