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Algérie Résultats d'une enquête de l'UNOP : des médicaments indisponibles, d'autres jetés à la poubelle

Le quotidien d'Oran | Algérie | 17/04/2018 | Lire l'article original

Les résultats de la première enquête réalisée par l'Union Nationale des Opérateurs de Pharmacie (UNOP), rendus publics hier à l'Hôtel El Aurassi sur la réalité des habitudes de consommation des médicaments en Algérie, ont permis de mettre des chiffres sur des idées et sur des constats qui ont été déjà relevés aussi bien par des citoyens que par des spécialistes.

L'enquête qui a ciblé un échantillon de 2603 personnes interviewées par téléphone vient de confirmer l'indisponibilité des médicaments sur le marché, que ce soit des princeps ou des génériques. En terme de pourcentage, l'enquête fait ressortir que 40 % des personnes interviewées ont affirmé qu'elles ont été confrontées à une absence totale de médicaments demandés, avec un degré de plus dans le sud-ouest de l'Algérie. Ce qui pose apparemment un problème de rupture de stock et d'homogénéité dans la distribution des médicaments à travers le pays, selon le président de l'UNOP, Abdelouahed Kerrar.

Toujours dans le même contexte, 42% des personnes questionnées dans le milieu urbain, ont affirmé qu'ils font le tour souvent d'une moyenne de trois pharmacies pour trouver le médicament prescrit. Avec un pourcentage plus important dans le milieu rural qui avoisine les 46 %. Et ce, sans rentrer dans les détails, notamment pour ce qui est de la distance entre un pharmacien et un autre dans ces régions. Mais face à cette indisponibilité qui s'avère une réalité, il y a un autre pourcentage qui laisse plus d'un perplexe, c'est le fait que 45% des personnes interviewées ont affirmé qu'elles interrompent leur traitement à mi-chemin. Des habitudes à bannir, notamment pour ceux qui cessent de prendre leurs antibiotiques très tôt. Sachant que ces traitements sont des agents anti-infectieux et les patients risquent, en cas d'interruption, de développer une résistance à la bactérie.

Une « perte sèche » si on ose dire , que ce soit en matière de santé ou en matière de coût et un gaspillage d'argent que ce soit par le consommateur ou par l'Etat qui importe les médicaments à coups de milliards.

Il s'agit bien d'un gaspillage de médicaments, sachant, selon les résultats de l'enquête, que 36% des personnes questionnées ont affirmé avoir jeté les médicaments non consommées à la poubelle et 26% ont affirmé qu'elles ont remis les médicaments non consommés aux pharmacies.

Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens, a précisé dans ce sens que certaines personnes préfèrent remettre les médicaments non consommés aux pharmaciens, pour que ces derniers les remettent aux associations et aux hôpitaux. Mais, la problématique, selon le Dr Benbahmed, est de trouver un mécanisme ou un organisme pour la récupération des médicaments périmés qui sont dans les ménages, pour éviter qu'ils soient jetés dans les poubelles ou dans les toilettes, sachant que les médicaments sont des produits biologiquement actifs qui peuvent affecter l'environnement, notamment le sol et les nappes phréatiques. Selon le même intervenant, dans certains pays, Ils mettent des poubelles chez les pharmaciens et un organisme spécialisé dans l'incinération des produits pharmaceutiques fait donc des rotations pour récupérer les médicaments périmés des ménages. En ce qui concerne la rupture ou l'indisponibilité de certains médicaments, le Dr Benbahmed a affirmé qu'il suffit juste d'appliquer les dispositions réglementaires instaurées par le ministère de la Santé lui-même. Des dispositions qui consistent à assurer la disponibilité d'un stock de sécurité de 90 jours, ce qui n'est pas le cas malheureusement. Et de rassurer en précisant « qu'on travaille au cours de ces dernières semaines dans le cadre de la cellule de veille sur la disponibilité des médicaments, avec le ministère de la Santé pour régler cette question »

88 % des interviewés achètent des médicaments non remboursés

Cette enquête réalisée techniquement par la société Immar Research & Consultancy a fait ressortir, entre autres, que 88% des personnes questionnées achètent des médicaments non remboursés. Un chiffre interpellant, mais qui a été vite justifié par le président Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection du consommateur de la wilaya d'Alger, affirmant que parfois « le médicament non remboursable est beaucoup moins cher qu'une consultation chez un médecin spécialiste, parfois pour de petits soucis de santé. Les résultats de cette enquête ont révélé en outre, que 52% des interviewés ont affirmé avoir consommé des produits de phytothérapie, dont 77% des personnes déclarent acheter leurs produits chez les herboristeries et seulement 12% en pharmacie.

M. Aziza

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