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Maroc Quoi de neuf en diabétologie : une nouvelle approche médico-économique dans le traitement du diabète

L'Opinion | Maroc | 15/05/2017 | Lire l'article original

Les nouvelles vagues d’innovations thérapeutiques dans le domaine de la cancérologie, de la diabétologie ou des hépatites, imposent de s’interroger sur les coûts des nouvelles molécules et leurs bénéfices thérapeutiques par rapport aux anciennes générations de médicaments. Cette nouvelle donne scientifique a été exposée brillamment par Pr Pierre LEVY, de l’Université Paris-Dauphine, lors du 14ème Congrès Maghrébin de Diabétologie, qui s’est déroulé fin avril 2017 à Tanger.

Pour cet expert international en économie de santé, devant l’avènement de tout nouveau produit médicamenteux,il faut prendre en considération 4 dimensions essentielles : clinique, organisationnelle, humaine (patient) et enfin la dimension économique.

La rencontre internationale de Tanger a été également l’occasion pour présenter l’apport d’une nouvelle famille d’antidiabétiques oraux, qui ont un mécanisme d’action unique non dépendant de l’insuline. Ces antidiabétiques oraux de nouvelle génération ont pour principal bénéfice la protection de la fonction cardiaque et rénale. Cet antidiabétique de nouvelle génération est doué d’une propriété qui contribue à facilite d’uriner l’excès en glucose dans le sang. Par ailleurs, quand on sait que dans le traitement du diabète, la réduction du poids du malade est un facteur important dans l’équilibre du diabète, l’antibiotique oral de nouvelle génération joue également un rôle dans la réduction de la masse graisseuse. Enfin, cette nouvelle classe participe également dans l’équilibre des chiffres tensionnels (HTA) par son action sur le sodium.

Et selon des études de sécurité thérapeutiques, exigés par la FDA, qui est le gendarme mondial qui délivre les autorisations de mise sur le marché de tout nouveau médicament, la nouvelle famille des antidiabétiques oraux permet de réduire la mortalité cardio-vasculaire, l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux.

Sur le volet économique et dépenses de la santé, l’étude du Pr LEVY attire l’attention sur le fait que pour toute maladie, notamment une pathologie chronique comme le diabète, l’établissement de la facture des dépenses doit prendre en compte les coûts directs, à savoir les dépenses liées au traitement de la maladie et ses conséquences et surtout les coûts indirects en rapport avec la production perdue du fait de la morbidité ou de mortalité prématurée générée par la maladie.

Pour le Professeur LEVY, ce ne sont pas des dépenses de santé, mais des coûts liés aux richesses non créées et qui sont très difficiles à estimer. Et une des questions pertinentes qui doivent se poser à tout médecin traitant ou à tout gestionnaire de la santé : dans quelle mesure il est pertinent de prendre en compte ces dépenses indirectes ? Par exemple, selon une étude scientifique internationale, les médicaments ne représentent que 28,5% du coût du diabète, alors que 71,5 % des autres dépenses concernent les hospitalisations, les soins paramédicaux, les consultations médicales et l’utilisation de dispositifs médicaux.

Et malheureusement, constate Pr LEVY, dans tous les systèmes de remboursement des soins, comme ceux adoptés au Maroc tels l’AMO ou le RAMED, l’approche « coût réel de la maladie » n’est que partiellement prise en considération.

Ainsi, il est indispensable que devant toute innovation thérapeutique, il faut prendre en considération tous les coûts associés, notamment la prise en charge des effets secondaires d’un médicament ou les complications associées ou évitées à cause ou grâce à un médicament. Il est également impératif de pondérer les coûts par l’efficacité des traitements, notamment l’amélioration de l’espérance de vie et/ou l’amélioration de la qualité de vie, lors de la prise de toute décision thérapeutique.

Tout thérapeute ou gestionnaire de la santé ne doit pas céder systématiquement à la tentation du moindre coût, sans mesurer le vrai coût-bénéfice. Donc, il est indéniable qu’il ne faut pas considérer les coûts, mais aussi les bénéfices thérapeutiques associés.

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