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Algérie L’opération est pilotée par la cellule du Pr Belhocine : L’informatique au secours de la lutte anti-coronavirus

El Watan | Algérie | 19/11/2020 | Lire l'article original

Au moment où la barre symbolique des 1000 cas positifs par jour est franchie, des équipes composées de médecins et d’informaticiens avancent rapidement dans la mise en place d’un réseau informatique national visant la détection précoce et l’isolement rapide des nouveaux cas de Covid-19.

Il s’agit d’une solution informatique 100% algérienne, mise au point par la très discrète cellule de suivi des enquêtes épidémiologiques, dirigée par le Pr Mohamed Belhocine. Une lueur d’espoir dans la grisaille morbide qui menace les foyers algériens.

« Cette solution informatique nous permet d’être très réactifs et constitue l’un des éléments stratégiques dont nous disposons pour contrôler la propagation de la Covid-19 », déclare le Pr Djamel Zoughailech, médecin-chef du service d’épidémiologie et de médecine préventive du CHU de Constantine.
En effet, l’interruption de la transmission d’une maladie à flambée épidémique et fortement contagieuse comme la Covid-19 ne peut se limiter à la riposte médicale.

L’application des mesures de prévention dépendent aussi de la compréhension de la situation et d’une connaissance la plus large et la plus précise possible de la situation du virus sur le territoire.

La solution élaborée par la cellule et hébergée par le serveur du ministère de la Santé vient combler cette lacune et offre aux autorités le moyen d’avoir une vision générale de la situation et de l’évolution du virus en temps réel. Elle permet essentiellement d’identifier et suivre les sujets contacts Covid-19 et d’analyser les données épidémiologiques.
La solution est basée sur le tracing, considéré comme un pilier de contrôle et de lutte contre l’épidémie dans les politiques de santé publique. Elle repose sur deux applications informatiques, à savoir Covid Tracker et Covid Sentinel.

La première est destinée à l’usage des Services d’épidémiologie et de médecine préventive (Semep) et dédiée aux enquêtes sur le terrain, la géolocalisation des foyers infectieux et le suivi de l’évolution de l’état de santé des contacts de malades et du respect des règles sanitaires suivant un protocole sanitaire sur une période de 14 à 21 jours.
Covid Sentinel assure de son côté le monitoring en temps réel, le filtrage et la synthèse des données récoltées pour un niveau local (DSP/Semep) ou national.

ORS et Semep réactivés

Graduellement, les wilayas sont équipées de matériel pour le tracing, à savoir tablettes et smartphones. Les enquêtes menées par les agents des Semep ont bien démarré, et en trois mois, plus de 5000 enquêtes ont été réalisées sur le territoire national.
Les promoteurs de l’opération espèrent avoir une meilleure vision sur la propagation de l’épidémie sur tout le territoire dès que le système sera généralisé.
D’où l’importance de l’adhésion des autorités locales. « Le retour d’expérience des wilayas (à l’ouest et au centre du pays) qui ont commencé à utiliser ces applications plus tôt a permis de montrer que dans certaines zones, le contrôle des cas, des contacts et des chaînes de contamination a été remarquable et très encourageant », nous assure le Pr Zoughailech.

L’autre bonne nouvelle est l’association de ces socles scientifiques que sont les organismes de prévention et de santé publique, marginalisés depuis de très longues années, à savoir les Observatoires régionaux de la santé (ORS) et les Semep.
De quoi réjouir les professionnels qui s’inquiètent de l’affaiblissement du maillon de la prévention dans la politique nationale de la santé. « L’ORS de la région Est a assuré la formation des enquêteurs de tous les Semep des EPSP de la région, à savoir 14 wilayas », nous indique le Pr Zoughailech, qui dirige aussi l’ORS de l’Est.

Pour rappel, le Pr Belhocine, aussi membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, avait été installé en juin dernier par le président Tebboune à la tête d’une cellule chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques autour de cas confirmés ou hautement suspects de Covid-19, dans le cadre des mesures prises par les pouvoirs publics pour faire face aux risques de propagation du coronavirus.

Nouri Nesrouche

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