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Maroc Omar Sefrioui: "De plus en plus de marocains seront infertiles" - Président de la Société marocaine de médecine de reproduction et de médecine fœtale

Maroc Hebdo | Maroc | 14/01/2021 | Lire l'article original

Le remboursement de médicaments pour le traitement de l’infertilité allégera le fardeau financier des couples infertiles au Maroc. Toutefois, beaucoup de choses restent à faire pour soutenir cette population qui ne cesse de croître ces dernières années.

La décision de la prise en charge de certains médicaments permettant de faciliter l’accès des Marocains aux traitement de l’infertilité a été publiée au Bulletin officiel du 24 décembre 2020. Une consécration pour les couples infertiles qui souffrent de la cherté du traitement ?

Il s’agit d’une première étape d’un long combat. Les couples infertiles vivent un vrai parcours du combattant au Maroc, que ce soit sur le plan financier ou social ou encore sur le plan psychologique. Malheureusement, l’infertilité reste encore un sujet tabou. Elle est assimilée chez l’homme à un problème de virilité et chez la femme à un problème d’identité féminine. Ce qui n’est pas vrai. La prise en charge de ces médicaments permettra, en effet, d’alléger le fardeau financier des couples infertiles, puisque le médicament représente 40 à 50% du coût d’un traitement.

Malgré cette avancée, l’accès aux soins est encore limité pour bon nombre de couples à cause des coûts exorbitants.

Effectivement, il reste beaucoup à faire. Il faut que les assurances privées suivent de façon formelle et que les tentatives d’insémination et de fécondation in vitro soient prises en charge, au moins en partie, afin d’alléger ces coûts importants. Il faut savoir que l’assurance maladie obligatoire ne rembourse que 5.000 dirhams pour une seule tentative de fécondation in vitro. Lorsqu’on connaît les frais, qui peuvent atteindre 35.000 dirhams, il est clair et impératif d’augmenter ce remboursement, pour au moins le doubler.

Les couples infertiles se plaignent également d’un manque criant en termes d’infrastructures publiques de soins…

Malgré quelques efforts fournis par le ministère de la Santé en créant des unités de fertilité dans les centres hospitaliers universitaires (CHU), notamment à Rabat et Marrakech, je pense que beaucoup reste à faire vu le nombre important de couples qui devraient bénéficier de ces prises en charge. Malheureusement, le secteur universitaire présente encore des failles dans ce domaine et il doit s’associer avec le privé.

Nous avons, à titre d’exemple, noué des partenariats public-privé, que ce soit pour la formation de techniciens embryologistes ou l’accompagnement du CHU de Casablanca dans ce domaine. Notre ambition est que tous les CHU du pays soient dotés de centres de fertilité performants pour permettre aux plus démunis de se faire traiter et faire rayonner cette spécialité, qui est dans un domaine extrêmement complexe et avancé.

Environ 1,7 million de Marocains souffrent d’infertilité. Un chiffre qui ne cesse de croître. Quelles en sont les causes ?

Au Maroc, près de 850.000 couples sont infertiles selon l’enquête que nous avons réalisée en 2015, ce qui représente 12% des couples en âge de procréer, ce qui est considérable. Ce chiffre devrait augmenter les prochaines années. Les causes sont multiples. D’abord, il existe un phénomène social relatif à l’augmentation de l’âge de mariage, ce qui peut avoir un impact négatif sur la fertilité. Ensuite, le mode de vie, le tabac et la pollution altèrent la qualité du sperme chez l’homme et des ovules chez la femme.

Nous avons également constaté une baisse de la réserve ovarienne chez un grand nombre de femmes marocaines. Or, le capital folliculaire est l’un des éléments clés de la réussite de tout traitement de l’infertilité. Nous n’arrivons pas à expliquer l’origine de ce fait dangereux, mais je pense que les conditions environnementales et le stress que vivent les couples y sont pour quelque chose.

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