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Algérie Grève des paramédicaux : les hôpitaux paralysés

El Watan | Algérie | 17/01/2018 | Lire l'article original

Le taux de suivi de la grève était de 85%, selon le président du syndicat algérien des paramédicaux, Lounes Ghachi. Même si tous les actes médicaux ont été suspendus en raison de la grève, le service minimum a été assuré. Les interventions chirurgicales à caractère urgent ont elles été maintenues.

Les paramédicaux ont poursuivi hier leur grève pour dénoncer les dysfonctionnements dans le système de santé et réclament une prise en charge urgente de leurs revendications socioprofessionnelles. Le Syndicat algérien des paramédicaux a enclenché une grève cyclique de deux jours, puis de trois jours par semaine, depuis le 8 janvier, pour des revendications liées à leur carrière.

« C’est le ras-le-bol », dénoncent les paramédicaux du centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha, dont les délégués syndicaux se sont rassemblés en piquet de grève. La violence dont ils sont souvent victimes est l’une des préoccupations principales. « Nous sommes constamment exposés à la violence des accompagnateurs des malades qui n’hésitent pas recourir à l’agression pour exiger une prise en charge, même si nos services sont dépassés », se plaint une infirmière exerçant depuis plusieurs années.

Riadh Rouchouche, secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux (Sap) au niveau dudit CHU, évoque une autre forme de violence : « Celle qu’exercent les responsables dirigeants du secteur, relayée par certains responsables au niveau local.» Pour ce syndicaliste, le cas de l’aide-soignante de Béjaïa, qui a été réquisitionnée par le responsable avec la force policière pour évacuer un patient, est une illustration de la violation de la réglementation, exposant la vie des patients au danger et le personnel paramédical à des poursuites.

Car, selon le même syndicaliste, le paramédical obligé à faire ce genre de transfert ne dispose d’aucune protection juridique. Les paramédicaux ont exprimé leur colère face à la situation de « flou et blocage » qui caractérise la formation.

Les promotions de diplômés LMD depuis 2011 voient leur carrière bloquée. Les diplômes universitaires LMD, qui sanctionnent la formation des paramédicaux, ne sont en fait pas reconnus par la Fonction publique qui ne prend pas acte des années universitaires de formation dans le développement de la carrière et des salaires. Contrairement aux formations LMD des autres secteurs de la Fonction publique, classées à la catégorie 12, les paramédicaux issus du système LMD sont toujours à la catégorie 11. « C’est une aberration », fulminent les grévistes interrogés.

Pour le SAP, cette situation est loin d’encourager les jeunes étudiants à opter pour les études en paramédical, alors que le secteur, qui connaît un manque d’effectif depuis plusieurs années, fait face à une véritable hémorragie avec le départ massif à la retraite pour cause de suppression de la retraite anticipée. « Selon le Sap, 93 000 paramédicaux exerçaient avant le départ massif à la retraite, et c’est très loin de répondre aux besoins du secteur public. » Le salaire n’atteignant 45 000 DA qu’après 30 ans de service est loin de constituer une motivation.

Le syndicat pose en outre le problème de la situation des effectifs formés par les écoles privées, non reconnues par l’Enseignement supérieur, mais agréés par le ministère de la Santé. Le manque d’effectif a pour conséquence une gestion difficile des gardes et une exploitation des paramédicaux à des tâches qui ne relèvent pas de leur compétence. « Je suis infirmière, mais je fais office de brancardier, un métier qui n’existe pas.

Les infirmiers sont sollicités pour les tâches d’agents administratifs, de nurserie », dénonce une infirmière rencontrée à l’hôpital qui fait part de ses inquiétudes face à toutes les maladies qu’elle risque d’attraper par contagion et exposition aux différents risques dans le milieu hospitalier en l’absence de moyens de protection. « La mauvaise gestion des effectifs, ajoutée au manque d’effectif et des moyens, est une bombe à retardement qui risque de coûter cher. Le temps de repos n’est pas respecté, les gardes sont un véritable casse-tête ainsi que l’activité complémentaire non réglementée », ajoute un autre infirmier, appelant les autorités à prendre en charge la situation.

Hier, le taux de suivi de la grève était de 85%, selon le président du syndicat, Lounes Ghachi. Même si tous les actes médicaux ont été suspendus en raison de la grève, le service minimum a été assuré. Les interventions chirurgicales à caractère urgent ont aussi été maintenues. Il n’y a pas non plus grève au niveau des services d’oncologie et des urgences.

Une réunion de conciliation est prévue aujourd’hui, annonce le SAP qui menace de maintenir la grève de trois jours, la semaine prochaine, « si le ministère ne répond pas à nos revendications ». Malgré l’assurance d’un service minimum, les opérations et autres actes médicaux sont perturbés dans les hôpitaux. C’est le cas du service ORL du CHU Mustapha dans lequel les interventions chirurgicales sont bloquées. C’est ce qu’a confié le chef de service ORL, Djamel Djenaoui, à l’APS.

Le Pr Lahbib Douaghui, chef de service des maladies thoraciques et respiratoires au CHU Hassani Issaad (Beni Messous), regrette, selon toujours la même source, cette situation de blocage induite par la grève de ces deux corps, appelant les pouvoirs publics à « trouver des solutions urgentes à leurs problèmes avant que la grève n’entraîne une paralysie totale de l’activité au sein des hôpitaux ».

Fatima Arab

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