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Algérie Suite à la rencontre à Alger sur les transferts pour soins à l’étranger : Deux sociétés savantes dénoncent et appellent à l’arrêt définitif des prises en charge

El Watan | Algérie | 03/06/2020 | Lire l'article original

Lors d’une rencontre sur les transferts pour soins à l’étranger, le président de la commission nationale a appelé à l’impératif élargissement de la liste des hôpitaux étrangers conventionnés avec notre pays, notamment pour la prise en charge de la greffe de foie chez les enfants (hôpitaux turcs et espagnols) qui coûte 50% moins cher par rapport aux prix imposés par d’autres hôpitaux européens.

Les dernières déclarations du président de la Commission médicale nationale d’étude des dossiers de transfert pour soins à l’étranger, le Pr Rachid Bougherbal, à la tête de cette commission depuis plus de 20 ans, a suscité de vives réactions des sociétés savantes algériennes qui crient au scandale.
Lors d’une rencontre sur les transferts pour soins à l’étranger, une rencontre annuelle qui intervient dans un contexte de crise sanitaire mondiale, alors que toutes les autres rencontres scientifiques ont été annulées, organisée par le ministère de la Santé, le président de la commission a appelé – selon l’APS, puisque seuls les organes de la presse publique étaient invités à cette rencontre – « à l’impératif élargissement de la liste des hôpitaux étrangers conventionnés avec notre pays, notamment pour la prise en charge de la greffe de foie chez les enfants (hôpitaux turcs et espagnols) qui coûte 50% moins cher par rapport aux prix imposés par d’autres hôpitaux européens ».

Et de signaler que « les cardiopathies, la scoliose, la greffe de foie et de la moelle osseuse chez l’enfant, outre certains types de cancer, nécessitent encore un transfert pour soins à l’étranger ».

Des maladies, selon lui, pour lesquelles des problèmes de prise en charge persistent encore, car « les établissements publics et privés se heurtent à la rareté des dispositifs médicaux nécessaires aux opérations, importés par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et qui sont hors de prix », a-t-il déclaré.

Comme il a également déploré le fait que « 60% du budget de la PCH soit consacré uniquement au traitement du cancer au détriment des autres maladies, les plus répandues dans le pays ».

Des déclarations qui ont vite fait réagir le Pr Kheireddine Bouyoucef, président de la Société algérienne des maladies hypophysaires et neurochirurgien au CHU de Blida, concerné par le dossier de par le manque de moyens matériels de la prise en charge de certaines pathologies, notamment les malformations artério-veineuses et la radiochirurgie stéréotaxique.

Il appelle la Sécurité sociale à ouvrir le dossier des transferts pour soins à l’étranger et déclarer qui a bénéficié des prises en charge facturées à des millions d’euros et combien cela a coûté à l’Algérie depuis la mise en place de cette commission.

« Nous demandons des comptes au président de cette commission et nous exigeons des explications sur ce dossier avec lequel les responsables ont longtemps marchandé.

Cela fait plus de 15 ans que nous demandons l’acquisition d’un appareil pour la radiochirurgie, que nous n’avons jamais eu, et il vient nous dire que les équipements sont hors de prix. Combien a payé l’Algérie pour la prise en charge des soins des hommes politiques et leurs épouses, dont le pronostic vital était loin d’être engagé ?
Comment expliquez-vous que des malades adressés pour une prise en charge dans des structures publiques françaises pour soins en radiochirurgie se retrouvent dans des cliniques privées ?

Combien de personnes ont bénéficié de ce privilège sans avoir à fournir de dossier médical alors que de pauvres patients ont vu leurs demandes rejetées ? 200 patients sont sur la liste d’attente pour la radiochirurgie et les exemples de complaisance sont encore nombreux.

C’est scandaleux d’appeler aujourd’hui à l’élargissement de la liste des hôpitaux en Turquie et en Espagne pour les soins. Il y a quelques années, M. Bougherbal avait demandé d’envoyer les malades en Grande-Bretagne en attestant que les soins étaient moins chers par rapport à la France.
C’est là que les caisses de Sécurité sociale algériennes ont payé plus cher, puisque les malades étaient gardés plus longtemps. Avec tout l’argent versé à la France et aux hôpitaux étrangers, on aurait pu construire des hôpitaux dans tous les douars du pays et doter les soignants de tenue de bloc adéquates, qui font défaut
», déplore le Pr Bouyoucef.

Et d’appeler à la dissolution de cette commission et à l’arrêt définitif des transferts pour soins à l’étranger par décision politique : « Nous refusons de cautionner les agissements de cette commission ». Et d’ajouter : « Nous n’avons rien à envier aux médecins étrangers, qu’ils soient français, turcs ou espagnols ».

Pour le président de la Société algérienne d’oncologie, le Pr Kamel Bouzid, chef de service au CPMC, cette commission nationale n’a plus sa raison d’être. Il appelle à sa dissolution et à l’arrêt définitif des transferts des malades algériens vers l’étranger, puisque « les médecins algériens maîtrisent parfaitement les protocoles thérapeutiques et les techniques d’exploration radiologiques ainsi que chirurgicales ».

Dans une lettre signée, qu’il nous a adressée pour publication, le Pr Bouzid estime que la population a le droit de savoir « qui sont les 240 Algériens qui ont bénéficié de ces prises en charge à l’étranger en 2019, comme cela a été déclaré lundi par le président de la commission médicale en poste depuis 20 ans, pour quelles pathologies et quels sont les résultats en termes de guérison et de décès.
Cette commission doit rendre des comptes
». Et de s’interroger : « Est-ce que les conventions proposées, au moins les 60% prévus pour la diversification, comprennent le rapatriement des personnes décédées ? Cela ne semble pas être le cas au moins pour la Turquie, voir les articles d’El Watan et de Liberté du 31 mai et du 1 juin 2020 ».

Et d’ajouter : « Au lieu de signer des prises en charge à l’étranger, la CNAS devrait réfléchir à signer des conventions avec les établissements algériens privés, qui ont les capacités et les compétences en la matière de faire pareil, voire mieux à moindre coût.
Comme il est important de mettre à la disposition des soignants algériens des équipements, des consommables et des médicaments, y compris innovants.
Le minimum, c’est d’aligner, y compris en ophtalmologie et gynéco-obstétrique, ces besoins sur ceux fournis aux équipes étrangères exerçant en Algérie
», allusion faite aux médecins cubains et chinois. Et de dénoncer les dernières conventions signées par l’Algérie avec la Belgique.

Djamila Kourta

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