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Algérie Diagnostic et dépistage de la Covid-19 par les universités : L’Institut Pasteur met en garde

El Watan | Algérie | 23/07/2020 | Lire l'article original

Les résultats de la RT/PCR sont signés exclusivement par le biologiste médical.

L’Institut Pasteur d’Algérie, les biologistes médicaux et leurs sociétés savantes alertent contre d’éventuelles dérives concernant l’activité du diagnostic et la validation des résultats des tests RT/PCR pour le dépistage et le diagnostic de la Covid-19.

« Suite à l’autorisation de Monsieur le président de la République pour l’ouverture de tous les laboratoires de biologie pour le dépistage et le diagnostic de la Covid-19 par RT/PCR, nous tenons à préciser que cet examen est un examen de biologie médicale et ne peut être validé que par un biologiste médical », précise le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie.

Cette mise en garde est adressée aux universités, dont les laboratoires disposant de plateforme de biologie moléculaire dédiés à la recherche, qui comptent se convertir dans le diagnostic de la Covid-19.

Dans une correspondance adressée à l’ensemble des recteurs des universités, le directeur général de la recherche scientifique et le développement technologique relevant du ministère de l’Enseignement supérieur demande à ces responsables de se doter des moyens nécessaires pour entamer le diagnostic de la Covid-19 en prévision de la prochaine rentrée universitaire.

« Il vous est demandé d’établir dans 15 jours la liste des besoins et les noms des chercheurs qui seront chargés de cette mission », lit-on dans la correspondance datant du 1er juillet.
La mise en garde de l’Institut Pasteur vient alerter contre une activité illégale d’un acte médical qui pourrait avoir des conséquences graves.

Pour le Pr Salima Bouzeghoub, chef de département à l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), « si les universités algériennes veulent aider au diagnostic, il est plus judicieux de placer les moyens dont elles disposent dans les laboratoires des hôpitaux qui ont besoin d’être renforcés en moyens matériels pour être auprès des malades et à la disposition des praticiens spécialistes en biologie médicale. Il s’agit d’une activité médicale qui doit se faire dans les structures hospitalières ».

Et de rappeler que les universités disposant de plateforme de biologie moléculaire dédiée à la recherche étaient associées, dans le cadre de la décentralisation du diagnostic, pour collaborer avec les structures hospitalières disposant de laboratoire de microbiologie et de spécialistes en biologie médicale qui peuvent se déplacer dans ces universités. « Ils sont les seuls habilités à signer les résultats des tests RT/PCR », a-t-elle insisté.

Pour le Pr Wahiba Amhis, présidente de la Société algérienne de biologie médicale et chef de service au CHU Mustapha Pacha, les universités ne sont pas habilitées à diagnostiquer ni à signer les résultats d’un examen biologique. « Le dépistage et le diagnostic de la Covid-19 relèvent d’un acte médical.
Il y a une interprétation médicale qui se fait, que ce soit pour la PCR ou la sérologie. Cela ne peut pas être fait par un simple biologiste des universités de biologie ou de technologie. Il ne dispose pas de diplôme d’études médicales, par contre, il peut avoir un avis technique
», a-t-elle précisé.

Le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société immunologie, estime que cette activité relève de prorogatives de cinq spécialités biologiques, à savoir l’immunologie, microbiologie, hémobiologie, parasitologie et biochimie, anciennement appelée biologique clinique. « Le diagnostic de la Covid et la validation des résultats des tests sont un acte médical », a-t-il souligné.
Abondant dans le même ordre d’idées, le président de l’Association algérienne des laboratoires d’analyses médicales, le Dr Abdelhalim Chachou, précise que des laboratoires d’analyses médicales disposent d’appareils pour la biologie moléculaire qui peuvent contribuer activement au diagnostic de la Covid-19.
« Nous avons été ignorés durant toute cette épidémie par le ministère de la Santé. Maintenant, on nous autorise à effectuer ces tests mais sans plus.
Aucune directive ou conduite à tenir ni préalables sur la faisabilité pour la réussite de cette activité n’ont été communiqués à ce jour. Certains d’entre nous ont commencé à la faire, d’autres attendent le matériel nécessaire, mais le manque de réactifs nous rattrape à chaque fois
», a-t-il expliqué. Et signaler que « le rôle de l’université est la recherche et non pas le diagnostic ».

Les mises aux normes et les conformités doivent constituer un préalable pour se lancer dans ce type de diagnostic, notamment un virus jusque-là inconnu, signale le Dr Hachmi Ould Rouis, de l’Association des laboratoires d’analyses médicales.
Il plaide pour la multiplication des centres de dépistage et de diagnostic de la Covid-19, dont l’activité doit être assurée par un biologiste médical. « Cela ne relève pas des universités ni des chercheurs », a-t-il dit.

A noter que depuis le début de l’épidémie, plusieurs universités se sont proposées pour procéder au diagnostic de la Covid-19. Un travail effectué jusque-là en collaboration avec les structures hospitalières dans les différentes wilayas, mais les résultats sont signés par le biologiste médecin ou pharmacien.

Djamila Kourta

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