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Algérie Médicaments : Plus de 240 produits en rupture de stock

Le quotidien d'Oran | Algérie | 19/09/2018 | Lire l'article original

Il y a actuellement 243 produits « déclarés en rupture ou en insuffisance sur le marché du médicament », a déclaré hier mardi le Dr Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens.

Il a expliqué dans une intervention à la radio nationale que la fédération algérienne du médicament, qui compte aussi bien les producteurs que les distributeurs et pharmaciens d'officine, a signalé au mois de juillet dernier que 243 produits sont en rupture de stock ou en insuffisance sur le marché national du médicament. Ce qui pose, selon lui, le problème de surveillance des stocks, une tâche dévolue à la cellule de veille, qui a été réactivée, a-t-il indiqué.

Selon le Dr Benbahmed, le ministère a réuni l'ensemble des intervenants et on a étudié « l'ensemble de ces 243 produits, produit par produit. On s'est réuni quatre ou cinq fois et on a eu les réponses qu'on attendait, et surtout on a demandé que des mesures urgentes soient prises pour pallier dans un premier temps aux ruptures qui ont un impact sur la santé publique et sur nos concitoyens », a-t-il expliqué. « Il y a différentes raisons » à ces ruptures de stock, « la première est que la signature des programmes d'importation a été faite dans les délais, mais les quantités allouées à ce programme étaient parfois insuffisantes ». « Et, à des moments de l'année les quantités ont été épuisées ». En outre, ajoute-t-il, « les même quantités sont reconduites année par année. Donc les stocks de sécurité de 90 jours sont épuisés ». « L'élargissement du tiers payant, la prise en charge des malades font que la consommation des médicaments augmente : on vivait sur nos stocks, ils sont épuisés et on se retrouve cette année avec des quantités allouées pour certains produits déjà épuisés », estime-t-il. Et puis, il y a la seconde raison des ruptures de stock de médicaments, celle des « produits protégés de manière trop précoce pour la production nationale, car des producteurs ont demandé au ministère une protection de leur produits alors qu'ils n'avaient même pas commencé à les produire ». Sinon, il y a également le fait que « les quantités produites localement étaient largement insuffisantes et on se retrouve avec des fausses déclarations d'intention de production qui n'étaient pas réalisées, et donc des ruptures de stock comme pour les corticoïdes qui manquent sur le marché ».

Pour pallier ce problème récurrent qui revient chaque année, « on attend donc beaucoup de la nouvelle loi sanitaire pour mettre définitivement un encadrement réglementaire, qui permette de lutter contre les pénuries de médicaments, pour éventuellement signaler les ruptures et la qualité des médicaments en rupture », a souligné le président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens. « Il faut que le ministère ait un véritable tableau de bord pour déclarer les éventuelles ruptures, sortir des programmes annuels et aller vers des programmes pluriannuels, sur cinq années » pour la disponibilité sur le marché du médicament. Sur la question de l'impact de la réduction de la facture des importations sur le médicament, Lotfi Benbahmed a estimé en fait qu'« il y a une augmentation très sensible de la facture d'importation de médicaments hospitaliers ». « Les produits enregistrés en Algérie sont les moins chers dans le monde.

On a mis en place un plan cancer sous l'égide du président Bouteflika, qui fait qu'il y a une explosion des achats des produits hospitaliers, et la facture est passée de 200 à 800 millions d'euros », a-t-il affirmé. « Cette hausse de la facture globale se fait dans les hôpitaux ». « Ces pathologies ont explosé et leur prise en charge coûte excessivement cher », a-t-il fait remarquer.

Stocks stratégiques

Quant à la réactivation de la cellule de veille, le Dr Benbahmed a relevé que « cette fois-ci, on espère que cela aboutisse. Il y a eu des engagements du ministère de la Santé, il y a la volonté du ministre de parler vrai, les ruptures sont assumées et les avenants (des marchés, Ndlr) vont être signés pour assurer les stocks jusqu'en mars 2019 ». « Il y a un engagement des autorités pour signer des avenants pour les produits en rupture de stock, mais ils doivent être signés plus tôt, car un programme de production dure quatre mois et déjà des producteurs ont signalé qu'ils ne pourront honorer ces avenants », relève le Dr Benbahmed. « Il faut que dans le programme 2019, on assure les stocks stratégiques, et il faut qu'on sépare la facture des importations de médicaments de celle des stocks stratégiques. Cela est une exigence réglementaire qui n'est pas respectée, qui peut mettre les citoyens en situation périlleuse ». Pour autant, M. Benbahmed estime que la production locale de médicament progresse et « on est arrivé à produire plus de 50% en quantité et en valeur localement. Mais, cette production ne doit pas être protégée de manière trop précoce, car on s'est retrouvé dans une rupture de stock ou dans des positions de monopole (des producteurs locaux, Ndlr) avec des refus de vente ou des ventes concomitantes ». Pour le président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens, « si on arrive à réaliser 70% de nos besoins en génériques, c'est déjà énorme ». Quant à la recherche-développement de nouvelles molécules, « cela est un travail de longue haleine. Il y a des laboratoires qui font cela avec des partenaires indiens », a-t-il indiqué en signalant qu'il y a des recherches pour une molécule pour l'hépatite C, et « ce serait une première mondiale ». Dans le domaine des investissements dans le secteur de la production pharmaceutique, le Dr Benbahmed a signalé qu'« il y a un peu plus de quatre à cinq milliards de dollars investis dans la production nationale de médicaments génériques. Mais il faut diversifier cette production, car il ne s'agit pas de continuer à produire les mêmes produits. Il faut une régulation du ministère de la Santé qui incite les producteurs à enregistrer des molécules pas déjà produites localement, car cela ne sert à rien de produire du paracétamol alors qu'il y a des produits qui ne sont pas encore comblés en Algérie ».

Yazid Alilat

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