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Maroc Les infirmiers du public marchent le 29 février à Rabat en solidarité avec leur collègue décédée

Hespress | Maroc | 25/02/2020 | Lire l'article original

Après le décès d'une infirmière et de la mère d'une patiente dans un tragique accident courant la semaine dernière entre Guelmim et Agadir, les infirmiers du secteur public ont exprimé leur colère quant à ce drame d'une part, mais aussi quant à l'inexistence d'une réglementation du transport de santé d'autre part. Dans la foulée, une marche nationale est prévue à Rabat le 29 février. Les détails.

Selon le mouvement des infirmiers et techniciens de santé du Maroc (MITSM), ce n'est pas la première fois qu'un infirmier perd la vie sur les routes dans un accident d'ambulance, outre tous ceux qui ont en gardé des handicaps permanents.

« La perte de la martyre du +devoir humanitaire+, l'infirmière en anesthésie et réanimation, Radoua Laâlou, à la suite d'un accident alors qu'elle accompagnait une patiente vers l'hôpital d'Agadir, vient s'ajouter à la liste des victimes au service de l'humanité, comme l'infirmière Imane Oublouch décédée en février 2012, Mohamed Azirar, décédé en décembre 2015 ou encore Saadia Jidour décédée en novembre 2017, sans oublier le reste des victimes qui souffrent jusqu'à présent d'handicaps permanents ou de graves fractures », nous a déclaré avec tristesse Youness. J membre du MITSM.

Concernant les ambulances non équipées, notre interlocuteur souligne que la tutelle avait mis en place une unité spéciale appelée SMUR (structures mobiles d'urgence et de mobilisation) ainsi que des ambulances équipées, appelées Service d'aide médicale urgente (SAMU).

Toutefois, cette unité d'aide d'urgence et des ambulances équipées ne sont, malheureusement pas disponibles dans toutes les régions, nous indique-t-il, notant qu'il y a encore 4 ou 5 régions qui ne bénéficient pas de ces ambulances, notamment la région de Guelmim Oued Noun d'où sont originaires la patiente et l'infirmière en question.

Et d'ajouter que « le problème, c'est qu'il y a même des régions qui disposent de ces unités et ambulances, mais qui n'en profitent pas puisqu'il y a toujours des contraintes au niveau de leur employabilité ». Pour lui, « c'est les régions enclavées et lointaines qui doivent avoir la priorité de disposer des SMUR et SAMU puisque les grandes villes sont déjà bien servies dans ce sens ».

Pire ! Notre interlocuteur nous fait remarquer que « ce type de service, à savoir le transport d'une patiente d'une ville à une autre, surtout s'il s'agit d'un long trajet comme ce cas-là, se faisait via un hélicoptère, mais le nouveau ministre, Khalid Ait Taleb, a mis fin à cette pratique ».

Face à cette situation, le MITSM a tenu une réunion urgente le 19 février dernier pour s'arrêter dans un premier temps sur le drame du décès de l'infirmière Radoua Laâlou, mais également sur les nombreux problèmes que connaissent les infirmiers du secteur public, notamment les arrestations, les accidents de travail successifs et la non-satisfaction de leur dossier revendicatif où figure notamment la création d'un ordre des infirmiers.

« Quand nous avons déploré le vide juridique, c'est justement à cause de ce type d'accident que nous vivons régulièrement. Voilà une autre martyre du devoir qui nous a quittés alors qu'elle ne faisait que son devoir. Aujourd'hui, il n'existe aucune loi qui réglemente le transport de santé, notamment concernant le transport du patient d'un hôpital à un autre. Sans oublier que la plupart de nos ambulances ne sont pas bien équipées, surtout pas pour de longs trajets comme le cas de la patiente de Guelmim », nous indique Youness. J membre du MITSM.

Sur ce point, le MITSM exige une enquête approfondie sur les circonstances de cet accident, s'interrogeant « comment se fait-il qu'une infirmière stagiaire, qui n'a pas encore achevé un an de travail, accompagne une patiente sans supervision ni soutien et dans une situation qui ne justifie pas l'urgence ? ».

Le mouvement des infirmiers et techniciens de santé blâme ainsi le ministère de la Santé, mais également le gouvernement concernant les accidents liés au transport de santé, estimant que « ce servie connait un énorme vide juridique, notamment des équipements catastrophiques, ainsi qu'une pénurie dans les ressources humaines et l'absence de quelques spécialités importantes au niveau des hôpitaux régionaux qui font du transport de santé une solution alternative de rafistolage et dont payent la facture les cadres infirmiers et les patients ».

Dans ce sens, le MITSM annonce la tenue d'une marche nationale le samedi 29 février à Rabat qui démarrera depuis le ministère de la Santé jusqu'au Parlement. Cette catégorie de professionnelle de santé souhaite à travers cette marche dénoncer les nombreux accidents de travail qui surviennent, mais aussi rappeler à leur tutelle les 6 revendications qu'ils brandissent depuis des années déjà, à savoir l'augmentation de la prime de risque, la création du référentiel des emplois et compétences des métiers paramédicaux (REC), ou encore le recrutement des lauréats des instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS).

Khadija KHETTOU

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