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Maroc Le taux de survie des leucémiques de 30 à 50%

Le matin | Maroc | 03/02/2016 | Lire l'article original

Dans les pays développés, près de 90% des malades atteints de leucémie peuvent être actuellement guéris. La prise en charge de ce type de patients reste cependant un véritable défi dans notre pays où le taux de survie n’excède guère 30 à 50%.

L’Association « Agir », Association de soutien aux malades du sang et aux enfants atteints de cancer, a organisé une soirée de gala autour du thème de « La leucémie chez l’enfant », samedi 30 janvier à Casablanca. Les recettes de ce gala de charité ont entièrement été reversées aux œuvres de l’association qui milite pour une meilleure guérison et prise en charge de ce type de cancer chez l’enfant. Car oui la leucémie est curable : « Trois enfants atteints de cancer sur cinq peuvent être guéris, 90% des maladies d’Hodgkin diagnostiquées précoces et 70 à 75% des leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL) de l’enfant », indique l’association.
À noter que la LAL est le cancer de l’enfant le plus fréquent (30%). Ce cancer prend naissance dans les cellules souches du sang. En se développant, les cellules souches du sang deviennent des cellules blastiques, des cellules sanguines immatures. Dans le cas de la leucémie, il y a surproduction de ces cellules. Avec le temps, les cellules blastiques prennent la place des cellules sanguines normales, les empêchant ainsi d’accomplir leurs tâches. L’immunité du patient s’en voit donc fortement réduite.

Le cancer étant une maladie silencieuse, les symptômes, au début, peuvent être attribués à des affections bénignes, retardant de ce fait son diagnostic et sa prise en charge. Il peut se caractériser par une importante fatigue, une pâleur, un essoufflement (anémie), de la fièvre, des angines à répétition ou une bronchite. La maladie peut également provoquer une hémorragie, un saignement au niveau des gencives, des ecchymoses ou encore des taches rouges sur le corps du malade. Enfin, une perte de poids inexpliquée, des pupilles blanchâtres ou encore une protubérance au niveau du cou, de l’abdomen ou encore des aisselles devraient également alerter les parents.

« Aujourd’hui, les enfants atteints de LAL peuvent être pris en charge au niveau de cinq unités de soins publiques : deux à Casablanca, une à Rabat, une à Marrakech et une à Fès. Dans ces cinq établissements, les petits malades sont traités selon les protocoles européens en vigueur », précise l’association. Malgré cela, les résultats de la prise en charge de la LAL de l’enfant restent très en deçà de ce qui est attendu. « Dans les pays développés, près de 90% des patients peuvent être actuellement guéris. La prise en charge de ce type de patients reste cependant un véritable défi dans notre pays où le taux de survie n’excède guère 30 à 50% », poursuit la même source. Ces mauvais résultats sont liés à un taux de décès toxique élevé (11% des cas) par insuffisance des soins de support et à un abandon fréquent du traitement (25%). Ces abandons peuvent s’expliquer par l’incapacité des parents à assurer les frais des voyages fréquents étalés sur 2 ou 3 ans, l’éloignement des centres spécialisés, le manque d’information souvent dû à un analphabétisme très répandu ou encore une couverture sociale qui n’excède pas 15 à 20%. À noter que les cinq hôpitaux publics qui prennent en charge la maladie sont soutenus par des ONG.

L’association « Agir » est pour sa part active au niveau de Casablanca. Elle aide sur le plan médical et social les enfants et adultes atteints de maladies du sang et le cancer de l’enfant à travers le Service d’hématologie et d’oncologie pédiatrique à l’Hôpital 20 août 1953 de Casablanca. L’association s’emploie à acheter les médicaments en rupture de stock et ceux non commercialisés au Maroc et assume les frais liés aux examens complémentaires non réalisés au CHU. « Agir » pare également au manque de personnel paramédical en assumant le salaire de plus de 30 personnes (coursiers, secrétaires, data manager, aides-soignantes, infirmières, hygiénistes...). « Rien n’aurait été possible sans la contribution de l’Hôpital, mais aussi grâce à l’apport de la Fondation Lalla Salma de lutte contre le cancer et nos autres partenaires », précise l’association dont l’ambition actuelle est de mettre en place un service de greffe de moelle osseuse, une technique thérapeutique utilisée en cas d’échec du traitement chimiothérapeutique conventionnel de la leucémie et qui permettrait d’augmenter le taux de guérison des petits malades.

Priscilla Maingre

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